Liban : Bernard Kouchner prêt à parler à tous

Publié le par Adriana EVANGELIZT

On sent déjà une nette inflexion dans la position de Kouchner depuis hier. Nul doute que Sarko a dû lui téléphoner pour lui dire de modérer le ton. Car Sarko doit savoir la vérité sur les "terroristes" désormais vu que l'interview de Seymour Hersch est diffusé dans le monde entier mais que les médias français n'en parlent toujours pas, c'est dire comme ils font bien leur travail.

Liban : Bernard Kouchner prêt à parler à tous

Le ministre, en visite au Liban, affirme que la France est "disposée à parler avec tous ceux qui, au Liban et dans la région, sont en faveur du dispositif de paix".

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a indiqué, vendredi 25 mai, que la France était "disposée à apporter (son) aide à toutes les communautés, et parler avec tous ceux qui, au Liban et dans la région, sont en faveur du processus de paix", précisant ne pas avoir rencontré les dirigeants du Hezbollah ou de la Syrie.


En direct depuis Beyrouth où il effectue une visite officielle, Bernard Kouchner a expliqué sur Europe-1 que la France est "disposée à parler avec toutes les personnalités et les représentants de groupes qui sont en faveur de l'unité du Liban, de son autonomie, de son intégrité territoriale et de la démocratie qui s'y installe".
"Cela veut dire clairement que nous n'avons pas parlé avec les dirigeants syriens; certains le font, des contacts sont établis" et "si la situation l'autorise, nous évoquerons cela, nous pourrons nous ouvrir", a nuancé le chef de la diplomatie française.

Hezbollah

Le ministre des Affaires étrangères "a rencontré le président du Parlement libanais, M. Nabih Berri, qui est très lié avec les chiites du sud, qui sont une composante essentielle de la population libanaise". Mais "personnellement, je n'ai pas rencontré pour le moment les délégués ou les députés du Hezbollah".
"Je rencontrerai si nécessaire tous les élus, car la France rencontre et parle à tout le monde", a-t-il martelé, assurant que la politique de Paris au Liban "n'a pas changé" depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.


Face à "une situation préoccupante", Bernard Kouchner a rappelé l'importance de faire juger les assassins du Premier ministre Rafik Hariri par le tribunal international que le Conseil de sécurité doit approuver. "Nous verrons le vote, je le pense, je le crois, je l'attends".
"La France est déterminée, elle veut absolument la création de ce tribunal", qui sera peut-être approuvé "mardi, la semaine prochaine", a précisé le ministre des Affaires étrangères, qui a confirmé l'aide militaire de la France demandée par l'armée libanaise. (AP)

Sources Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt


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