SARKOZY LE LIBERALISTE REPRESSIF

Publié le par Adriana EVANGELIZT

LE LIBERALISTE REPRESSIF

 

 

Les trop nombreuses apparitions intempestives de Nicholas Sarkozy commencent sérieusement à nous devenir indigestes. Sans compter que le bonhomme est loin de nous paraître sympathique. Qu’il se le dise, il n’est pas Robert Redfort. Il ne possède ni le charme, ni le charisme, ni la douceur innée qui émane du séduisant acteur. Sarkozy c’est « je fonce comme un taureau… » méthode bull-dozer du style « je débarque avec mes gros sabots »… « je dis ce que j’ai envie de dire, je n’écoute personne d’autre que moi et j’ai, bien sûr, toujours raison ! » et il se figure peut-être que c’est avec ce genre d’arguments autoritaires qu’il va faire battre le cœur du populo. Car, avons-nous lu sur un quotidien « la façon de mettre les pieds dans le plat de Sarkozy plaît au peuple ». De quel peuple s’agit-il ? Serait-il question d’une certaine frange d’électeurs d’extrême droite pour qui il est la seconde personnalité préférée, après Le Pen bien sûr ?

Il y a plusieurs choses qui nous dérangent profondément en Sarkozy, c’est son arrogance, sa violence, son étroitesse d’esprit, son excessivité virulente dans sa façon de s’exprimer, sa vision manichéenne de l’humain et sa tendance à la répression. Et nous ne passerons pas sous silence, l’ambition qui le taraude et le dévore… ce feu intérieur qui, mal employé, peut s’avérer être l’ennemi de celui qui ne le canalise pas. Et c’est bien ce qui pend au nez de cet individu s’il continue sur sa lancée. Car en l’observant bien, il émane de lui quelque chose de maléfique et d’assez effrayant. Il possède une âme destructrice qui le brûle jusqu’au vertige. Il ferait un bon despote, un bon dictateur… la sécurité d’abord. Des flics à tous les coins de rue, des barrages sur toutes les routes de France… de plus en plus de prisons et à la moindre incartade, au trou ! Voilà la politique de Sarkozy. Lui, il tiendrait la France d’une poigne de fer et tous ceux qui n’iraient pas dans sa pensée auraient juste le droit de la boucler et pour ce faire, il irait bien sûr jusqu’à les embastiller. Charmant programme qui nous fait douter de sa longévité dans l’actuel gouvernement. Il va sûrement y avoir des « cris et des grincements de dents » et l’hypothétique couple Villepin-Sarkozy risque fort en pâtir d’ici quelques jours… l’idylle aura été de courte durée. Et on le comprend aisément d’ailleurs.

Car franchement qui supporterait ce personnage si sûr de lui, si arrogant, si imbu de sa personne et de ses prérogatives ? Qui, à part bien sûr ceux qui lui ressemblent. A trop vouloir faire de zèle, il est en train de montrer une image de lui qui ne plaît pas aux gauchisants évidemment mais même les gens de droite sensés commencent sérieusement à se poser des questions quant à sa santé mentale. Nous espérons fortement que sa femme enregistre les émissions lorsqu’il passe à la télé et qu’il puisse ainsi jouir du spectacle qu’il offre. Parce que franchement, une question nous vient à l’esprit : Pour qui se prend-il ? Oui, pour qui se prend-il pour ridiculiser toutes les institutions comme il le fait et pour remettre en cause les fondements même de notre nation ? Il y a là quelque chose qui nous dépasse et heureusement que le ridicule ne tue pas…

Quant à monopoliser les écrans comme il le fait, nous sommes à saturation. A tel point que dès que nous voyons apparaître sa tête, nous zappons. Au bout du compte, la rengaine est toujours la même. Sous prétexte d’apporter la sécurité aux citoyens, ils les enferment dans un appareil sécuritaire aussi étouffants qu’une chape de plomb. La France va bientôt ressembler aux Etats-Unis dont il est le satellite. Peu à peu s’installe un état de non-droit où le citoyen ordinaire est criminalisé.«Alors que le "monde d’en-haut" bénéficie d’une impunité sans limite pour ses crimes financiers, économiques, écologiques ou sociaux, le "monde d’en-bas" est soumis à un contrôle incessant et à une répression disproportionnée par rapports aux actes. »

Nous nous permettons de glisser ci-dessous quelques extraits de textes de l’excellent site LES MAÎTRES DU MONDE qui nous en apprend beaucoup sur les méthodes sarkoziennes… et qui nous met immédiatement en alerte... Attention Danger... voir les liens en bas…

Adriana EVANGELIZT


« Nicolas Sarkozy défend les mêmes orientations politiques que George W. Bush : réduction des libertés au nom de la sécurité, accroissement de la répression policière, exaltation du patriotisme, communautarisme et discrimination positive, ultra-libéralisme économique, et retour de la religion dans la politique. Et lorsque Nicolas Sarkozy aura abattu toutes ses cartes, il prônera comme Bush une politique étrangère basée sur la guerre.

Comme Bush, Nicolas Sarkozy a une vision du monde totalement binaire, dans laquelle les choses ne peuvent être que noires ou blanches, bonnes ou mauvaises. Cette logique ne laisse aucune place au dialogue ou a la concertation, toute opposition étant définie comme représentant "le mal".

Nicolas Sarkozy utilise les mêmes méthodes de propagande et de manipulation que Bush : instrumentalisation de la peur, populisme, discours basés sur un nombre très réduit d’idées simples mais martelées des centaines de fois, conformément au principe énoncé par Goebbels, ministre de la propagande d’Hitler: "Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croieront".
Comme Bush, Nicolas Sarkozy a compris que les imbéciles et les incultes sont majoritaires parmi les électeurs, et que celui qui peut réunir leurs suffrages est assuré d’être élu. Et pour obtenir l’adhésion de cette majorité, les idées simples sont plus efficaces que les arguments complexes. »

« Avec les lois Perben et les méthodes policières instituées par Nicolas Sarkozy, on assiste en France comme aux Etats-Unis à l’émergence d’un nouveau régime politique: le "libéral-fascisme.

Toujours plus de liberté pour les entreprises, toujours plus de répression pour les citoyens.

Les Etats-Unis et la France sont les deux pays occidentaux les plus avancés dans ce qui est la tendance politique émergente du 21è siècle : le libéral-fascisme, combinaison du néo-libéralisme et du fascisme…

Le libéral-fascisme consiste à accorder toujours plus de liberté aux entreprises (base du libéralisme) et toujours moins de liberté aux citoyens (base du fascisme).

Le libéral-fascisme revient à accorder l’impunité aux élites dirigeantes, et simultanément, à augmenter le contrôle et la répression envers les citoyens ordinaires, en leur appliquant le principe de la « tolérance zéro ».

Bush et Sarkozy ont en commun l’adhésion au libéralisme économique, l’intolérance envers les opinons différentes de la leur, l’utilisation sans scrupules de la propagande et du populisme, et le mépris des libertés individuelles et des droits de l’homme. Ils partagent aussi la même stratégie centrale : instrumentaliser la peur pour justifier la réduction des libertés. Pour susciter la peur, les "libéral-fascistes" ont besoin de désigner un ennemi. Au besoin, ils apportent une aide occulte à cet ennemi. Et si cet ennemi n’existe pas encore, ils le créent de toutes pièces, ou ils en exagèrent les capacités de nuisance. Saddam Hussein ou Ben Laden pour les Etats-Unis, la délinquance et les auteurs d’infractions routières pour Sarkozy (en attendant mieux).

Travail, Famille Patrie

Lors de son discours d’investiture à la présidence de son parti le 28 novembre 2004, Nicolas Sarkozy s’est clairement positionné très à droite, annonçant son intention de bâtir un projet politique pour "la France du travail". Il a ainsi dénoncé "l’égalitarisme" et souhaité que "la France du travail" soit "au coeur de toutes les politiques".

Sur un ton agressif et devant des militants fanatisés, ponctuant ses envolées de la formule "je veux", le nouveau président de l’UMP a affirmé sa volonté de faire "renaître" les "valeurs essentielles" du "respect", du "travail", et de la "patrie". Des mots qui ont été omniprésents dans son discours.

Tout au long de son intervention, Nicolas Sarkozy a aussi martelé le mot "réussir". "Ce qu’il nous faut maintenant, c’est redonner à la France et aux Français le goût de réussir et de la réussite", a déclaré le nouveau président de l’UMP, pour qui le bonheur semble donc se limiter à la réussite matérielle, selon une vision très américaine du sens de la vie.

Nicolas Sarkozy semble oublier que les valeurs de la République ne sont pas "Travail, Famille, Patrie", mais "Liberté, Egalité, Fraternité".

