Sarkozy reçu par Bush à la Maison-Blanche
Il doit être content Sarko, il a serré la paluche à Bush. Sarko qui VEUT -un mot qu'il emploi souvent- et ce que Sarko VEUT, il croit que le Peuple Français le veut aussi. Il ne faut pas qu'il se méprenne, nous n'avons rien, absolument rien contre le Peuple Américain... nous avons même des amis Américains sis à Washington, San Francisco, Los Angeles, Miami et ailleurs encore... nous n'aimons ni les néo-conservateurs ni leur théorie ou doctrine qui détruit le Moyen-Orient ni les lobbys sionistes qui règnent au Congrès et par là même sur le monde... nous ne confondons pas tout. Nous comprenons bien que Sarko soit dans son élément là-bas mais son monde n'est pas le nôtre. Nous, nous sommes avec le Peuple, pas avec les envahisseurs et les colonisateurs. Ne mélangeons pas tout.
Nicolas Sarkozy reçu par George Bush à la Maison Blanche
Le numéro deux du gouvernement français, Nicolas Sarkozy, un des candidats probables à l'élection présidentielle de 2007, a rencontré mardi à la Maison Blanche le président George W. Bush et a dit vouloir rebâtir la relation entre la France et les Etats-Unis.
M. Sarkozy a discuté avec M. Bush dans le bureau du conseiller national à la sécurité Stephen Hadley, a précisé la délégation du ministre français. Le président américain "a remercié le ministre pour le solide soutien de la France dans la lutte contre le terrorisme", a précisé pour sa part un porte-parole de M. Hadley, Frederick Jones. L'entretien, selon les sources, a duré entre 25 et 35 minutes.
M. Sarkozy, qui a effectué une visite de quatre jours aux Etats-Unis en tant que ministre de l'Intérieur, a également rencontré la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le secrétaire à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, et discuté avec deux sénateurs influents, Barack Obama et John McCain. La rencontre avec Mme Rice a duré près d'une heure et a porté sur le terrorisme, l'Irak, l'Iran, le Proche-Orient, les relations transatlantiques et la Russie, a indiqué la délégation française.
Après un déplacement à Bruxelles il y a quelques jours, ces multiples entretiens aux Etats-Unis sont un moyen pour M. Sarkozy de travailler sa stature internationale à moins de huit mois de l'élection présidentielle en France.
"Je suis convaincu que nos relations souffrent de trop d'incompréhensions causées par un manque de dialogue et parfois par un poil de mauvaise foi. Je ne veux pas chercher de coupable, je veux trouver des solutions. Je veux que nous rebâtissions la relation transatlantique", a dit plus tôt le ministre français dans un discours, qui ressemblait à un programme de politique étrangère, devant la Fondation franco-américaine à Washington.
Nicolas Sarkozy a estimé que la crise en 2003 entre la France et les Etats-Unis sur la guerre en Irak était la plus grave depuis 1966 et le départ des forces américaines des bases de l'Otan en France. "Je crois que nous commençons à surmonter cette crise", a-t-il affirmé. "Mais il est juste de dire que cette crise a provoqué une réapparition dans chacun de nos pays de beaucoup d'idées fausses colportées sur nos deux peuples", a-t-il ajouté.
Le ministre français a répété son attachement particulier pour les Américains et les Etats-Unis: "Je ne suis pas un lâche (...) je suis fier de cette amitié (...) je la revendique". Concernant la crise sur le nucléaire iranien, le numéro deux du gouvernement français a affirmé qu'il fallait "laisser toutes les options ouvertes pour que la diplomatie puisse se déployer".
Il a proposé de "créer, sous l'égide de l'AIEA (Agence internationale à l'énergie atomique), une Banque mondiale du combustible nucléaire" qui "garantirait la livraison de combustible nucléaire civil ainsi que le retraitement des matières fissiles à tous les Etats désireux de développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, mais qui naturellement renonceraient à l'option nucléaire militaire".
Le ministre français a rappelé qu'il était un "ami" d'Israël. "Israël avait le droit, j'allais dire le devoir, de se défendre et de défendre ses citoyens", a-t-il estimé, en référence au conflit au Liban cet été. "Tous les amis d'Israël doivent dire à Israël: +nous sommes à vos côtés, mais ayez la réaction appropriée, pas la réaction disproportionnée+", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a également estimé qu'il y avait "maintenant urgence à agir pour que le Darfour ne reste pas une page honteuse de notre histoire parce que notre indifférence, notre aveuglement, notre manque de courage (...) nous auraient fait détourner le regard du premier crime contre l'Humanité du 21e siècle".
Sources : AFP