Peres: le dossier iranien sera traité sérieusement après la crise géorgienne

Publié le par Adriana EVANGELIZT




Peres: le dossier iranien sera traité sérieusement

 après la crise géorgienne


JERUSALEM - Le président israélien Shimon Peres a estimé mardi que le dossier du nucléaire iranien serait "traité à fond" par la communauté internationale après la résolution de la crise géorgienne.

"Le dossier iranien aura droit à un traitement de fond de la part de la communauté internationale lorsqu'une solution aura été trouvée à la crise géorgienne, sans doute d'ici un mois ou deux", a affirmé le président à la radio publique.

Shimon Peres a par ailleurs réaffirmé qu'il ne fallait "pas donner l'impression que la menace iranienne constituait un problème uniquement pour Israël".

Par ailleurs, la radio publique a annoncé qu'une réunion du cabinet de sécurité consacrée aux menaces iraniennes prévue mercredi avait été annulée pour des raisons qui n'ont pas été communiquées.

Interrogé par l'AFP, Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, s'est refusé à confirmer ou à démentir cette information.

Le chef du Likoud, le principal parti d'opposition de droite, Benjamin Netanyahu, a pour sa part prévenu à la radio que s'il revenait au pouvoir il mènerait "une politique beaucoup plus agressive et efficace contre le terrorisme et l'Iran".

Selon les sondages, M. Netanyahu est le candidat le mieux placé pour devenir Premier ministre si des élections anticipées avaient lieu au début de l'an prochain, à la suite de la démission annoncée de M. Olmert impliqué dans des affaires de corruption.

L'ancien ministre des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, lui aussi du Likoud, a affirmé qu'Israël devait se préparer à se "retrouver seul face à la menace iranienne" en utilisant l'exemple de la Géorgie.

"Le monde n'a pas bougé face à l'agressivité de la Russie", a-t-il souligné.

L'ancien vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh, qui mène une campagne en faveur d'une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, a lui aussi critiqué la communauté internationale.

"Le monde papote et pendant ce temps l'Iran se rapproche chaque jour de la bombe atomique", a affirmé cet ancien général qui a fondé un nouveau parti nommé "Israël fort".

"Nous allons perdre encore six mois avec les élections américaines", a-t-il poursuivi en estimant que les Israéliens ne "devaient se fier qu'à eux-mêmes", faisant allusion à la destruction par l'aviation israélienne de la centrale nucléaire irakienne d'Osirak en 1981.

Le président Peres s'était déclaré dimanche opposé à une option militaire contre l'Iran.

Lundi, le président de l'entreprise russe Atomstroïexport, Léonid Reznikov, a annoncé que le processus de démarrage du premier réacteur de la centrale de Bouchehr (sud de l'Iran) serait devenu "irréversible" d'ici à février 2009.

Au printemps dernier, cette société avait indiqué que la centrale nucléaire commencerait à fonctionner au plus tôt fin 2008.

Les pays occidentaux et Israël accusent l'Iran de poursuivre un programme nucléaire à objectif militaire sous couvert de programme civil. Téhéran dément et refuse de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, malgré trois résolutions accompagnées de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Israël considère l'Iran comme son ennemi juré, alors que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé à "rayer (l'Etat hébreu) de la carte".

Sources Romandie

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Sarkozy-Israel

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