DDV appelle les patrons à résister aux OPA

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Le premier Ministre en appelle donc au patriotisme économique dans cette offre très inamicale.

L'appel de Villepin aux patrons pour résister aux OPA

Le Premier ministre a appelé mardi les entreprises françaises et européennes à "s'organiser" pour "résister à des attaques" comme celle du numéro un mondial de l'acier Mittal Steel sur Arcelor. "Le patriotisme économique, c'est la mobilisation de tous les acteurs, de tous ceux qui sont concernés, les actionnaires mais aussi les chefs d'entreprises", a-t-il déclaré sur France 2.

Dominique de Villepin n'a pas été tendre mardi soir avec l'OPA lancée par Mittal Steel sur Arcelor. "Cette offre est peu satisfaisante dans la forme, puisqu'il s'agit d'une offre très inamicale, et elle pose problème sur le fond puisqu'elle ne s'accompagne à ma connaissance aujourd'hui d'aucun projet industriel", a dit le Premier ministre français, qui était l'invité du 20h00 de France 2. "Ce que nous souhaitons, c'est que puisse se dessiner très vite une véritable politique industrielle européenne", a souligné Dominique de Villepin, qui recevra mercredi matin Jean-Claude Juncker.

Avocat du "patriotisme économique", Dominique de Villepin s'est adressé aux chefs d'entreprise : "Pensez à la structure de votre capital, soyez conscients que votre capital doit être suffisamment bien organisé pour résister à des attaques". "Nous voulons créer des grands champions français et des grands champions européens. L'Etat peut accompagner ce mouvement, à travers une vraie politique d'intelligence économique, c'est ce que nous faisons, à travers des garanties juridiques, que nous prenons, stratégiques", a-t-il précisé.

"Le patriotisme économique, ce n'est rien de plus que ce que font déjà les Américains, les Japonais, les Chinois, d'autres pays. Alors dotons-nous des mêmes armes. Je n'admets pas l'impuissance face aux événements. C'est véritablement un exercice de responsabilité collective", a ajouté Dominique de Villepin. Le Premier ministre a toutefois reconnu que les conditions actuelles étaient celles d'une "économie ouverte". "Ce sont les règles du monde dans lequel nous vivons"

Sources : FRANCE 2

Posté par Adriana Evangelizt

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