QUAND LA "RACAILLE" SE HISSE AU SOMMET

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Cette série d'articles pour ceux qui viennent flooder notre blog avec leurs insanités, comme vous pourrez le constater. Non contents de répandre leur haine sur leurs sites xénophobes, il faut aussi qu'ils la répandent au bas de nos articles. Et ils se figurent peut-être que cela va nous impressionner ou pire... nous empêcher de continuer.

Est-ce que  nous, on laisse des messages haineux sur leurs pages ? Non. Nous n'en voyons pas l'utilité. Nous préférons dénoncer leurs déviances. Et rendre à la France son honneur qu'ils salissent par leurs propos insanes. Un nouveau blog vient donc de nous rejoindre dans le même sens que ceux que nous dénonçons. Ils vilipendent bien sûr DDV et le rap est une "souillure immonde". Une France Un roy est son nom. Ca rêve sûrement de voir se réinstaller la "mère coupe-choux"... pour raccourcir tous les basanés ou tous ceux qui n'iraient pas dans leur sens. On peut rêver après tout... ça ne mange pas de pain, comme on dit chez nous. Pas comme les ex-rois qui suçaient le sang du peuple jusqu'à ce qu'il soit affamé. Nous n'oublions pas que c'est sous Louis le quatorzième que fut institué le Code Noir qui légitima l'esclavage mais que bien avant lui, d'autres têtes couronnées avaient institué le servage. Histoire d'avoir de la main d'oeuvre gratuite. Nous connaissons aussi les privilèges de la Noblesse qui étaient exemptée d'impôts mais écrasaient les paysans avec des ignominies comme la gabelle... qui, à la base, n'était pas exigée uniquement sur le sel mais aussi sur  le vin, les draps, etc... alors une France, un Roy... ce qu'on en pense... on préfère le garder pour nous.

En attendant, ci-dessous, trois jolis articles qui prouvent bien que la "racaille" tant décriée par les extrêmistes de tous poils... est capable aussi de se hisser au sommet. Encore faut-il qu'on lui en laisse le temps...

Les millionnaires inattendus des banlieues

par Jean-François Arnaud

Quand les enfants terribles des cités quittent la rubrique des faits divers pour les pages économiques, ils affichent de belles réussites professionnelles.

On les traitait de «racailles», maintenant on leur dit monsieur. Ils ont tous la particularité de venir de banlieue et de miser sur les points forts des cités : le rap, le hip-hop, l'esprit rebelle, la tchatche et une farouche volonté de s'extirper de la galère. Ils sont issus de l'immigration et de familles modestes. Et ils sont tous devenus riches et célèbres : l'acteur le mieux payé du cinéma français, des rappeurs millionnaires créateurs de marques haut de gamme, l'inventeur prospère de l'anti-Coca-Cola et le créateur en vogue d'une griffe de prêt-à-porter.

Très vite rejoints par des investisseurs et experts de la finance ces mauvais garçons ont su se métamorphoser en entrepreneurs efficaces, sans renoncer à leur culture de rebelles.

Le phénomène est loin d'être tari. Selon Bruno Boton, expert en marketing du cabinet Research International, «l'esprit banlieue qui était propre à une tribu très précise est en train de souffler sur l'ensemble de la société». Du coup, ceux qui ont une légitimité pour exploiter cet univers ont une autoroute pavée d'or devant eux. Les enfants terribles des cités vont quitter la rubrique faits divers pour les pages économie.


Sources : LE FIGARO

 

Burger King Muslim, le premier fast-food halal de France

par Christine Ducros

Trois jeunes viennent d'inventer un nouveau concept : le hamburger halal. Et ça marche.

La restauration halal était jusqu'ici le fonds de commerce de quelques sandwicheries de quartier. Or il y a 5 millions de musulmans en France et la consommation de produits halal croît de 15% par an. «Nous n'avons rien inventé. Nous avons choisi d'adapter le modèle économique du fast-food à notre concept. Notre coeur de cible, ce sont les familles. Le mercredi, des ateliers sont proposés aux enfants», observe Hakim Badaoui, professeur de marketing à Tremblay et porte-parole des fondateurs.

Les Petit Poucet du hamburger halal servent déjà plus de 800 repas quotidiens baptisés «Koull Cheese» ou «Koull Filet» (koull veut dire «mange» en arabe). Ils ont l'ambition de créer une chaîne et de croiser le fer avec McDo, Quick et KFC. Un drive in BKM ouvrira bientôt aux portes de Paris. Une cellule de 3 personnes travaille déjà exclusivement à l'avenir de la marque. En quelques semaines, les créateurs ont reçu plus de 40 demandes de franchise. Un avocat planche sur les droits d'entrée. A voir l'affluence, business et hamburger halal font déjà bon ménage. D'ailleurs, BKM a recruté 40 salariés – la majorité issue des cités – dans une ville où le chômage sévit pour 20% de la population.

