Une hausse de 140 % du salaire du président de la République adoptée en commission
L'augmentation de 140 % du salaire de Sarkozy est passée comme une lettre à la poste. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela n'a pas traîné. Cette administration est très forte pour mettre les Français au pied du mur et leur faire accepter de force ce qu'ils refuseraient de leur plein gré, bien entendu. Mensonges, dissimulation, hypocrisie. Voilà leur méthode. C'est la même que celle de la clique Bush-Cheney. Ils sont là pour se remplir les poches sur le dos du Peuple. Les bonnes vaches à lait françaises. Qu'ils en profitent ! Tous ceux qui ironisaient sur les "frais de bouche de Chirac" verront que ce n'était rien à côté des extras de Sarkozy. Monsieur a des goûts de luxe. Pour lui. Pas pour le Peuple. Augmenter le Smic lui semblait superflu. Les Français ont à travailler plus. Pas à gagner plus. Et à payer davantage pour le Roi et sa cour. Voilà ses promesses d'économie pour la France. On suce le sang des travailleurs et on mène grand train. Qu'ils en profitent tous ! Car le temps est compté pour eux. Nous apercevons au loin de gros nuages noirs annonciateurs de revirements subits de situation. Sarkozy a oublié une chose... la France fait aussi vite les rois qu'elle les défait. On n'est pas en Amérique, ici.
Une hausse de 140 % du salaire du président de la République
adoptée en commission
Un amendement au projet de budget 2008, qui prévoit de porter le salaire du président de la République de 8 300 à 19 000 euros bruts mensuels, a été adopté, mardi 30 octobre, en commission des finances à l'Assemblée nationale. "Il s'agit d'un traitement exclusif de toutes pensions, retraites, primes", a précisé Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement.
L'objectif de cet amendement, qui doit encore être examiné en séance publique à l'Assemblée nationale, est d'aligner le traitement du chef de l'Etat sur celui du premier ministre. Une telle hausse avait été recommandée par une note interne de l'Elysée, révélée samedi par l'hebdomadaire Profession politique.
Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, a expliqué, mardi, lors de son point de presse hebdomadaire, qu'"être chef de l'Etat, c'est une responsabilité considérable. Je trouve même tout à fait normal que dans ce contexte, le président de la République ait une rémunération qui soit comparable à celle des chefs de gouvernement et des chefs d'Etat des pays européens". Un autre amendement prévoit d'augmenter le budget de l'Elysée, initialement fixé à 32,292 millions d'euros, pour le porter à 68,5 millions d'euros.
UN SALAIRE FIXÉ "EN TOUTE TRANSPARENCE"
En marge de sa visite en Corse, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il voulait que le salaire du président "soit fixé comme pour les ministres, par la loi, en toute transparence", et non par lui-même. "Jusqu'à présent, le président de la République cumulait son salaire et sa retraite. Moi je ne veux pas de ça. (...) Je veux que les Français sachent." Le chef de l'Etat a également indiqué qu'il voulait un "contrôle de l'Elysée" par la Cour des comptes.
L'opposition a mis en garde l'exécutif contre un mauvais signal adressé à l'opinion, alors que Nicolas Sarkozy, qui se veut le champion du pouvoir d'achat des Français, a refusé de donner un coup de pouce au smic le 1er juillet dernier.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt