Sarkozy annonce sa candidature
Il annonce sa candidature alors que ça fait des mois et des mois qu'il ne fait que ça. Alors nous redisons que nous sommes contre le vote Internet car il y a de gros risques de fraude, vu que Sarkozy tient tout l'appareil d'état. Et s'il ne veut pas quitter le gouvernement, c'est pour cette raison.
Nicolas Sarkozy annonce sa candidature
à la présidentielle
Nicolas Sarkozy se déclare candidat à la présidentielle dans une interview à la presse régionale, proposant "une autre vision de la France", et "une rupture tranquille", à cinq mois de l'élection phare de la Vème République.
"J'ai l'ambition de créer une nouvelle relation avec les Français qui repose sur deux mots: la confiance et le respect", ajoute-t-il dans un entretien à paraître jeudi dans toute la presse quotidienne régionale et départementale, touchant environ 18,5 millions de lecteurs. Le président de l'UMP met ainsi fin à un faux suspense qui durait depuis plusieurs jours.
A la question +Etes-vous candidat à l'élection présidentielle?+, M. Sarkozy affirme: "Ma réponse est oui", dans cet entretien mis en ligne dès mercredi soir par le quotidien Libération sur son site internet. "J'ai l'ambition de créer une nouvelle relation avec les Français qui repose sur deux mots: confiance et respect, confiance en la parole donnée et respect de chaque Français pris individuellement", affirme le candidat.
Nicolas Sarkozy continue de revendiquer la "rupture", mais "une rupture tranquille", un slogan qui rappelle la fameuse "Force tranquille" de François Mitterrand. Le ministre de l'Intérieur estime également qu'il est "trop tôt" pour dire quand il quittera le gouvernement. "En tout état de cause, je ne serai plus ministre au moment de l'élection", a-t-il toutefois ajouté.
Faisant allusion au leitmotiv de Ségolène Royal, sa rivale pour 2007, qu'une majorité de Français, selon un sondage, veut voir face à lui au second tour de l'élection, il a affirmé: "l'orde juste, c'est juste de l'ordre. Je veux que l'avenir redevienne une promesse, et cesse d'être une menace".
La décision de M. Sarkozy "est un acte personnel lourd" et "une décision importante", a réagi Dominique de Villepin sur Europe 1. Le Premier ministre a jugé "très important" de prendre en compte le fait qu'une élection présidentielle se joue "dans la durée". "Partir trop vite, c'est le risque de lasser", a-t-il insisté, avant de lâcher un énigmatique: "moi j'ai appris à être patient".
"C'est un événement" qui "mérite le respect", a pour sa part affirmé son prédécesseur à Matignon, Jean-Pierre Raffarin.
Au contraire, pour le porte-parole de Ségolène Royal, Gilles Savary, il s'agit d'un "spectaculaire non-évènement".
Jeudi soir sur France 2, lors de l'émission "A vous de juger", M. Sarkozy développera les "quatre thèmes" majeurs qu'il déclinera tout au long de sa campagne: sécurité, immigration, pouvoir d'achat, éducation. Avant d'être officiellement candidat, reste encore à M. Sarkozy à franchir une étape: être celui que les plus de 300.000 adhérents de son parti désigneront pour être leur champion en 2007.
Un vote par internet pour départager les éventuels candidats sera organisé durant une dizaine de jours, avec clôture du scrutin le 14 janvier, date du congrès du parti. Mais là encore, il s'agit d'un faux suspense, M. Sarkozy restant, de sondage en sondage, la personnalité préférée des électeurs de droite. La seule inconnue est de savoir si M. Sarkozy aura des challengers.
Michèle Alliot-Marie, qui défend des "convictions gaullistes", s'est donnée jusqu'au 31 décembre, date de la clôture de dépôt des candidatures, pour décider d'y aller ou pas.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt