Rice a renoncé à aller à Beyrouth
Rice a renoncé à se rendre à Beyrouth mais franchement, qu'aurait-elle été y faire étant donné que c'est par la faute à son gouvernement que le Liban est pilonné chaque jour ? D'autant que l'armée israélienne a rejeté l'entière responsabilité de ce crime de guerre sur le Hezbollah. C'est comme en Palestine, tout est terroriste, les ponts, les routes, les maisons, les enfants, les femmes... innommable ! De surcroît, après avoir livré une première cargaison de bombes à lazer, voilà qu'une nouvelle fois, les avions américains ont fait escale en Ecosse ce week-end pour livrer des "matériel dangereux" à Israël.
Dans la nuit de Samedi à Dimanche, l'aviation israélienne a coupé la route internationale Beyrouth-Damas, fermant de facto la frontière entre le Liban et la Syrie. Une dépèche vient de tomber nous annoncant qu'ils ont aussi pilonné une ville frontalière syrienne sous prétexte que les roquettes seraient syriennes. Et leurs bombes, ne sont-elles pas made in USA ? Comme nous le disons ICI, nous pensons qu'ils vont aussi attaquer la Syrie dans les heures qui viennent. C'est pour cela qu'ils cherchent à gagner du temps. Et qu'ils se font livrer toutes ces bombes dont le trois quart sont prohibées et contiennent uranium appauvri et napalm. De surcroît, la marée noire ne cesse de s'étendre sur les côtes méditerranéenne menaçant gravement l'environnement naturel. Pauvre Liban. Pauvre Peuple. Si nous sommes solidaires des Israéliens, nous honnissons complètement ces dirigeants sionistes arrogants, cruels et méprisants. Nous n'éprouvons absolument aucune sympathie pour eux. Absolument aucune. Et tant que des gens comme ça seront à la tête de pays ou dans les gouvernements, que ce soit en Israël ou aux Etats-Unis, tant que le sionisme et le néo-conservatisme n'auront pas été éradiqués de la surface de la terre, nous vivrons toujours en sursis, c'est une certitude. Et les bombes qui pleuvent sur le Liban aujourd'hui pourront tomber sur nous demain, de la même manière si l'on ne va pas dans leur sens. C'est ainsi que sont les choses, ainsi que la Communauté internationale les a laissé s'instaurer au lieu d'assumer sa responsabilité notamment en ce qui concerne la Palestine. Nous en sommes certains, à cause de cela, la troisième guerre mondiale est à deux pas.
Plus de 50 civils tués au Liban sud, Rice renonce à aller à Beyrouth
Plus de 50 civils libanais, dont une majorité de femmes et d'enfants, ont péri dimanche matin dans le pilonnage par les forces israéliennes du village de Cana, faisant apparemment dérailler une mission de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, pour trouver une issue au conflit au Liban et la forçant à annuler une visite à Beyrouth.
"Je pense que ce qu'il est temps de faire, c'est de parvenir à un cessez-le-feu, nous devons en instaurer un", a déclaré Mme Rice à Jérusalem, ajoutant qu'elle voulait un cessez-le-feu "le plus tôt possible".
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a rejeté dimanche tout cessez-le-feu immédiat avec le Hezbollah, en dépit de la mort d'au moins 51 civils dans le bombardement de Cana, au Liban sud. L'Etat hébreu mène depuis le 12 juillet une offensive au Liban pour neutraliser les forces du parti chiite libanais Hezbollah. Après le drame de Cana, cette offensive a déjà coûté la vie à 506 personnes au Liban, dans leur immense majorité des civils, dont de très nombreux enfants.
Mme Rice a indiqué qu'elle avait annulé une visite à Beyrouth afin de poursuivre ses discussions en Israël. "Mon travail pour le cessez-le-feu se passe vraiment ici (à Jérusalem) aujourd'hui", a-t-elle dit. Un peu plus tôt, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, avait rappelé que l'Etat hébreu comptait bien poursuivre son offensive, en déclarant qu'Israël n'était "pas pressé de parvenir à un cessez-le-feu".
Réagissant immédiatement à la tragédie de Cana, le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a affirmé de manière très ferme qu'il n'y avait "pas de place pour des dicussions en cette triste journée", excluant de facto toute visite de Mme Rice à Beyrouth. Dans une allocution télévisée, M. Siniora, ému et contenant à peine sa colère, avait aussi dénoncé "les criminels de guerre israéliens" et exigé "un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, ainsi qu'une enquête internationale sur les massacres israéliens au Liban".
Le pape Benoît XVI a lui aussi demandé dimanche un cessez-le-feu "immédiat", afin, a-t-il dit, de pouvoir construire "à travers le dialogue, une cohabitation stable et durable" au Proche-Orient.
