Démontage des accusations contre Villepin
Attardons nous deux secondes sur les accusations qui pèsent sur de Villepin... "complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, recel d'abus de confiance et complicité d'usage de faux" Croyez bien que les juges d'Huy et Pons ont dû se creuser les méninges pour trouver ça ! Ils ont choisi des termes particulièrement odieux pour que cela touche bien l'opinion publique. Mais si vous prenez chaque accusation à part et que vous les décortiquez, vous verrez qu'elles s'écroulent toutes comme un chateau de cartes. On commence...
-Complicité de dénonciation calomnieuse... Quelle complicité ? Quelle dénonciation ? Quelle calomnie ? On commence par la complicité. S'il était avéré que le coup ourdi par les protagonistes soit connu de Villepin, il serait complice. Mais dans l'immédiat, il nie et aucune preuve n'existe de cette complicité.
Allons y pour la "dénonciation"... il a dénoncé quoi ? Qui ? A un juge de surcroît ? Il lui a semblé juste de transmettre un dossier de corruption à un juge. Où est la faute ? Il a fait son devoir.
Finissons par la "calomnie"... qui a-t-il calomnié ? Savait-il que la dénonciation était fausse et par là même qu'elle était calomnieuse ? Pour vous dire la vérité, nous pensons que peut-être oui, il savait. Mais qui peut prouver ce qui se passe dans la tête d'un homme ? N'est-il pas maître de ses pensées ? Et comment prouver ce qu'il a pensé ? Vous voyez ça va loin quand on se penche sur la question. Donc, dans tous les cas, la première accusation "complicité de dénonciation calomnieuse", c'est du vent. Des mots bien choisis pour frapper l'opinion et culpabiliser à l'avance quelqu'un sans la moindre preuve. Voilà la Justice qui règne en France et nous ne dirons pas ce que nous pensons des deux juges susdit... pour pas être victime de dénonciation calomnieuse...
- Recel de vol : Là encore deux mots bien choisis. Recel et vol. Imaginez deux secondes tous les incultes à table devant leur télé et qui entendent ça sans rien comprendre de plus. Ces deux mots vont faire tilt immédiatement dans leur cerveau embrumé et abruti par le travail qui rend libre comme tout le monde le sait. Ils ne vont retenir qu'une chose, Villepin est accusé de vol et de recel, et automatiquement dans leur esprit, ils vont penser que c'est un bandit. Un receleur et un voleur. Qu'a-t-il recélé ? A-t-il eu en sa possession le listing ? L'a-t-il gardé chez lui ? Non. Il a dû transiter à Matignon par l'Ami Gergorin et son affidé Lahoud qui, eux, l'ont apporté à Villepin. Lorsqu'il a eu révélation de ce listing, il a fait son travail, ordonné une enquête. Où est le recel et le vol en ce qui concerne l'ex premier ministre ? Il n'y en a pas.
-Recel d'abus de confiance... comme on vous le disait plus haut, ils ont bien dû se masturber le cerveau pour parvenir à trouver quelque chose d'introuvable. Relisons l'expression... Recel d'abus de confiance... on a beau chercher, on ne trouve pas où se situe le recel d'abus, de surcroît, de confiance. Quand on connait, en plus, la relation Sarkozy-Villepin durant le septennat Chirac. Villepin pouvait-il avoir confiance en Sarkozy quand on sait tous les tours de cochon que ce dernier lui a joué ? Certes, Villepin aurait pu prendre le téléphone et dire à Sarkozy que son nom était couché sur une liste de gens corrompus. Et nous pensons que s'il ne l'a pas fait, il y a plusieurs raisons à celà. Vu le comportement de Sarkozy à son égard, ses piques, ses mauvais mots, etc.. nouspensons que Villepin devait ressentir beaucoup d'amertume. Si Sarkozy avait été un ami, un homme de confiance pour lui, justement, Villepin l'aurait certainement averti personnellement. Mais il ne l'a pas fait car ce n'était pas le cas. Et au cas où il y aurait eu réelle corruption, il a voulu que les corrupteurs soient démasqués. D'autre part, Sarkozy possède suffisamment d'amis au sein de nos services de renseignements pour être au courant de toute façon. Une phrase de Gergorin confirme ce fait. Il a dit : " d’autre part de la capacité des mêmes personnalités politiques d’être informées immédiatement, par leurs amis au sein des services de renseignement, de toute investigation les concernant et donc de réagir immédiatement en criant à la manipulation politique ». Et c'est exactement ce qui est advenu. De suite, Sarkozy est passé à l'attaque avec la suite que l'on connait. Mais en ce qui concerne l'accusation de "Recel d'abus de confiance", elle est nulle et non avenue, comme tout le reste. Puisque Villepin pensait que ces listing étaient vrais. Les juges susnommés font le travail à l'envers. Ils condamnent Villepin avant de prouver qu'il était coupable. Passons au dernier crime reproché à Villepin...
