Hollande accuse Chirac se de protéger en nommant des proches

Publié le par Adriana EVANGELIZT

C'est un vrai Parrain, ce Jacques Chirac... on lui donnerait le bon dieu sans confession, comme disait ma grand-mère, mais question magouille et truandage, il en connaît un rayon...

Hollande accuse Chirac de se protéger en nommant des proches

 

 

 

- François Hollande accuse le président Jacques Chirac d'utiliser à des fins personnelles l'attribution de certains postes pour "se protéger des éventuelles poursuites judiciaires qui pourraient être engagés à son endroit" après son mandat présidentiel.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste réagissait à la candidature de Laurent Le Mesle, un proche de Jacques Chirac, au poste de procureur général de Paris en remplacement d'Yves Bot.

Plusieurs candidats sont en lice pour ce poste de premier plan, qui devrait être attribué le 6 octobre par décret en Conseil des ministres.

"Dans cette fin de règne, on voit resurgir des pratiques que l'on pensait abandonnées. La première pratique, c'est, pour le président sortant, de se protéger des éventuelles poursuites judiciaires qui pourraient être engagées à son endroit", a dit François Hollande sur les ondes de France Info.

"Il y a là comme une utilisation par l'Etat de nominations à des fins de protection ou du chef de l'Etat ou des intérêts de l'UMP", a-t-il estimé.

"Je crois qu'on ne peut pas l'accepter. L'opposition fera, dans le respect des principes de la République, toutes les interventions nécessaires pour qu'il n'y ait pas une utilisation privative des nominations", a dit François Hollande pour qui "il y a un risque pour Jacques Chirac (...) d'être rattrapé par les emplois fictifs de la Ville de Paris".

Samedi, le président de l'Union syndicale des magistrats (USM) avait jugé "choquante" cette candidature, appuyée la veille par le ministre de la Justice Pascal Clément. Laurent Le Mesle, ex-conseiller judiciaire de Jacques Chirac, est actuellement directeur de cabinet du Garde des Sceaux.

"Cette nomination est choquante", s'indignait Dominique Barella, président de l'USM, dans un entretien à Libération. Il dénonçait un "problème" lié à l'"extrême proximité" de Laurent Le Mesle avec le garde des Sceaux et "surtout" le président Jacques Chirac.

"L'immunité accordée au chef de l'Etat par la Cour de cassation cessera à la fin de son mandat. A compter de cette date, le citoyen Jacques Chirac pourra être entendu comme témoin, témoin assisté ou mis en examen par le juge chargé de l'affaire des HLM de Paris", a-t-il dit.

"Et qui sera chargé de réenclencher et de suivre cette procédure qui le vise ?", a demandé le syndicaliste, avant de répondre: "son ancien conseiller, qu'il aura lui-même nommé à ce poste de procureur général en Conseil des ministres, par décret".

Sources : Boursier com

Publié dans JACQUES CHIRAC

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article