Sarkozy incite au "retour volontaire"
Vu les primes accordées, il devrait y avoir pas mal de gens tentés de rentrer dans leur pays d'origine mais aussi beaucoup de fraude, nous supposons...
Sarkozy incite au "retour volontaire"
Nicolas Sarkozy a chargé les préfets d'inciter les clandestins dont les enfants sont scolarisés à un retour volontaire à la fin de l'année scolaire.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a demandé lundi 29 mai à tous les préfets d'informer les familles d'étrangers en situation irrégulière dont un enfant est scolarisé, des modalités possibles de "retour volontaire" à la fin de l'année scolaire.
Le ministre a précisément demandé aux préfets, réunis place Beauvau, de porter une attention particulière, en juin, aux étrangers en situation irrégulière dont un ou plusieurs enfants sont scolarisés".
Cela parce "qu'il est nécessaire que, de manière personnalisée, chacune de ces familles dispose de toute l'information utile pour choisir de retourner volontairement dans son pays d'origine lorsque l'année scolaire sera achevée", a précisé le ministre de l'Intérieur.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs prévenu les préfets qu'il attendait de chacun d'eux "une mobilisation sur ce dossier" des retours volontaires.
Une incitation financière
Le dispositif d'"aide au retour volontaire" est une incitation financière réservée aux immigrés qui décident de rentrer dans leurs pays d'origine.
"400 personnes ont bénéficié du nouveau dispositif (de retour volontaire) entre le 1er octobre (2005) et le 1er mai" 2006, a indiqué M. Sarkozy, qui a estimé qu'il s'agissait là d'"une amorce", mais que c'était "encore trop peu".
Le "pécule" de retour a été porté par Nicolas Sarkozy de 150 euros par personne à "2.000 euros pour un adulte seul, 3.500 euros pour un couple, auxquels s'ahoutent 1.000 euros par enfant mineur jusqu'au troisième, puis 500 euros par enfant" supplémentaire.
Les préfets ont pour tâche d'organiser leurs services "pour que les étrangers susceptibles d'en bénéficier se voient effectivement proposer l'aide au retour".
A ce titre, le ministère de l'Intérieur souhaite que les préfets veillent "à ce que l'aide au retour volontaire soit systématiquement proposée aux personnes déboutées du droit d'asile ainsi qu'aux familles d'étrangers en situation irrégulière" de sorte de "concentrer les efforts sur ces deux catégories".
Sources : Le Nouvel Observateur
Posté par Adriana Evangelizt