Dupont-Aignan veut rassembler le camp du non
Il a du courage, de la bravoure et du panache Nicolas Dupont-Aignan... il mérite d'avoir ses 500 signatures mais nous pensons qu'il les aura. Il faut garder la foi.
Dupont-Aignan veut rassembler le camp du non
Le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, qui a claqué la porte de l'UMP le 13 janvier, a appelé hier, lors de son premier meeting, « tous les Français qui ont voté non » à la Constitution européenne à « se rassembler » derrière lui.
« Je serai le seul candidat républicain du non » au référendum du 29 mai 2005, a lancé le député de l'Essonne devant quelque 600 personnes, parmi lesquelles, selon lui, « un tiers d'anciens chevènementistes ».
Le président de Debout la République a appelé à mettre en échec les « oligarchies » européennes, devant une assistance enthousiaste, agitant des drapeaux tricolores ornés de la croix de Lorraine, et des pancartes proclamant « L'amour de la France ».
Sur une estrade sur fond bleu clair, barrée de son slogan de campagne « Français, reprenez le pouvoir ! », Dupont-Aignan a fustigé les candidats UMP et socialiste, auxquels il prête l'intention de « bafouer le vote » du 29 mai. « Ils proposent de recueillir votre suffrage en s'asseyant sur votre suffrage ! », a-t-il lancé. « Demandons à M. Trichet d'aller prendre sa retraite », a-t-il dit à l'adresse du président de la BCE, affirmant qu'« il faudra consulter les Français pour un retour au franc ».
« Les appels du pied des partis de l'extrême ne m'intéressent pas », a précisé le candidat « gaulliste et républicain », qui avait été invité par Bruno Mégret à rejoindre Jean-Marie Le Pen (FN). Il a dénoncé la « farce démocratique » que constitue à ses yeux la précampagne, avec un « duel factice entre une candidate qui ne dit rien sur rien, et un candidat qui promet tout à tout le monde ».
Devant la presse, Dupont-Aignan, qui évalue son budget de campagne à environ 750 000 euros, a estimé qu'il y avait « 80 % de chances qu'il soit candidat ». « J'ai recueilli 400 promesses signées de parrainage, a-t-il précisé. Je suis plutôt confiant », mais « ce n'est pas gagné ».
Sources Le Figaro
Posté par Adriana Evangelizt