Dominique de Villepin se pourvoit en cassation contre la caution

Publié le par Adriana EVANGELIZT

C'est là que l'on voit combien les juges s'occupant de l'affaire sont prostitués au pouvoir. Ils demandaient à l'origine 200 000 euros de caution à DDV, excusez nous du peu. Cela fait quand même grosso modo 140 millions de centimes. Et les 50 000 restant représentent la modique somme de 30 briques. En quel honneur une telle taxe ? Certes l'Etat est en faillite -comme le dit Fillon- et ils ont besoin de monnaie mais il y a autre chose là-derrière. Non content de ruiner l'image de DDV ils veulent aussi le ruiner matériellement. Et nous revenons sur le pedigree de gangster qu'ils lui ont collé...  pour "complicité de dénonciation calomnieuse", "complicité d'usage de faux", "recel de vol" et "recel d'abus de confiance"... il a fallu qu'ils cherchent un moment sans doute pour trouver des mots ne visant qu'à un seul but... dégrader, salir, souiller, avilir Dominique de Villepin, le passer au rouleau compresseur, le laminer afin de le mettre hors jeu et se débarrasser ainsi d'un potentiel adversaire. Mais comme nous le disions ICI -en nous excusant de faire de la "théopolique"- DDV est un Scorpion et pour ce signe, les épreuves sont un stimulant, le premier choc passé. Il en est maintenant au stade de l'offensive et il est vital pour lui qu'il continue sur cette lancée.

Nous nous permettons d'ajouter que lorsque Sarkozy dit que son nom a été "sali" dans cette affaire, il est oublieux du salissement perpétuel dont DDV fut victime par sa propre bouche, encore pour le dégrader au yeux du public et lui ravir son rôle. Ainsi lorsqu'il disait "seuls ceux qui ont affronté le suffrage universel "ont le droit de parler au nom de la France", n'est-ce pas une offense ? Et que dire lorsqu'il s'en était pris aux "techniciens qui savent se recaser à chaque échéance" ?  N'est-ce pas une insulte ? Où lorsqu'il balançait ""Villepin est une construction des journalistes.", est-ce une bonne phrase envers son Premier Ministre ? N'est-ce pas le dévaloriser sciemment ? Où lorsque Devedjian sortait "La révolution française, c'est une rupture avec la monarchie. Le 18 juin 40, de Gaulle a organisé la rupture avec Pétain." Sont-ce de bonnes comparaisons ? Et que dire de tous les coups tordus de Sarkozy pour pousser DDV à la faute ? Pour la SNCM par exemple ? Ses petites phrases assassines... "J'avais une autre solution, on ne me l'a pas demandée"... toujours pour se faire plaindre et rabaisser les autres. Doit-on lui rappeler sa conduite ignominieuse à Evian où il a couvert DDV de honte et d'opprobre ?  "les parlementaires n'avaient pas de leçons à recevoir de techniciens qui savaient se recaser à chaque échéance et quoi qu'il arrive;.." Il nous semble que celui qui a sali l'autre pendant des mois voire des années, ce n'est sûrement pas Dominique de Villepin. Et franchement, nous aurions été à sa place, il y a des fois où le poing nous aurait démangé face à tant d'arrogance et d'impertinence. Aussi, disons-nous avec certitude que la roue va tourner. On ne se sert pas des gens comme des pions lorsque l'on en a besoin pour les jeter lorsque l'on a obtenu ce qu'on voulait. Ca, c'est une méthode que Sarkozy a maintes fois utilisée et cela ne lui portera pas chance. DDV était une épine dans l'ambition sarkozienne, tous les moyens ont été bons pour s'en débarrasser afin qu'il ne présente plus un danger dans la course à la présidentielle et malgré tout on continue encore d'enfoncer le clou et de s'acharner sur celui à qui l'on a pris la place. Ceci prouve la mentalité de celui que les aveugles ont porté au pouvoir.  

Clearstream: Dominique de Villepin se pourvoit en cassation

 contre la caution

Dominique de Villepin a décidé de se pourvoir en cassation contre la décision de la Cour d'appel de Paris, qui a maintenu vendredi le principe d'une caution, la réduisant cependant à 50.000 euros, au lieu de 200.000 euros, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué.

L'ancien Premier ministre considère que l'arrêt de la chambre de l'instruction constitue "une première étape" mais que son "combat ne s'arrêtera que le jour où la vérité entière sera connue dans l'affaire Clearstream et où justice (lui) aura été rendue".

