DDV vers le rebond ?

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Dominique de Villepin : vers le rebond ?

Invité de France 2, le Premier Ministre lance un vrai plan de communication témoignant de sa volonté de reprendre l'offensive.

Mis sérieusement en difficulté par la crise du CPE puis dans la foulée celle de Clearstream, Dominique de Villepin semble repartir à l'offensive.

Les faiblesses de la gauche créent des "fenêtres de tir" assez surprenantes. A droite, Nicolas Sarkozy incarne un profil présidentiel qui est celui d'une énergie libérale matinée de volontarisme sécuritaire. Sur ces volets, il est assez proche du pouvoir d'évocation de J. Chirac en 1988. C'est un bon positionnement de 1er tour mais pour le second ?

Pour s'émanciper de la relation présidentielle, Dominique de Villepin a besoin d'un statut de présidentiable. Il l'a perdu au printemps 2006. Mais pas définitivement peut-être ?

A ce jour, le "villepinisme" n'existe pas. Ses troupes parlementaires sont faibles. L'opinion publique n'est pas au rendez-vous. Ce positionnement est très inhabituel pour un Premier Ministre à un an de la présidentielle qui n'est ni présidentiable ni leader naturel de la majorité parlementaire.

Il ne lui reste que l'action pour partir à la reconquête de l'opinion. Si cette dernière lui accorde son soutien, beaucoup redeviendrait possible.
Sources : Exprimeo

Publié dans Le Ministre

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
<br /> Dominique-nique-nique<br /> <br /> <br /> Le brave docteur Coué s’est acquis une immortelle notoriété dès la fin du 19 ème siècle en vulgarisant auprès de ses patients l’auto persuasion. Il professait  : « tous les matins au réveil et tous les soirs répétez la phrases suivante : tous les jours à tous points de vue, je vais de mieux en mieux".<br /> C’était la découverte de l’effet placebo et il a fait des émules jusque dans le monde politique comme l’actualité de ce jour vient nous le rappeler. Lors d’une virée à Combs la ville, du chef du gouvernement notre premier ministre s’est fendu d’une formule qui fleurait bon son Raffarin. Digne successeur de ce dernier et héritier du brave docteur Coué, Dominique de Villepin nous a livré : « S'il y a des difficultés, il faut sourire. Ça permet d'effacer les difficultés. C'est là qu'on voit qu'on est de bonne humeur et ça change tout ».<br /> On ne reprochera pas à ce premier ministre de s’exprimer dans un jargon de technocrate : n’est pas Michel Rocard qui veut. On ne lui reprochera pas non plus de promettre la lune. La solution proposée par Villepin a le mérite de la simplicité, en plus c’est disponible et c’est bon marché.<br />  <br /> Et puis pour ceux qui ont connu les années 60, la méthode a un relent bon enfant. C’était l’époque du tub: Dominique-nique-nique,  fredonné sur toutes les lèvres. Sœur sourire, une dominicaine défroquée, en avait fait un succès mondial. On voit que notre Dominique à nous connaît ses classiques. La fin de l’histoire est plus triste : sœur Sourire a été rattrapée par le fisc et a perdu le sien pour toujours. Pourvu que l’histoire ne se répète pas !<br />  <br />
Répondre