Depuis le début du conflit, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, les deux principaux alliés d'Israël, soutiennent l'Etat hébreu dans son refus d'un cessez-le-feu immédiat, qui, d'après eux, garantirait une reprise ultérieure de la violence. Confirmant le risque d'une escalade, le Hezbollah a averti Israël qu'il "assumera les conséquences de ses massacres, à Cana et ailleurs" et que "cet horrible massacre, comme d'autres, ne restera pas impuni". Le bilan provisoire du bombardement de Cana était d'au moins 51 personnes, dont 25 enfants.
Il s'agit de la frappe la plus meurtrière depuis le début de l'offensive israélienne contre le Hezbollah, une formation intégriste soutenue par la Syrie et l'Iran. Ce bilan risquait toutefois de s'alourdir, certaines personnes étant encore ensevelies sous les décombres. Cana a été totalement dévasté par les frappes israéliennes, qui ont commencé avant l'aube, le pilonnage par air, mer et terre ayant duré deux heures, selon la police. Les cibles se trouvaient dans trois zones, à l'entrée, au centre et sur un flanc du village.
L'armée israélienne a rejeté l'entière responsabilité de la tragédie sur le Hezbollah, en affirmant que la milice du parti chiite "(utilisait) le village de Cana comme base de tirs de roquettes". "C'est lui qui est responsable si le secteur est devenu une zone de combats", a déclaré un porte-parole militaire. Il a indiqué que Tsahal avait averti les habitants "depuis plusieurs jours" qu'ils devaient quitter la zone et que "la plupart l'ont fait". Pour sa part, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a exprimé ses "regrets pour la mort de civils innocents". A Beyrouth, des manifestants en colère ont saccagé la "Maison de l'Onu", siège de l'organisation internationale, avant que des milliers de personnes se réunissent dans le centre de la capitale pour dénoncer le bombardement de Cana. Cana avait déjà été frappé par une tragédie similaire il y a plus de dix ans, le 18 avril 1996, lorsque 105 civils avaient été tués dans un bombardement israélien lors de l'opération "Raisins de la colère", qui visait déjà le Hezbollah.
Les condamnations internationales unanimes de ce drame avaient alors contraint Israël à stopper cette opération. Mais le contexte est aujourd'hui différent, comme le montre la déclaration faite par M. Olmert à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
"Israël n'est pas pressé de parvenir à un cessez-le-feu avant que nous arrivions au point où nous pourrons dire que nous avons atteint les principaux objectifs que nous nous sommes fixés", a-t-il dit. Les deux principaux objectifs de l'offensive israélienne consistent à éloigner le Hezbollah de la frontière et à le désarmer pour l'empêcher de tirer des roquettes ou des missiles sur le territoire israélien. Le Hezbollah a de nouveau tiré dimanche matin une quinzaine de roquettes sur le nord d'Israël, selon l'armée israélienne.
Depuis le début du conflit, quelque 1.800 roquettes du Hezbollah se sont abattues sur le nord d'Israël. Samedi, le leader du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a menacé Israël de prendre pour cible les villes du centre du pays. En Israël, 18 civils ont été tués par ces roquettes depuis le 12 juillet, alors que 33 militaires sont morts dans le cadre de l'offensive israélienne au Liban.
L'offensive israélienne a été provoquée par la capture par le Hezbollah, le 12 juillet, de deux soldats de Tsahal du côté israélien de la frontière. Arrivée samedi en Israël, Mme Rice s'est entretenue dimanche avec son homologue Tzipi Livni, après un premier entretien samedi soir avec M. Olmert qui avait porté, selon la radio publique israélienne, sur l'aide humanitaire pour le Liban et le déploiement d'une force internationale. Mais le calendrier de mise en place d'un cessez-le-feu n'avait pas été évoqué, d'après la radio. Ailleurs au Liban sud, de violents combats entre soldats israéliens et combattants du Hezbollah ont éclaté dimanche matin près du village libanais de Taïbé, à la frontière avec Israël, selon la police libanaise.
Par ailleurs, des frappes israéliennes, dans la nuit de samedi à dimanche, ont coupé la route internationale Beyrouth-Damas, fermant de facto la frontière entre le Liban et la Syrie. Le conflit a fait plus de 800.000 déplacés au Liban et entraîné l'évacuation de ce pays de dizaines de milliers d'étrangers. Parallèlement, l'armée israélienne mène depuis le 28 juin une opération dans la bande de Gaza pour retrouver un soldat capturé par des groupes palestiniens. 147 Palestiniens ont été tués depuis le début de cette offensive. A Gaza, le mouvement islamiste Hamas, qui dirige le gouvernement palestinien, a averti Israël que "toutes les options (étaient) ouvertes pour les résistances palestinienne et libanaise pour répondre à ce crime terroriste" de Cana.
Sources : AFP
POsté par Adriana Evangelizt