Kouchner appelle Israéliens et Palestiniens à des progrès

Que Kouchner appelle donc les Israéliens à faire des progrès et non pas les Palestiniens. Ce n'est pas eux qui colonisent, qui oppriment, qui emprisonnent à tour de bras. Quand au cinéma d'Annapolis, qu'il cesse aussi. La date n'est même pas fixée, ce qui veut bien dire qu'elle n'aura pas lieu car les sionistes criminels vont attaquer l'Iran avec les USA. Et que la France va suivre. Les Sionistes vont faire diversion pour ne pas aller à cette conférence. Que vont-ils y apporter de neuf ? Rien. Ils continuent de coloniser et de commettre des exactions et tout le monde les laisse faire. Le sionisme est la honte des Juifs justes. La honte et le déshonneur. Et de surcroît, c'est maintenant une certitude, ils ne veulent certainement pas le bien des juifs. Ils ne font que leur porter tort et les emprisonner derrière des murs. Croyez le ce qui se cache derrière le Sionisme est pire que tout. Mais peu de gens sont au courant. Jamais on n'aurait dû les laisser s'installer en Palestine. Ils savaient très bien ce qu'ils allaient y faire et où ils allaient aussi mener le monde.

 Kouchner appelle Israéliens et Palestiniens à des progrès

Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, en visite à Jérusalem et Ramallah (Cisjordanie), a appelé Israéliens et Palestiniens à faire "d'urgence" des progrès en vue de la prochaine réunion de paix d'Annapolis et de la conférence des donateurs de Paris qui suivra.

"Nous sommes réellement dans une période d'urgence", a affirmé M. Kouchner lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue israélienne Tzipi Livni.

"Annapolis nous mènera à la conférence (des donateurs) de Paris. Cette conférence est le lieu où nous devons donner de la consistance aux décisions et perspectives acceptées à Annapolis" concernant un futur Etat palestinien, a poursuivi M. Kouchner.

Quelque 80 pays et organisations internationales se réuniront, en principe le 17 décembre à Paris, pour financer l'émergence d'un Etat palestinien, dans la foulée de la réunion d'Annapolis (Etats-Unis), dont ni la date précise ni l'ordre du jour n'ont été fixés.

Des sources diplomatiques ont indiqué qu'elle devrait se tenir le 27 novembre.

M. Kouchner s'est également entretenu avec le Premier ministre Ehud Olmert puis, dans l'après-midi, avec le président palestinien Mahmoud Abbas, à Ramallah. Il devait aussi rencontrer l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient et ancien Premier ministre britannique, Tony Blair.

"Le président Abbas a indiqué à M. Kouchner que nous voulons que cette conférence (d'Annapolis) soit le point de départ de négociations finales, avec un calendrier précis", a affirmé à l'AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, qui a fait part de "difficultés" dans les préparatifs.

M. Olmert a de son côté assuré qu'Annapolis permettrait de "relancer des négociations qui n'ont pas eu lieu au cours des sept dernières années, en présence de dizaines de pays du monde entier".

MM. Abbas et Olmert doivent se rencontrer lundi, pour la dernière fois avant le rendez-vous d'Annapolis.

Dans un entretien accordé à la presse palestinienne avant ses entrevues, M. Kouchner a pressé Israël de geler "immédiatement" la colonisation en Cisjordanie.

Selon lui, "la colonisation est non seulement juridiquement illégale, elle est aussi, politiquement, le principal obstacle à la paix. Pour avancer vers la paix, Israël doit donc y mettre un terme immédiatement", a-t-il dit au quotidien palestinien Al-Ayyam.

Le ministre a toutefois assuré dans un autre entretien au quotidien israélien Haaretz que la France "ne cèderait jamais sur la sécurité" de l'Etat hébreu et sur son "aspiration légitime à vivre en paix avec ses voisins au côté d'un Etat palestinien viable".

Sujet de discorde permanent depuis 1967, la colonisation fait partie --avec les frontières, Jérusalem et les réfugiés palestiniens-- des questions clés du conflit israélo-palestinien qu'Israël refuse d'aborder à Annapolis.

Selon le Bureau central des statistiques israélien, 267.500 Israéliens vivaient dans 121 colonies de Cisjordanie à la fin du premier semestre 2007, ce qui représente une augmentation de 5,8% de la population dans ces implantations par rapport à 2006.

S'exprimant sur le nucléaire iranien, considéré comme la principale menace stratégique par Israël, le ministre français a par ailleurs déclaré au Haaretz qu'il s'agissait de "l'une des plus graves crises pesant actuellement sur l'ordre mondial".

La visite de M. Kouchner intervient au même moment que celle du ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, également venu pour des entretiens avec Israéliens et Palestiniens autour de la réunion d'Annapolis.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt