Convergences de vues entre Abdallah d’Arabie et Sarkozy sur le dossier libanais

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Convergences de vues entre Abdallah d’Arabie

et Sarkozy sur le dossier libanais

d’Élie MASBOUNGI


Des entretiens franco-saoudiens effectués hier à Paris au double niveau présidentiel et ministériel et des résultats de la visite à Téhéran de l’émissaire français Jean-Claude Cousseran, il ressort une volonté de débloquer la crise libanaise. Celle-ci sera au centre des entretiens que le président français, Nicolas Sarkozy, aura lundi prochain à l’Élysée, avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, puis mardi avec le Premier ministre, Fouad Siniora, qui doit aussi s’entretenir avec la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice.
Mme Rice sera, en début de semaine, à Paris où la stabilité du Liban figurera au centre de ses entretiens avec le président Sarkozy, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et le ministre de la Défense, Hervé Morin.


La volonté de débloquer la crise libanaise s’est reflétée dans la concordance des idées exprimées en début de matinée au Quai d’Orsay lors de la rencontre du maître de céans, Bernard Kouchner, avec son homologue saoudien, l’émir Saoud al-Fayçal, et surtout, lors du tête-à-tête de 45 minutes entre le président Sarkozy et le roi Abdallah au palais de l’Élysée.
En quittant le palais présidentiel, le souverain wahhabite s’est contenté, pour tout commentaire, de lever le pouce en direction des journalistes, dans un signe visant à exprimer la réussite de ce premier sommet franco-saoudien du mandat Sarkozy.


Le porte-parole de l’Élysée, M. David Martinon, a ensuite indiqué que le président français était heureux de l’ambiance qui a régné lors du sommet au cours duquel les deux dirigeants ont examiné le dossier de la paix au Moyen-Orient, le problème palestinien, la crise libanaise et l’attitude syrienne à cet égard, ainsi que le dossier iranien. M. Martinon a fait état d’une convergence de vues entre les deux hommes.

Le dialogue en France


Il a ajouté que les contacts se poursuivent en vue d’organiser une réunion des dirigeants libanais à Paris, avant de confirmer que le Premier ministre, Fouad Siniora, sera reçu mardi à l’Élysée. Il a souligné que la France réaffirmera à cette occasion son soutien total au gouvernement Siniora et que cet entretien permettra à M. Sarkozy de discuter avec son hôte de la reprise du dialogue entre les Libanais. « Le président de la République considère ce dialogue comme étant nécessaire pour le rétablissement de la paix au Liban », a-t-il ajouté.
En début de matinée, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a accueilli au Quai d’Orsay son homologue saoudien, l’émir Saoud al-Fayçal, qui a remercié son hôte pour la mission de l’envoyé spécial français Jean-Claude Cousseran au Liban et dans la région afin de préparer la réunion informelle sur le Liban fixée à la mi-juillet en France, alors qu’elle avait été annoncée pour la fin de ce mois.

Il a ajouté que les contacts se poursuivent en vue d’organiser une réunion des dirigeants libanais à Paris, avant de confirmer que le Premier ministre, Fouad Siniora, sera reçu mardi à l’Élysée. Il a souligné que la France réaffirmera à cette occasion et que cet entretien permettra à M. Sarkozy de discuter avec son hôte de la reprise du dialogue entre les Libanais. « Le président de la République considère ce dialogue comme étant nécessaire pour le rétablissement de la paix au Liban », a-t-il ajouté. En début de matinée, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a accueilli au Quai d’Orsay son homologue saoudien, l’émir Saoud al-Fayçal, qui a remercié son hôte pour la mission de l’envoyé spécial français Jean-Claude Cousseran au Liban et dans la région afin de préparer , alors qu’elle avait été annoncée pour la fin de ce mois.


Les deux ministres ont recommandé la réactivation du dialogue interlibanais en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale qui serait aussitôt suivie, selon eux, de l’élection d’un nouveau président de la République dans les délais constitutionnels. Ils n’auraient pas estimé urgentes les partielles dans le Metn et à Beyrouth, estimant que ces élections pourraient avoir lieu après la présidentielle.
M. Kouchner aurait souligné l’importance et l’urgence d’élire un nouveau chef de l’État, en insistant sur le rôle prépondérant du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, dans l’établissement d’un climat favorable à cette élection. Il a aussi invité toutes les parties libanaises à œuvrer dans ce sens.

Sources LORIENT LE JOUR

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LIBAN

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