Quatre Français assassinés en Arabie Saoudite
Et bien évidemment, on fera porter le chapeau à la "nébuleuse" ou fantomatique Al Qaïda qui, comme par hasard, s'en prend toujours aux Arabes ou aux amis des Arabes. Vu les dernières prises de position en ce qui concerne divers sujets moyenorientaux et les petites piques à Bush, inutile de chercher qui à orchestré quoi. Ca coule de source... on sait qui est au sommet d'Al Qaïda...
Le bilan de l'attentat en Arabie contre des Français
passe à quatre morts
Le bilan de l'attentat perpétré lundi contre un groupe de Français dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite est passé mardi à quatre morts, avec le décès d'un jeune homme de 17 ans des suites de ses blessures dans un hôpital de Médine (nord-ouest).
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a présenté ses condoléances au président français Jacques Chirac, lui assurant que les auteurs de cet "acte terroriste" n'échapperaient pas à la justice, selon l'agence officielle SPA.
Perpétré par des inconnus, l'attentat n'avait toujours pas été revendiqué mardi en fin d'après-midi.
Il a fait resurgir le spectre des sanglants attentats anti-occidentaux des années 2003 et 2004, au plus fort d'une vague d'attaques revendiquées par la branche locale du réseau terroriste Al-Qaïda.
Il s'agit du premier attentat meurtrier contre des étrangers en Arabie depuis la mort, le 26 septembre 2004 à Djeddah (ouest), d'un Français travaillant pour un groupe français d'électronique.
Le décès de cette quatrième victime a été annoncé à l'AFP par le Dr. Moutawakkel Faleh Hajjaj, directeur de l'hôpital du roi Fahd de Médine, où il était soigné depuis la veille.
Le jeune homme, qui avait perdu beaucoup de sang, avait subi dans la nuit une longue opération pour extraire une balle logée dans le poumon gauche.
Les autres morts sont trois hommes, dont deux travaillaient pour le groupe français de matériel électrique Schneider Electric, l'autre étant enseignant au lycée français de Ryad.
Selon le témoignage de la femme d'une des victimes, les agresseurs ont demandé la nationalité de leurs victimes et c'est quand ils ont répondu "français" qu'ils ont été abattus.
Les quatre victimes faisaient partie d'un groupe de neuf Français, membres de trois familles résidant à Ryad, qui faisaient une excursion dans cette région désertique prisée des étrangers, notamment en raison de la présence de Madaen Saleh, un lieu historique situé à mi-chemin entre Médine et, plus au nord, la ville de Tabouk.
Les cinq autres membres du groupe, les épouses des trois premières victimes, ainsi que deux enfants, un garçon de 15 ans et sa soeur de 11 ans, sont indemnes, selon des sources françaises.
Les survivants ont été conduits dans un hôtel de Médine sous la protection des forces de sécurité saoudiennes et mardi ils ont été transférés à Ryad à bord d'un vol spécial organisé par les autorités, selon une source diplomatique française.
Selon le récit de l'un des rescapés, rapporté à l'AFP par le Dr. Khaldoun Mounla, médecin de conseil du consulat de France à Djeddah, les assaillants étaient masqués. Ils sont descendus d'une Jeep et ouvert le feu sur le groupe qui venait de Madaen Saleh et s'était arrêté pour pique-niquer.
De source diplomatique française, on confirmait mardi que le vol n'était pas l'objet de l'attaque, puisque rien n'avait été dérobé.
Deux des adultes sont morts sur le coup, alors que le troisième est décédé à son arrivée à l'hôpital le plus proche, selon Dr. Hajjaj.
Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a affirmé mardi matin que "pour l'instant (...) personne n'a revendiqué cet attentat".
Il a également déclaré qu'il y avait "avec les autorités saoudiennes une parfaite entente pour que l'on sache très vite ce qui s'est passé et pour que les coupables soient punis le plus vite possible".
Les attentats de 2003 et 2004 avaient suscité la peur au sein de la communauté étrangère dans le pays, dont l'apport à l'économie saoudienne est crucial.
Mais les autorités avaient ensuite déclenché une répression féroce contre les activistes islamistes, avec pour résultat une chute spectaculaire du nombre des attaques.
Les experts ont toutefois toujours été unanimes à souligner que la menace terroriste n'avait pas disparu dans le Royaume, premier producteur mondial de pétrole et l'un des principaux alliés des Etats-Unis dans la région.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt