Régimes spéciaux: grèves à la SNCF et à EDF-GDF le 14 novembre
Sarkozy a réaffirmé qu'il ne cèderait pas sur la durée de 40 ans, il préfère tripler son salaire en guise de réponse. C'est comme ça qu'on économise 140 briques ! Quand va-t-il réformer le régime très spécial des députés qui au bout de cinq ans seulement palpe 1548 euros ? C'est ça l'équité ? 40 ans pour les uns et 5 ans pour les autres ? Qu'il revoit sa copie Sarkozy sinon il ne finira pas son mandat. C'est une certitude. La grogne est bien installée et elle va crescendo. Que cela soit pour la politique intérieure ou extérieure, c'est ZERO de conduite. ZERO. Il connait mal les Français et la France. Très mal.
Régimes spéciaux: grèves à la SNCF et à EDF-GDF le 14 novembre
Six syndicats de la SNCF ont décidé mercredi, après le coup de semonce du 18 octobre, de lancer une nouvelle grève, reconductible cette fois, dès le 13 novembre au soir contre la réforme des régimes de retraite spéciaux, deux fédérations de l'énergie appelant à la grève le 14.
Les syndicats de la RATP devaient se réunir pour leur part dans l'après-midi.
Il y a dix jours, les syndicats des secteurs touchés par la réforme des régimes spéciaux de retraite avaient fixé ce 31 octobre comme ultimatum au gouvernement pour "revoir sa copie". Depuis, une série de rencontres avec le ministre du Travail, Xavier Bertrand, les ont laissés sur leur faim.
Au terme d'une réunion, six des huit fédérations de cheminots (CGT, Sud Rail, Unsa, FO, CFTC, CFE-CGC) ont appelé à "une grève nationale illimitée, reconductible par durée de 24 heures" à partir du mardi 13 novembre à 20h. La Fgaac, qui représente un conducteur de train sur trois, ne se joindra pas au mouvement. La CFDT réserve sa réponse.
"Les fédérations syndicales des cheminots considèrent que le gouvernement n'a pas tiré les véritables enseignements du conflit social du 18 octobre, ni apporté les réponses qu'attendent les salariés des régimes spéciaux de retraite", a déclaré Didier Le Reste (CGT-Cheminots).
Elles jugent aussi qu'"au nom d'une équité mal vécue, on ne peut pas travailler plus longtemps pour gagner moins en retraite" et "refusent l'introduction d'un double voire triple statut pour les futures générations de cheminots", a-t-il expliqué devant la presse.
M. Le Reste n'a pas exclu "des convergences" avec les mobilisations d'autres professions concernées par la réforme des régimes spéciaux, voire avec les fonctionnaires.
Sud Rail demande "l'annulation du projet de réforme et une discussion générale pour améliorer le régime de retraite de l'ensemble des salariés", a souligné son secrétaire fédéral, Christian Mahieux.
La Fgaac (conducteurs autonomes), qui avait obtenu des concessions pour les conducteurs en négociant directement avec le gouvernement et la direction de la SNCF, a indiqué qu'elle voulait "aller au bout de la négociation", selon son secrétaire général, Bruno Duchemin.
Quant à la CFDT-cheminots, elle souhaite "vérifier si le cadre de la réforme gouvernementale bouge", mais "n'exclut pas de se joindre au mouvement", a précisé Arnaud Morvan.
Dans l'énergie (EDF, GDF), FO et la CGT, majoritaires dans le secteur, ont annoncé qu'elles appelaient à la grève le 14 novembre, "le même jour que les cheminots". La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, décideront la semaine prochaine si elles se joignent au mouvement.
Si le gouvernement ne revoit pas sa copie d'ici l'"ultimatum" fixé lundi soir, l'ensemble des syndicats de l'énergie décidera mardi d'une "action unitaire, avec grève et manifestations, le 14 novembre", ont prévenu toutes les fédérations.
Sur le coeur de la réforme des régimes spéciaux de retraite, qui concernent 1,6 million de bénéficiaires, d'EDF à la Comédie Française, Nicolas Sarkozy a réaffirmé vendredi qu'il ne céderait pas sur l'allongement à 40 ans de la durée de cotisation, au lieu de 37,5 ans actuellement.
Mercredi matin, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a déclaré à l'AFP maintenir les principes de la réforme mais "examiner" des propositions syndicales destinées à atténuer "ses conséquences pour le pouvoir d'achat" des salariés concernés.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a souhaité que la France "se dispense" de nouvelles grèves dans les transports, "désagréables" pour les Français et "mauvaises" pour les entreprises.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt