Philippe Douste-Blazy à Beyrouth

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Et nous répétons encore que Mister Douste-Blazy est sans aucun doute le plus franc de tous les ministres... comme nous le disions ICI... ce qui fait qu'il est sur la sellette comme on dit et que l'on s'intéresse énormément à ce qu'il dit dans certaines officines israéliennes... toutes ses conférences et interviews sont soigneusement enregistrées... ICI... ICI... son interview sur Al jazeera... sur TF1... passé au crible et au peigne fin. C'est ainsi pour tous les politiques qui sont muselés et harcelés s'ils osent dire ce qu'ils pensent. Nous avons les preuves de ce que nous affirmons. La France est complètement infiltrée par des sionistes qui veillent à ce qui se dit sur Israël. Et qui le répètent à qui de droit. Et ensuite nos dirigeants se font tancer. Les représailles toujours les représailles. Le mémorendum de la France est même déjà en ligne, c'est dire que les nouvelles vont vite. Le bouche à oreille est très opérationnel. On peut même trouver ce qu'ils nomment "Combien ça va coûter ?", il s'agit du coût de la guerre à Israêl... qui dans l'immédiat a "la capacité de faire face au coût de ce conflit" mais pas un mot sur les milliards de destruction du Liban, ni sur les 500 morts, les milliers de victimes et dizaines de miliers de réfugiés. De l'égoïsme à l'état pur, comme d'habitude. C'est bien normal puisque ce sera encore la France qui paiera avec la communauté internationale comme elle paie en Palestine pour que cela soit détruit encore et encore... un cercle vicieux d'où il va bien falloir s'évader car ça commence à peser à la longue...

Liban : la France se démarque des Etats-Unis, Douste-Blazy à Beyrouth

La France, qui demande un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah, a dépêché dimanche soir le chef de sa diplomatie, Philippe Douste-Blazy, au Liban après avoir pris ses distances avec les Etats-Unis.

M. Douste-Blazy "sera dès demain (lundi) à Beyrouth pour contribuer à la recherche d'une solution" au conflit opposant Israël au Hezbollah, a annoncé le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Denis Simonneau, en précisant que son appareil avait "décollé pour Beyrouth via Chypre".

Ce nouveau déplacement du chef de la diplomatie française, qui s'était déjà rendu au Liban le 17 juillet, avec le Premier ministre Dominique de Villepin, et le 21 juillet, dans le cadre d'une tournée au Proche-Orient, montre la volonté de la France de peser de tout son poids dans la recherche d'une solution après avoir marqué sa différence avec Washington.

"Ce qui nous différencie de nos partenaires américains, c'est que nous demandons depuis le début la cessation immédiate des hostilités, seule condition pour qu'il y ait une négociation, puis un accord politique et donc un cessez-le-feu durable", a dit dimanche lors d'un point de presse M. Douste-Blazy.

Dans une interview au quotidien français Le Figaro de lundi, le ministre français a précisé qu'il se rendait à Beyrouth pour s'"entretenir avec le gouvernement libanais, le soutenir dans son action et voir comment nous pouvons suspendre immédiatement les opérations offensives et trouver les conditions d'un accord politique durable".

Les diplomates français ont fait circuler au Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution demandant la cessation immédiate des hostilités au Proche-Orient, après les bombardements israéliens dimanche matin sur le village de Cana, au Liban sud, qui ont fait au moins 52 civils dont 30 enfants.

"Notre plan représente une opportunité à saisir", a déclaré le ministre des Affaires étrangères au Figaro. Il a souligné qu'il ne fallait "pas s'interdire des contacts avec les autorités à Téhéran" mais qu'"il ne faut pas entrer dans des discussions avec la Syrie".

Le président Jacques Chirac a condamné le bombardement de Cana, en soulignant qu'il montrait "plus que jamais la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat".

De son côté, la chef de la diplomatie américaine Condoleezza Rice, qui a écourté dimanche une visite au Proche-Orient, a déclaré qu'il était "temps de parvenir à un cessez-le-feu", souhaitant qu'il intervienne "le plus tôt possible".

Elle n'a toutefois pas exigé que celui-ci soit immédiat, tandis que le Premier ministre israélien Ehud Olmert lui a demandé "de dix jours à deux semaines pour continuer l'opération", selon un responsable gouvernemental israélien.

La veille, M. Douste-Blazy avait vivement critiqué "les initiatives actuelles nombreuses au Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre en place une force multinationale dans la région, alors que le cesse-le-feu n'est pas décidé".

Vendredi, Washington et Londres avaient déclaré vouloir déployer "rapidement" une force internationale au Liban.

Le ministre français n'avait pas hésité à rappeler l'enlisement américain en Irak, en soulignant que "ce n'est pas par la force, par la spirale de la violence que l'on peut arriver à quoi que ce soit, nulle part, mais en particulier dans cet endroit du monde : l'exemple irakien l'a montré".

Un rappel d'autant plus frappant que la France, qui avait pris en 2003 la tête du front du refus à la guerre en Irak lancée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, a été soucieuse depuis de tourner la page, multipliant les gestes de bonne volonté et coopérant étroitement avec Washington sur le nucléaire iranien et la Syrie.

Face à Damas, soupçonnée d'être derrière l'assassinat en février 2005 du Premier ministre libanais Rafic Hariri, Paris et Washington ont parrainé l'adoption, en septembre 2004 par le Conseil de sécurité, de la résolution 1559 qui a permis le départ des troupes syriennes du Liban et appelé au démantèlement des milices.

Paris et Washington s'étaient également récemment rapprochés sur le conflit israélo-palestinien, grâce au retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, effectué en août 2005 sous pression américaine, et après la disparition du dirigeant palestinien Yasser Arafat en novembre 2004.

Sources : AFP

Posté par Samuel Roth et Adriana Evangelizt

Publié dans LIBAN

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