DDV DOUBLURE DE CHIRAC ?

Publié le par Adriana EVANGELIZT

On aimerait bien savoir pourquoi Madame Chirac n'aime pas Dominique de Villepin comme on peut le lire en bas de l'article du Monde, ci-dessous... préfère-t-elle vraiment Sarkozy ? Si quelqu'un pouvait poster un commentaire à ce sujet, ça m'éclairerait... merci...

M. de Villepin joue les doublures et grimpe dans les sondages

 

Depuis cinq mois, Dominique de Villepin joue les doublures de Jacques Chirac. Il porte le fer contre Nicolas Sarkozy, en affirmant défendre le modèle social français, l'intérêt général et le vivre-ensemble contre les assauts de l'individualisme et du communautarisme. Il remplace le président au conseil des ministres et à la tribune de l'ONU, quand celui-là est hospitalisé.

En déplacement, il lui arrive même de "singer" M. Chirac, fendant la foule pour saluer des mains et posant de bon coeur pour les photographes amateurs. Et lorsque les banlieues s'embrasent, c'est lui qui prend l'initiative — très présidentielle — de décider la mise en oeuvre de l'état d'urgence et de l'annoncer aux Français.

Lorsqu'il a été appelé, le 1er juin, à Matignon par le président Dominique de Villepin avait la mission de sauver le quinquennat du double naufrage des régionales et du référendum. Depuis la maladie du chef de l'Etat, il prend de plus en plus la place du président aux yeux des Français.

Cela ne nuit pas à M. de Villepin, bien au contraire. Dans un sondage de l'IFOP, réalisé du 9 au 18 novembre, 53 % des Français, se disent satisfaits de son action. Mais cette progression de sa popularité semble se faire au détriment du chef de l'Etat (35 % de satisfaits et 64 % de mécontents), comme si les Français avaient voulu acter le passage de témoin entre l'Elysée et Matignon.

Au risque d'agacer M. Chirac ? "Impossible", répond-on à Matignon. M. de Villepin est "à sa place" de premier ministre en totale loyauté. Pourtant, parfois, l'élève s'émancipe du maître en revendiquant la paternité d'une décision présidentielle comme sur la gestion de la crise irakienne.

Non, vraiment, tout se passe " terriblement bien et très naturellement", affirme de son côté Frédéric Salat-Baroux, le secrétaire général de l'Elysée. "Il y a entre les deux têtes des convergences très considérables", ajoute-t-il.

Il n'y aurait donc que Bernadette Chirac pour persister à détester M. de Villepin, à ne le cacher qu'à peine et à s'inquiéter de plus en plus fréquemment de l'effacement du président.

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

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