Selon son avocat, M. de Villepin conteste le principe même d'un cautionnement. "J'ai décidé de me pourvoir en cassation pour qu'il soit reconnu n'y a pas lieu à cautionnement", ajoute-t-il dans son communiqué.

La chambre de l'instruction a maintenu les dispositions du contrôle judiciaire, qui lui interdisent de rencontrer les différents protagonistes de ce dossier mais également l'ancien président de la République Jacques Chirac.

Dominique de Villepin a été mis en examen le 27 juillet dernier pour "complicité de dénonciation calomnieuse", "complicité d'usage de faux", "recel de vol" et "recel d'abus de confiance" dans l'affaire Clearstream.

L'affrontement entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy sur l'affaire Clearstream a par ailleurs pris un nouveau tour vendredi avec l'envoi par le premier d'une lettre au second dans laquelle il insiste sur la "nécessité" d'éviter "toute confusion entre (ses) prérogatives présidentielles" et son "statut de partie civile" dans ce dossier.

Nicolas Sarkozy avait pris les Français à témoin jeudi soir sur TF1 et France-2, soulignant que son nom avait été "sali" dans l'affaire Clearstream et qu'il avait été "partie civile deux ans avant de devenir président de la République". Il répondait ainsi à Dominique de Villepin, qui s'était interrogé au cours des dernières semaines sur la compatibilité entre les statuts de partie civile et chef de l'Etat.

A son tour, Dominique de Villepin a pris sa plume vendredi pour enfoncer le clou sur ce terrain.

"Contrairement à ce que la question posée par (la journaliste de France-2) Arlette Chabot pouvait laisser entendre, je n'ai jamais exprimé le souhait que vous retiriez votre plainte qui est de plein droit", écrit M. de Villepin. Il a souligné la "bizarrerie juridique d'un président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature qui serait en même temps partie civile".

L'ex-chef de gouvernement veut "insister dans ce contexte sur la nécessité d'une très grande vigilance pour éviter toute confusion entre vos prérogatives présidentielles aujourd'hui ou ministérielles hier et votre statut de partie civile".

Dominique de Villepin n'est "pas sûr" que les déclarations de M. Sarkozy jeudi soir "aient permis de sortir de cette confusion". L'ancien Premier ministre réaffirme n'avoir "jamais participé de près ou de loin à une quelconque opération de dénonciation calomnieuse".

M. de Villepin explique avoir "noté l'insistance" avec laquelle Nicolas Sarkozy a fait valoir "combien (son) nom avait été 'sali". Pourtant, observe l'ancien Premier ministre, le dossier d'instruction "ne comporte aucun élément de mise en cause de votre personne ni sur le plan médiatique ni sur le plan judiciaire".

De surcroit, "comme vous le savez, ce n'est pas votre nom qui figure sur les listings, mais des éléments patronymiques qui expliquent que la presse, comme la classe politique, a pensé qu'il pouvait s'agir de votre père", poursuit Dominique de Villepin. "C'est vous-même qui avez indiqué que vous étiez visé", lance-t-il, en se demandant "devant quel juge" Nicolas Sarkozy "a eu à (se) justifier".

"Que je sache, les commissions rogatoires lancées par le juge Van Ruymbeke correspondent à un travail de vérification confidentiel pour lequel vous n'avez été à aucun moment sollicité. Mais peut-être que tous les éléments ne figurent pas au dossier des juges d'Huy et Pons et dans ce cas, je suis certain que vous ne manquerez pas de les leur faire parvenir", ironise-t-il.

Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, en chargés de l'enquête pour dénonciation calomnieuse, soupçonnent Dominique de Villepin d'avoir participé en 2004 à une tentative de déstabilisation de Nicolas Sarkozy, déjà en course pour l'Elysée, par le biais de fichiers falsifiés de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream.

M. de Villepin, qui proteste de son innocence, a sonné depuis août dernier la contre-offensive dans les médias. Il souligne qu'il ne s'agit pas "d'une affaire politique", mais "industrielle" trouvant selon lui son origine les rivalités industrielles entre EADS et Airbus et celles opposant plus largement les géants de l'armement français. AP

Sources
LA TRIBUNE

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Villepin Sarkhozy

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A
Il est certain que Sarkozy ne s'est pas privé de le mettre plus bas que terre chaque fois qu'il a pu. Le mot "sali" est bien mal placé dans sa bouche.
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