Réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Le problème de l'ONU et du Conseil de Sécurité c'est que l'on perd son temps en parlotte et que ça urge. Il n'est pas normal de toute façon qu'une résolution soit bloquée par un veto même lorsque tout le monde est pour. Ca, c'est à revoir. Parce que de toute façon, on voit bien que tout a été étudié à l'ONU depuis le départ pour que les Etats-Unis y fassent la loi et qu'ils soutiennent même dans les pires cas, les crimes des dirigeants israéliens. C'est inacceptable. Rt l'on voit où ça nous mène aujourd'hui. Par contre, pour faire déguerpir la Syrie du Liban, là, ça n'a pas traîné.

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu sur le Liban

Le Conseil de sécurité de l'Onu a commencé dimanche matin ses discussions dans le cadre d'une réunion d'urgence sur le Liban après le bombardement israélien sur Cana au Liban sud.

Après de brèves consultations à huis clos, les diplomates sont passés dans la Chambre du Conseil pour entendre des dépositions du secrétaire général, Kofi Annan, et des ambassadeurs israélien et libanais, sur les derniers événements sur le terrain.

L'ambassadeur de France à l'Onu, Jean-Marc de La Sablière, qui a convoqué cette réunion en tant que président du Conseil ce mois-ci, a déclaré à la presse avant la rencontre, que le Conseil "se devait de réagir au drame de Cana".

Il a précisé que cette réunion, à la demande de M. Annan et du Premier ministre libanais Fouad Siniora, était essentiellement destinée à discuter du drame de Cana, qui a fait au moins 51 morts civils, dont près de la moitié d'enfants, suscitant de nombreuses réactions à travers le monde et des appels à l'ouverture d'une enquête.

Il n'a cependant pas exclu que le Conseil puisse commencer à discuter d'un projet de résolution mis en circulation par la France et demandant la cessation immédiate des hostilités au Proche-Orient.

Son homologue britannique, Emyr Jones Parry, a émis le souhait qu'une discussion sur un texte "comprenant un appel à une cessation immédiate des hostilités et jetant les bases politiques d'un réglement du conflit sur le long terme" se tienne "dans l'urgence, le plus tôt possible".

Le texte mis en circulation par la France appelle à une cessation immédiate des hostilités et détaille des mesures à prendre pour un cessez-le-feu durable, y compris le déploiement d'une force internationale, sous réserve de l'approbation des gouvernements libanais et israéliens et d'un accord de principe entre eux sur les principaux éléments d'un plan de règlement global de leur conflit.

Pour sa part, M. Annan a exprimé l'espoir que le Conseil "sera prêt à agir". "J'ai toujours demandé une cessation des hostilités", a-t-il dit à des journalistes. "Je vais souligner combien la situation est dangereuse, qu'on ne peut pas la laisser dégénérer et combien il est urgent que le Conseil agisse", a-t-il ajouté.

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LIBAN

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