Agression d'un jeune juif: une bagarre entre bandes, selon un cafetier

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Là, on en apprend un peu plus sur qui a commencé l'agression et en plus, ils fument tous du haschich, ce qui arrange les choses surtout si on a bu... en principe, l'un ne va pas sans l'autre.



Agression d'un jeune juif: une bagarre entre bandes, selon un cafetier


Le patron du bar-tabac du Rhin, dans le XIXe arrondissement de Paris, situé à quelques mètres du lieu où un jeune juif a été agressé samedi, a affirmé mardi avoir vu "une bande de jeunes juifs, dissimulant des objets" se diriger vers le square Petit où une bagarre a éclaté.

"Il était 18H00 ou 18H30, je fumais une cigarette dehors, j'ai vu passer une vingtaine de jeunes juifs très excités, ils disaient +on va les taper, on va les niquer+ ils sont allés vers le square et la bagarre a commencé", a rapporté à l'AFP M. Mourad Arifa, la trentaine, qui ignorait alors les personnes visées par ces jeunes.

"Ca a été très rapide, ça duré 5 à 10 minutes, il y a eu des jets d'objets, j'ai baissé mes rideaux métalliques pour pas que ma vitrine soit endommagée", ajoute-t-il.

Un client du bar, Daniel Chevallier, qui habite au 4e étage d'un immeuble surplombant le square où l'agression s'est produite, raconte la suite: "J'ai entendu des cris, je me suis mis à la fenêtre et j'ai vu des gens éparpillés dans le square qui se battaient, ça courrait partout, au début il y a plus de juifs que de noirs, puis d'autre noirs sont arrivés et le rapport de force s'est inversé, et les juifs sont partis, abandonnant un de leurs copains".

"Le seul qui est resté est un jeune juif tombé entre deux voitures, il a été frappé, un type lui a sauté à deux pieds dessus. Avec mon voisin à la fenêtre, on a crié plusieurs fois aux agresseurs d'arrêter, on a appelé les pompiers et les flics, les pompiers sont arrivés 10 minutes après, les flics 40 minutes après", ajoute ce colosse tatoué. Il précise que certains juifs portaient des kippas, d'autres non, que d'autres avaient des casques: "ils sont peut-être venus en scooter, on n'en sait rien".

Pour Mourad Arifa "c'est un règlement de compte entre petites bandes qui trafique du haschisch: je le sais", dit-il, "parce que je vends du papier à rouler les cigarettes aux membres des deux communautés, mais ils n'achètent jamais de tabac".

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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