SARKO TOUJOURS PLUS LOIN DANS LE SECURITAIRE

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Le monde que l'on nous trace à la baguette est loin de nous convenir. Quand on dit que Sarkozy copie le régime étatsunien, on en a encore la preuve avec l'ordonnance de 1945 qu'il veut durcir et donc santionner les enfants comme aux States. Il faut quand même savoir que 2225 délinquants purgent une peine de réclusion à perpétuité sans libération conditionnelle dans les prisons des États-Unis pour un crime commis alors qu'ils avaient entre 13 et 15 ans. Et que cette pratique, en violation du droit international,  est aussi appliquée  dans trois autres pays : Israël, l'Afrique du Sud et la Tanzanie. Des pays clament tous haut et fort qu'ils sont des "états démocrates". Il est conseillé désormais chaque fois que l'on entend le mot "démocratie" de le remplacer par "univers concentrationnaire"...  nous aurons une vision plus juste du monde que l'on est en train de nous construire au nom de la sécurité. Toute la population devra marcher au pas et ceux qui auront le malheur de ne pas suivre la cadence se retrouveront embastillés. Il n'y aura donc que deux solutions pour le Peuple. En passer par là ou par la porte d'une geôle. Charmante perspective.

 

Sarkozy garde le cap sécuritaire

 

Le ministre de l’Intérieur souhaite durcir l’ordonnance de 1945 relative à l’enfance délinquante.

C’est à Nicolas Sarkozy, en tant que ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, qu’il revenait de conclure le 88e congrès des maires, qui se tenait cette semaine au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Un congrès qui s’est déroulé dans un contexte très particulier, quelques jours à peine après la fin des violences en banlieues et moins d’une semaine après la grande manifestation pour la sauvegarde des services publics.

On imagine à quel point le ministre de l’Intérieur était attendu par les maires, dont tous les observateurs ont souligné le rôle et l’engagement déterminant, pour contribuer à ramener le calme. Et Nicolas Sarkozy n’y est pas allé de main morte, s’éloignant fréquemment du discours distribué à la presse pour en rajouter des louches sur la fermeté et l’autoritarisme. « La réalité, c’est que dans trop de nos cités des voyous veulent imposer leur loi, qui est celle de tous les trafics. La réalité, c’est qu’ils font régner la peur parmi les honnêtes gens. Et la vérité, c’est que nous ne pouvons acheter le calme quand il a pour prix la domination des chefs de bandes et des trafiquants. Le choix est simple. Il est entre la loi de la République et celle des bandes », a assené d’entrée le ministre de l’Intérieur, appelant au passage à « tourner la page de l’analyse compassionnelle qui excuse l’inexcusable et finit par justifier l’injustifiable ». Le ministre a prévenu : « L’action sévère d’interpellation ne s’arrêtera pas. Les délinquants, les voyous » qui ont participé aux émeutes auront à « en rendre compte », assure-t-il, en précisant que les forces de l’ordre ont interpellé 3 200 personnes en flagrant délit pendant les violences urbaines et 1 540 depuis la fin des émeutes.

Nicolas Sarkozy a également précisé les dispositions nouvelles concernant les maires dans le cadre du plan de prévention de la délinquance. « L’objectif » étant « de permettre au maire de régler les difficultés lorsqu’elles surgissent et non pas quand il est trop tard ». Nicolas Sarkozy veut donner aux premiers magistrats « les moyens de mieux recenser les enfants d’âge scolaire dans vos communes, pour vérifier qu’ils respectent l’obligation d’inscription scolaire ». Il veut également que les maires soient « informés, par les chefs d’établissement, des situations d’absentéisme scolaire répété », et que « la loi donne [aux maires - NDLR] clairement un pouvoir d’intervention auprès des parents ». Quels pouvoirs ? Celui de punir les parents : « Les familles ne sont pas uniquement un lieu pour avoir des droits et des allocations, mais également des devoirs », dit-il, proposant que les maires puissent « mettre sous tutelle les allocations des familles qui n’assument pas leurs responsabilités ». Le ministre de l’Intérieur va plus loin, il recycle encore une proposition du FN : revoir pour la durcir l’ordonnance de 1945 relative à l’enfance délinquante.

Nicolas Sarkozy s’est également livré à une attaque en règle de la fonction publique et des services publics. Aux milliers d’élus qui se sont mobilisés pour leur défense, il explique : « Vous craignez que continuent à fermer les écoles, les bureaux de poste ou les trésoreries. Je ne vais pas vous dire aujourd’hui que la solution, c’est l’immobilisme. Vous savez que les services publics doivent s’adapter et qu’on ne peut garder éternellement une organisation conçue il y a plus d’un siècle. » Fermez le ban. Prônant la « méritocratie » comme mode de promotion des fonctionnaires territoriaux contre les « statuts qui, à force de vouloir protéger tous le monde, pénalisent chacun », statuts de la fonction publique coupables aussi à ses yeux d’empêcher les fonctionnaires « d’exercer un rôle polyvalent ».

Sources : L'HUMANITE

Posté par Adriana Evangelizt

 

Publié dans LA LIBERTE EN DANGER

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