MAM laisse le champ libre à Sarkozy sans renoncer
Voilà une bonne nouvelle, si elle se concrétise. Car, il faut le dire, nous sommes fort dubitatifs sur les candidats potentiels qui sont imposés à notre horizon et sur leur vision de la politique de la France. Fort dubitatifs à tel point qu'ayant sondé l'environnement, si rien d'autre n'est proposé au Peuple, il y aura beaucoup de votes blancs mais aussi beaucoup de voix qui iront à... Le Pen. Ce dernier semblant moins dangereux que Sarkozy d'après certains commentaires. Que MAM prouve qu'elle n'est pas "l'idiote utile du sarkozysme"... qu'elle montre son "gaullisme"... qu'elle montre qu'elle n'a pas trahi la République, elle... la liste est longue, par contre, de ceux qui en choisissant Sarkozy ont sali l'honneur et l'esprit français. Le vote électronique -auquel nous ne faisons pas confiance- de l'UMP est une chose mais que représentent 300 000 adhérents sur des milliions d'électeurs potentiels ? Nous publierons l'article de Sud-Ouest dès qu'il paraîtra... en piste MAM !
Présidentielle: Alliot-Marie laisse le champ libre
à Sarkozy à l'UMP, sans pour autant renoncer
Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, 60 ans, a renoncé à entrer dans la compétition interne de l'UMP pour 2007, laissant le champ libre à Nicolas Sarkozy, mais elle réfléchit néanmoins à une candidature indépendante.
Cette proche de Jacques Chirac a affirmé avoir "très envie" d'une telle candidature à l'élection présidentielle, dans une interview à Sud Ouest à paraître jeudi.
Dans cet entretien au quotidien de la région dont elle est l'élue, "MAM" indique qu'elle n'est pas "candidate au soutien financier et logistique de l'UMP".
Cette déclaration intervient à trois jours de la clôture des candidatures UMP (31 décembre à minuit), qui ont donc donc toutes chances de se résumer à celle de Nicolas Sarkozy.
Mme Alliot-Marie a pris acte de la position hyper-dominante de M. Sarkozy auprès des 327.000 adhérents de l'UMP: "ce que je constate aujourd'hui, c'est qu'au sein de l'UMP, les nouveaux membres notamment ont souhaité adhérer pour soutenir une candidature de Nicolas Sarkozy. Il ne s'agit pas pour moi de semer le trouble. Je ne demande donc rien", précise la ministre.
Cependant, elle ne jette pas l'éponge, soutenant qu'elle pourrait être candidate, hors parti. Mieux: "j'en ai très envie", dit-elle.
Elle se garde ainsi d'un ralliement à M. Sarkozy, sur le modèle de ceux des ex-Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.
Elle maintient un certain suspense qu'elle s'engage à lever avant le congrès de l'UMP, le 14 janvier à Paris, qui devrait voir le sacre de Nicolas Sarkozy.
L'UMP, contrairement au parti socialiste, n'investit pas de candidat. Ses adhérents sont invités à désigner par vote (électronique) celui ou celle qui sera soutenu par le parti et bénéficiera de sa puissance logistique et financière.
Pour MAM, cependant, la présidentielle est, comme l'avait défini de Gaulle, "la rencontre d'un homme et d'un peuple".
Elle va donc "réfléchir" à une candidature en consultant les membres de son association, Le Chêne, club de pensée créé fin octobre pour affirmer ses "convictions gaullistes", ainsi que les parlementaires - au premier chef, son compagnon, le député des Hauts-de-Seine Patrick Ollier - et "des personnalités de l'UMP". "Après je dirai si je suis ou non candidate", a-t-elle affirmé.
Xavier Bertrand, ministre de la Santé fraîchement rallié à Nicolas Sarkozy, dont il devrait être un porte-parole de campagne, ne croit pas qu'elle ira jusqu'au bout: "Je ne peux imaginer qu'elle puisse faire cela. Il n'y a pas d'espace politique pour deux candidats issus de l'UMP au 1er tour de l'élection présidentielle (...) Il faut que l'esprit de responsabilité l'emporte. Ce message d'union s'adresse à tous, s'impose à tous", a martelé M. Bertrand, sur BFM.
Mais "ce qui m'intéresse, c'est de savoir comment faire gagner ma famille politique et mes convictions. C'est pourquoi il était important qu'il puisse y avoir un débat d'idées montrant que notre famille politique est riche de sa diversité. Ceci a été fait, notamment grâce aux forums", a affirmé Mme Alliot-Marie.
Les trois forums pré-électoraux de l'UMP avaient été organisés dans la foulée de ceux - salués par l'opinion publique - du PS et qui ont abouti à l'élection haut la main de Ségolène Royal comme candidate en 2007.
Première française présidente d'un grand parti (l'ex-RPR) et ministre de la Défense, MAM reste donc en piste. Quitte, comme elle le disait le 7 décembre "à prendre des coups".
SourcesAFP
Posté par Adriana Evangelizt