AU PIED des tours de béton gris triste de Clichy-sous-Bois, une façade pimpante rouge vif et jaune fluo qui rappelle celle du McDo voisin. Trois lettres se détachent dans la nuit tombante de ce coin désolé du «9-3» : BKM. Prononcez «Békème» et traduisez Burger King Muslim, le premier fast-food halal de France ouvert il y a quelques semaines. Derrière les caisses enregistreuses où scintille un «Salam Aleykoum» de circonstance, les jeunes filles sont voilées.

Dans un décor très sixties aux tons bordeaux et acajou, les enfants jouent dans une aire de jeux flambant neuve. Au mur, au lieu des traditionnels portraits du clown, Ronald Mac Donald, trône une affiche plutôt austère : la certification des produits halal qui atteste que les bêtes sont bien abattues selon le rite musulman.


«Koull Cheese» ou «Koull Filet»

Un fast-food halal ? L'idée a germé dans la tête de trois trentenaires, Morad Behamida, Malik Khiter et Majid Mokedem (l'initiale du nom de chacun forme le logo BKM). Ils vivent en banlieue, ont déjà travaillé dans la restauration rapide. Certains ont déjà créé des entreprises. ils se disent férus de marketing.

Sources : LE FIGARO


Akhenaton, le pharaon du business marseillais

par Léna Lutaud

Connu pour avoir fondé le groupe Iam, Akhenaton, petit-fils d'immigrés italiens, est devenu un homme d'affaires marseillais averti.

DEPUIS l'embrasement des cités, Akhenaton, alias Philippe Fragione, n'en finit plus de donner des interviews : Marc-Olivier Fogiel pour «On ne peut pas plaire à tout le monde» sur France 3, RTL, La Provence... Avec succès puisque Marseille a étonnamment bien résisté à la fièvre des émeutes. Si ce rappeur charismatique passionné de débats politiques et sociaux comme de religion est aussi écouté, c'est que sa réussite professionnelle l'a transformé en emblème de la Cité phocéenne au même titre que l'O.M.

Installé à 30 minutes de la Canebière, chemin des Grottes-Loubières, en pleine garrigue dans une bâtisse qui servait autrefois de refuge aux bergers, Philippe Fragione est l'un des meilleurs auteurs de la chanson française mais aussi un entrepreneur avisé. Seize ans après la création du groupe Iam (prononcez Aïe-âme), des millions d'albums vendus dont le tube Je danse le mia qui, chanté avec humour et l'accent marseillais, avait séduit aussi bien les rappeurs que les mères de famille, ce petit-fils d'immigrés italiens 37 ans, possède, avec son épouse Aïcha, d'origine marocaine, et son petit frère Fabien, 34 ans, un groupe de six sociétés.

Une organisation artisanale

Certaines comme Le holding 19 et La Cosca (édition musicale) appartiennent au couple et sont gérées par Aïcha Fragione. La Cosca a produit de nombreux albums, notamment la bande originale des deux épisodes de Taxi.

D'autres comme l'agence artistique Al Chimy sont la propriété de son frère Fabien Fragione. Le label indépendant 361 records qui produit aussi bien du rap que de la soul est quant à lui une propriété commune du trio. «Nous ne sommes pas structurés comme une major, explique Thierry Ottavi qui gère Al Chimy pour le compte de Fabien Fragione. Chaque société a un ou deux salariés qui s'occupent aussi bien de marketing que d'enregistrements et de gestion. Fabien Fragione s'occupe des rendez-vous sur Paris, Aïcha gère les comptes et les contrats des éditions tandis que Philippe s'occupe de l'artistique.» L'organisation est artisanale mais fonctionne bien. Depuis 2002, la rentabilité de La Cosca (46 331 euros de résultat net en 2004) a par exemple permis la distribution de 395 000 euros de dividendes. Al Chimy affiche en 2004 un chiffre d'affaires de 183 000 euros pour un résultat net de 4 000 euros, ce qui a permis à Fabien Fragione de percevoir 15 000 euros de dividendes. Preuve qu'on peut réussir aussi sur le Vieux Port.

Sources : LE FIGARO

Publié dans INTEGRATION EN FRANCE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article