Nicolas Sarkozy : l'Europe "inquiète", "il faut changer notre façon" de la construire
Ah ! Il ose dire ce qu'il pense et braver les élites mal pensantes dont certaines sont sous la coupe US, des taupes en quelque sorte. Il ne faut pas que Nicolas Sarkozy flanche même s'il se met à dos Barroso et cie... si les eurocrates continuent dans cette voie, il vaut mieux rester Français qu'entrer dans la ronde inique de l'Union. Alors oui, l'Europe inquiète, elle est inquiétante et qu'il mette les pieds dans le plat une bonne fois pour toutes, il fera peut-être remonter sa côte. Il sait très bien où sont les problèmes, il sait que la Commission ne tient nul compte des besoins de chaque pays et qu'elle brade au contraire aux trusts anglo-saxons nos entreprises. S'il continue sur cette voie, il risque y avoir des débats animés mais qu'il ne lâche pas un seul pouce de terrain.
Nicolas Sarkozy : l'Europe "inquiète", "il faut changer notre façon" de la construire
A la veille de la présidence française de l'Union européenne, le président français intervient sur France 3. "Il faut qu'on réfléchisse à comment on fait de cette Europe un moyen de protéger les Européens dans leur vie quotidienne", a-t-il déclaré. Sur le prix du pétrole, le président a réitéré son idée d'une baisse de la TVA. Enfin, il a proposé une fiscalité écologique, qui abaisserait la TVA à 5,5% sur les produits écologiques tels que les voitures propres.
Le président français Nicolas Sarkozy a appelé lundi 30 juin sur France 3, à la veille de la présidence française de l'Union européenne, "à changer profondément notre façon de construire l'Europe", en estimant que "l'Europe inquiète" aujourd'hui.
"Ca ne va pas du tout", a dit le président à la chaîne de télévision publique. "L'Europe inquiète et, pire je trouve que, peu à peu nos concitoyens se demandent si finalement l'échelon national n'est pas mieux à même de les protéger que l'échelon européen", a-t-il affirmé.
"C'est un retour en arrière et s'il y a retour en arrière, c'est qu'il y a eu erreur dans la façon de construire l'Europe", a-t-il poursuivi, ajoutant : "Il faut donc changer profondément notre façon de construire l'Europe".
Nicolas Sarkozy a fait valoir qu'on attendait "de l'Europe qu'elle protège les Européens contre les risques que fait peser la mondialisation, et c'est là que ça ne marche pas". "Il faut qu'on réfléchisse à comment on fait de cette Europe un moyen de protéger les Européens dans leur vie quotidienne", a-t-il plaidé.
TVA sur le pétrole
Nicolas Sarkozy a par ailleurs insisté sur la nécessité d'une baisse de la TVA sur le pétrole si le prix de l'or noir continue à grimper, malgré le refus opposé pour l'instant par les partenaires européens de la France.
Si en octobre prochain le prix du baril "a continué à augmenter", "s'il est à 175, 180, 200 dollars, on ne va pas continuer en plus à prendre 20% de fiscalité", a déclaré Nicolas Sarkozy.
Les 27 ont "refusé la décision que je souhaitais prendre tout de suite", a expliqué Nicolas Sarkozy.
"Mais ils ont accepté que, en tant que président de l'Union, je conduise avec la Commission (...) une étude sur le sujet pour prendre une décision en octobre", a-t-il rappelé.
Fiscalité écologie ?
Nicolas Sarkozy a également annoncé qu'il proposerait à ses partenaires européens que la TVA sur "tout ce qui est écologique", notamment les immeubles HQE (haute qualité environnementale) et les voitures propres, soit abaissée "à 5,5%".
"Je veux me battre pour qu'il y ait une fiscalité propre" en Europe, a déclaré le chef de l'Etat.
"C'est pas normal que quand vous achetez une voiture propre, elle coûte plus cher qu'une voiture sale. C'est pas normal que quand vous construisez un appartement ou une maison économe en énergie, ça vous coûte plus cher que quand vous construisez une maison qui n'est pas économe", a-t-il jugé.
"Donc je proposerai que tout ce qui est écologique, immeubles HQE" notamment, "ça soit à 5,5%", a lancé Nicolas Sarkozy.
"C'est un combat que je vais mener", a-t-il insisté, tout en reconnaissant que, comme sur la baisse de la TVA sur le disque espérée par la France, il ne comptait pas sur un aboutissement "avant la fin de la présidence française".
Sources Nouvel Observateur
Posté par Adriana Evangelizt