Nicolas Sarkozy signe le traité de Lisbonne, des élus appellent au référendum

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Le piège se referme et les Socialistes hurlent après Kadhafi. C'est bien plus important que de contrecarrer Sarkozy qui s'asseoit sur le NON  du Peuple et vient après nous parler de démocratie. Elle est belle sa démocratie ! Coups fourrés et coups tordus. Rien de franc. On reconnaît là l'esprit sioniste et son hypocrisie.


Nicolas Sarkozy signe le traité de Lisbonne, 
des élus appellent au référendum

 

par Charlotte Chaffanjon - Rubrique coordonnée par Valérie Peiffer - 
© Le Point.fr

 

Aujourd'hui jeudi, Nicolas Sarkozy signe à Lisbonne le traité européen simplifié. Le texte avait été adopté par les 27 pays membres de l'Union, le 23 juin 2007. Mais cette promesse de campagne du candidat Sarkozy, devenu président de la République, doit encore franchir une étape majeure : le vote du Parlement, qui se réunira en congrès à Versailles, le 4 février 2008. Et si le texte n'obtient pas l'approbation des 3/5e des suffrages exprimés, il ne pourra pas être ratifié.

75 parlementaires signataires d'un appel au référendum

Alors, les partisans d'un référendum militent pour convaincre les élus du bien-fondé d'une nouvelle consultation des Français. Le "comité national pour un référendum", créé le 25 novembre dernier, sous l'impulsion du socialiste Jean-Luc Mélenchon, s'est réuni, mercredi matin, à l'Assemblée nationale. Objectif ? Dévoiler la liste de 40 députés, 30 sénateurs et 5 députés européens signataires d'un appel au referendum. "C'est une nécessité pour la construction européenne, qui doit être fondée sur l'adhésion des peuples et la souveraineté populaire", explique le texte.

Un mini-traité, "encore plus complexe"

La veille déjà, c'est Jean-Pierre Chevènement qui était monté au créneau. "C'est incohérent de s'asseoir sur la volonté des Français ! Ils se sont opposés au traité constitutionnel en 2005. Cette fois, le texte est encore plus complexe et on ne les consulte pas", déplorait le président d'honneur du MRC à la sortie du comité de liaison des partis de gauche. De fait, les cinq partis composant le comité (PS, PC, PRG, MRC et Verts) venaient d'inscrire dans leur déclaration commune leurs positions sur le mode de ratification du "mini-traité" : le référendum.

"J'ai l'espoir que le PS soit fidèle à ses engagements"

Qu'en est-il alors du vote du Bureau national du Parti Socialiste du 6 novembre dernier, qui avait décidé d'approuver le texte du mini-traité ? "Il ne faut pas faire d'amalgame", explique Jean-Luc Mélenchon. "Le parti s'est prononcé sur le fond du texte, pas sur son mode de ratification. N'oublions pas que notre candidate à la présidentielle avait inscrit dans son projet l'organisation d'un référendum", développe le sénateur de l'Essonne. "J'ai donc bon espoir que le parti soit fidèle à ses engagements." Rue de Solférino, le discours est clair : le PS appelle au référendum. Pourtant, il n'organisera pas de campagne pour défendre cette position. "Pourquoi le faire alors que l'on sait que le président, suivi de toute sa majorité, s'y opposera ? On a autre chose à faire", lâche un cadre du parti... Jean-Luc Mélenchon appréciera.


Sources Le Point

Posté par Adriana Evangelizt

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