"Arbeit macht frei"

L’idée que "le travail libère l’individu" revient avec régularité dans les discours de Nicolas Sarkozy depuis 10 ans:

Dans ses discours, Nicolas Sarkozy affirme régulièrement que "le travail rend libre", alors que le but de tous les humanistes est au contraire de libérer l’homme du travail.

Chaque salarié sait aussi par expérience que le travail est une servitude dès lors que l’on ne perçoit en salaire qu’une infime partie du fruit de son travail. Le salarié ordinaire sait aussi que le travail est aliénant lorsqu’il rentre chez lui le soir vidé de toute énergie.

"Le travail est une valeur d’émancipation"
"Le travail ce n’est pas l’aliénation, le travail c’est l’émancipation"Nicolas Sarkozy sur France 2, Journal de 20h, 12.02.1998

Le travail "libère l’individu. (...) Le travail est une valeur de libération."
Nicolas Sarkozy sur France 2, Journal de 20h, 29.03.2005)

Pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler que l’inscription à l’entrée des camps de concentration nazis était précisément "Arbeit macht frei" ("le travail rend libre"). »

Entre Orwell et Kafka !

Les contrôles policiers sur la route sont devenus incessants. Des amendes (qui représentent souvent le dixième d’un salaire ordinaire) sont infligées pour la moindre broutille. Ainsi des automobilistes se sont vus infliger des amendes pour défaut d’assurance, sous le prétexte qu’ils n’avaient pas signé une petite case présente sur le certificat d’assurance et dont 90% des gens ignorent l’existence. Sous cette case, en petits caractères, il est en effet précisé que le certificat d’assurance n’est n’est pas valable sans la signature du titulaire.


Encore plus fou: récemment, un automobiliste a été verbalisé parce qu’il mangeait un gâteau tout en conduisant. Sur le PV, le fonctionnaire de police a formulé l’infraction ainsi: "Conducteur d’un véhicule en mouvement ne se tenant pas constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent, par l’utilisation à la main droite d’une viennoiserie. Art. R412-6-1CR".

Alors que les hôpitaux et le système éducatif sombrent dans un délabrement total, des moyens démesurés sont mobilisés pour traquer l’automobiliste : patrouilles banalisées qui se fondent dans la circulation pour surprendre les conducteurs qui n’ont pas mis leur ceinture ou qui utilisent leur téléphone portable, jumelles avec visée radar pour contrôler simultanément les excès de vitesse et le port de la ceinture, surveillance du trafic par hélicoptère, radars automatiques, etc.

Pendant ce temps, les véritables problèmes de sécurité ne sont toujours pas résolus: racket dans les écoles, incendies de voitures, agressions, viols collectifs dans les caves des cités, cambriolages, etc. Car cette répression vise les citoyens ordinaires, et non les délinquants qui sont utiles au gouvernement pour justifier la réduction des libertés et pour maintenir la population dans le stress et la peur.

2 poids et 2 mesures, comme d’habitude

Pour le citoyen ordinaire, c’est donc la "tolérance zéro". Mais pour les responsables de la corruption, pour les entreprises et leurs crimes écologiques, financiers, ou sociaux, la tolérance est illimitée et l’impunité systématique.

Les mesures concernant la sécurité routière ne s’appliquent pas au "monde d’en-haut". Si les ministres devaient subir eux-mêmes les contraintes qu’ils nous imposent, ils ne les auraient pas décidées.
Pour eux, il est hors de question de se traîner à 90 km/h et d’allonger leurs temps de transport de 50% comme les citoyens ordinaires.

En Novembre 2003, le magazine Auto Plus a utilisé une jumelle-radar pour prendre Nicolas Sarkozy en flagrant délit de "grand excès de vitesse", à 103 Km sur une portion de route limitée à 70, alors que le ministre se rendait à l’inauguration d’un radar automatique. Au retour, Nicolas Sarkozy a été à nouveau flashé à 99 km/h sur la même route limitée à 70. Pour le citoyen ordinaire, un dépassement de plus de 30 km/h entraîne au minimum la suspension du permis et une amende de 760 euros.

Quelques jours plus tard, les gendarmes ont intercepté une voiture du ministère de l’Intérieur qui roulait à 209 km/h sur l’autoroute, au lieu de 130. Les occupants de la voiture étaient 3 policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) qui retournaient vers Paris après être partis de Nantes, où ils avaient participé avec leur ministre aux "Assises des libertés locales".

TIRE DU SITE LES MAÎTRES DU MONDE

Posté par Adriana EVANGELIZT

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