-Complicité d'usage de faux... là encore des mots pour frapper l'opinion publique. Complicité. Usage de faux. Histoire de tournebouler le cerveau des moutons qui vont dans le sens du courant. Complice de quoi ? De quels faux ? On ne peut être complice que de quelque chose que l'on sait criminel à l'avance. Villepin savait-il que les listing étaient faux ? Il dit que NON. Alors comment peut-il être complice de quelque chose qu'il ignorait ? Vous voyez que cette accusation là est aussi du vent.
ON leur a dit de crucifier Villepin, ils le crucifient. Et pour ça, ON met le paquet. ON charge la bête. ON emploie le vocabulaire adéquat pour le faire passer pour un pourri... complicité... dénonciation calomnieuse... recel... vol... abus de confiance... usage de faux... Tous les termes employés le sont ordinairement pour les délinquants. C'est fait sciemment. Tout y est pour salir l'image de l'ex premier ministre. ON s'attache à le descendre en flammes aux yeux des Français. Et avant de savoir s'il est vraiment coupable, on fait comme s'il l'était. Il est clair aussi qu'au vu de l'animosité qui existait entre Villepin et Sarkozy, tout n'est certainement pas tout noir et tout blanc. A-t-on franchement envie d'aider quelqu'un qui vous a planté des tas de fois le couteau dans le dos ? Nous avons affaire là à une histoire terriblement humaine mais se déroulant dans le milieu délétère de la politique. Ce milieu pourri où tout est bon pour enfoncer le rival.
Le seul qui pourrait éviter ce calvaire à Villepin, c'est Sarkozy en retirant sa plainte. Et quoiqu'il en dise, il peut le faire. Seulement, il n'a pas l'esprit christique. Il a l'esprit revanchard envers ses ennemis. Car Chirac et Villepin n'ont jamais été ses amis et il le sait. Et pourtant s'il passait l'éponge... le Président Sarkozy grandirait son image. Nous savons que ce blog est "suivi"... aussi disons-nous... qu'il n'est pas bon que le vainqueur s'acharne sur le vaincu. Le vaincu porte déjà la croix de la défaite. A quoi bon rajouter celle de la Décadence ? Un homme que le Peuple a porté au sommet doit montrer l'exemple. Se montrer magnanime et ne pas se commettre dans de mauvaises actions dictées par le ressentiment ou la vengeance. Le ressentiment et la vengeance sont dictés par l'Ego. Et nous savons combien est phénoménal celui de Nicolas Sarkozy. Mais son Âme, au fond de lui, qu'en est-il ? Où est la grandeur d'Âme du président Sarkozy ? Où est-elle ?
Villepin serait à nouveau convoqué par les juges fin août
Dominique de Villepin, mis en examen vendredi dans le cadre de l'affaire Clearstream, est à nouveau convoqué par les juges la dernière semaine d'août, écrit le Journal du dimanche, qui cite des sources anonymes.
L'hebdomadaire ajoute que les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons "semblent plus que jamais décidés à recueillir les explications de Jacques Chirac et à réentendre Michèle Alliot-Marie".
Dominique de Villepin a été mis en examen pour "complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, recel d'abus de confiance et complicité d'usage de faux" par les juges dans l'enquête sur une possible conspiration politique.
Vendredi, l'ancien Premier ministre a demandé aux juges un délai avant de répondre à leurs questions afin de prendre connaissance du volumineux dossier.
Soupçonné d'avoir participé à une manipulation visant à nuire à Nicolas Sarkozy à l'aide des faux listings de la société Clearstream, il a fait appel du contrôle judiciaire qui lui a été imposé et qui prévoit le versement d'une caution de 200.000 euros ainsi que l'interdiction de rencontrer les protagonistes désignés de l'affaire ainsi que l'ancien président Jacques Chirac.
Il avait déclaré vendredi à la presse qu'il répondrait "à l'ensemble des questions qui (lui) seront posées" mais ses avocats avait précisé qu'il n'avait pas encore décidé de contester ou non la compétences des juges.
Les actes commis par les ministre ne peuvent en effet, en principe, faire l'objet de procédures que devant la Cour de justice de la République, une juridiction spéciale.
Jean-Louis Gergorin, un des protagonistes de l'affaire, a de son côté dit aux juges que Dominique de Villepin lui avait demandé de communiquer à un juge les listings falsifiés de comptes bancaires sur lesquels apparaissait le nom de Nicolas Sarkozy.
Selon des extraits de l'audition de Jean-Louis Gergorin publiés dans la presse, il a précisé que Dominique de Villepin lui avait dit que cette instruction émanait du président de la République de l'époque, Jacques Chirac.
Michèle Alliot-Marie, une des intervenantes de ce dossier alors qu'elle était ministre de la Défense, a déjà été interrogée par les juges en novembre 2006.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt