Sarko défend son texte sur la prévention de la délinquance

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Pour ne pas qu'il y ait de délinquants, il faut éduquer les parents... quand on voit le drame qui est survenu où trois adolescentes en violent une quatrième avec un cintre après l'avoir battue et brûlée avec des cigarettes, il y a un sérieux problème. Et la répression n'y changera rien. Il faut prendre le problème à la racine. Et la racine ce sont les parents dont certains sont incapables de s'occuper d'enfants.  Incapables.

Sarkozy défend son texte sur la prévention de la délinquance

Ce texte, la dernière grande loi du ministre de l'Intérieur avant la présidentielle de 2007, est vivement critiqué par la gauche qui dénonce un texte de "pur affichage" et par des associations de réinsertion et d'aide à l'enfance.

Nicolas Sarkozy a affirmé à maintes reprises qu'il s'agissait d'un texte "équilibré" visant à doter pour la première fois la France d'une "politique globale de prévention."

Mais pour le Parti socialiste, ce projet s'inscrit dans la continuité de la "politique inefficace et néfaste" du ministre, ignore en réalité la prévention et organise "une défausse générale de l'Etat sur le maires".

"Les lois Sarkozy passent, mais la violence continue et s'aggrave", assure le PS dans un communiqué.

Des associations estiment de leur côté que ce texte aboutira à la "stigmatisation des personnes en situation d'exlusion" et fustigent en particulier la mesure permettant l'hospitalisation de personnes sans leur consentement.

Mais Rachida Dati, la conseillère du ministre sur ce dossier, assure dans Le Figaro mercredi que "les mesures les plus répressives ont disparu au fil des réunions préparatoires" de la commission des lois du Sénat.

REPONSE "RAPIDE" ET "EFFICACE"

Ségolène Royal, la présidentiable socialiste favorite des sondages, a repris à son compte certaines innovations du texte comme les "stages de parentalité" ou l'"éloignement des mineurs dans des internats adaptés", affirme-t-on à l'UMP.

Les débats dureront jusqu'au 22 septembre au Sénat avant de se poursuivre à l'Assemblée nationale.

Le projet de Nicolas Sarkozy procède à une nouvelle réforme - la quatrième en quatre ans, déplorent ses opposants - de l'ordonnance de 1945 sur les mineurs, avec une nouvelle série de mesures socio-éducatives.

De même, la loi de 1970 sur les stupéfiants est remaniée de façon à ce que l'usage de la drogue, même s'il reste un délit, ne soit plus réprimé par une procédure classique mais par une ordonnance pénale.

Le texte élargit la gamme des sanctions encourues par les mineurs pour offrir une réponse "proportionnée", "rapide" et "efficace" aux actes de délinquance. Il institue notamment une "présentation immédiate" au tribunal pour enfants des jeunes de 16 à 18 ans.

Le maire, placé à la tête d'un "conseil pour les droits et devoirs des familles" dans les villes de plus de 10.000 habitants, deviendra le maître d'oeuvre de cette politique de prévention.

Il pourra proposer un accompagnement aux parents et, en cas d'infraction, demander une mise sous tutelle des allocations familiales.

Sources : L'Express

Posté par Adriana Evangelizt

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