La Libye signe des contrats pour environ 10 milliards d'euros

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Nous ne nous joindrons pas à la meute qui hurle pour accabler Nicolas Sarkozy parce qu'il reçoit Kadhafi. Kakhafi est ce qu'il est. Il a fait ce qu'il a fait. Certes, les droits de l'homme ne sont pas ce qu'ils devraient être dans son pays mais franchement est-ce mieux en Algérie, en Tunisie, au Maroc ? Ben Ali n'est-il pas un despote ? Et que dire de l'Arabie Saoudite ? Rares sont les pays Arabes et Africains où les dirigeants ne se conduisent pas en dictateur. Et que dire de la Chine ? Et même dans certains nouveaux pays européens que dire de la Roumanie ? Allez voir comment sont traités les enfants handicapés là-bas ? Allez voir en Lettonie où le nazisme a été réhabilité. Et dans tous les pays baltes en général et tous les pays de l'Est. Des Etats qui font partie de l'Europe. Que l'on a accepté en son sein en faisant fi du mépris complet qu'ils affichent pour le Peuple. Mais là, personne ne récrimine. Personne ne récrimine non plus alors quele général Yaalon, criminel de guerre notoire, est en ce moment sur notre sol. Est-ce que c'est Kadhafi qui condamneGaza à n'être qu'un mouroir et ce qu'il reste de la Palestine un malheureux ghetto ? Doit-on reparler du comportement inadmissible de Ségolène Royal en Israël ? Ne s'est-elle pasaplatie comme une crèpe ?  Elle a belle mine aujourd'hui de se faire le chef de file de la meute en oubliant copieusement de se regarder. Nous allons même dire jusqu'au bout ce que l'on pense. En France, 90 % des Français ont des mentalités de merde. Des mentalités de concierges, de commères et de ragoteurs. Ils hurlent sur des détails mais ils oublient l'essentiel. Il ferait mieux de la fermer et dénoncer ce qu'il faut vraiment dénoncer. On prendra encore le cas des élections de Poutine où tout le monde s'est encore permis de juger mais on ne les a pas beaucoup entendu pour celles de Bush dont tout le monde sait qu'il n'aurait jamais été élu si elles n'avaient pas été truquées. Et tout à l'avenant. Un pays de merde.

La Libye signe des contrats pour environ 10 milliards d'euros


La Libye a signé lundi des contrats sur 21 Airbus, l'achat à terme à la France de réacteurs nucléaires, et annoncé son intention d'acquérir 14 Rafale, au premier jour de la visite du leader libyen Mouammar Kadhafi à Paris, qui déchaîne les critiques.

Les deux pays ont signé un accord de coopération nucléaire, confirmant un "mémorandum" paraphé en juillet lors de la visite du président français Nicolas Sarkozy à Tripoli, prévoyant à terme "la fourniture d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires pour le dessalement de l'eau de mer".

Tripoli a également confirmé la commande de 21 Airbus de différents types, pour un montant catalogue de près de 3,2 milliards de dollars.

La Libye envisage aussi d'acheter "14 avions Rafale, ainsi que 35 hélicoptères, six navires, des véhicules blindés, des radars de défense anti-aérienne, et la remise à niveau des Mirage F-1" vendus jadis à la Libye, pour 4,5 milliards d'euros, a annoncé à l'AFP une source informée à l'Elysée. Ces appareils et équipements militaires figurent dans "un memorandum d'intentions" qui doit "faire l'objet d'une négociation exclusive d'ici au 1er juillet".

L'Elysée, sans donner un décompte très précis, a assuré que la totalité des contrats tournerait autour de 10 milliards d'euros, ce qui inclurait donc les ventes fermes d'Airbus et celles, encore incertaines, dans le domaine militaire. La vente du Rafale serait une première à l'étranger pour l'avion de combat de Dassault Aviations.

Le président français, tout en se félicitant d'accords bénéfiques pour "l'emploi et la croissance", s'est défendu des accusations d'avoir sacrifié la diplomatie nouvelle prenant en compte les droits de l'Homme qu'il vantait pendant la campagne électorale à la "diplomatie du carnet de chèques".

Il a ainsi assuré avoir demandé au leader libyen de "progresser sur le chemin des droits de l'Homme". "La France reçoit un chef d'Etat qui a choisi de renoncer définitivement à la possession de l'arme nucléaire (...), de rendre les stocks (d'armes de destruction massive) de renoncer définitivement au terrorisme (...), de libérer les infirmières bulgares", a martelé M. Sarkozy.

Il a accueilli son hôte en bas du perron de l'Elysée, devant un détachement de la Garde républicaine. Vêtu d'une toge ocre et coiffé d'une toque noire, fidèle à son image imprévisible, le bouillant "Guide" libyen a alors levé le poing. Le colonel Kadhafi, qui a fait dresser une tente bédouine dans les jardins de l'hôtel de Marigny, résidence des hôtes présidentiels, était arrivé d'Orly dans sa limousine blanche, entouré d'un cortège d'une centaine de véhicules.

Après leur dîner de lundi soir, un nouvel entretien entre les deux hommes est prévu mercredi.

Alors qu'une commission parlementaire enquête sur les conditions de la libération des soignants bulgares en juillet, la visite du dirigeant libyen provoque de nombreux remous, jusqu'au sein de l'exécutif. L'opposition boycottera sa venue mardi à l'Assemblée nationale, comme certains députés de la majorité. Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, a eu des mots très durs: "Notre pays n'est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits".

Elle a ensuite atténué ses propos et le président lui a publiquement renouvelé sa confiance.

De son côté, l'opposition se gausse des divergences au gouvernement et tire à boulets rouges sur une visite "très choquante", selon Ségolène Royal (PS), "indigne de la France", pour François Bayrou (MoDem).

Cette visite marque le retour de la Libye sur la scène internationale après des années d'isolement en raison de son passé terroriste.

Tripoli avait commencé à sortir de cet isolement en 2003 après avoir renoncé à son programme d'armes de destruction massive et indemnisé les victimes des attentats de Lockerbie au-dessus de l'Ecosse (270 morts en 1988) et contre un DC-10 d'UTA au dessus du Niger (170 morts en 89).

Au lendemain de la libération des soignants bulgares, M. Sarkozy avait effectué à Tripoli une courte visite "pour aider la Libye à réintégrer le concert des nations".

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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