SARKOZY : LA MARCHE VERS L'ODIEUX

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Un excellent article de mon Ami Jean Dornac, webmaster du site ALTERMONDE qui fustige le comportement odieux de Sarkozy face à la catastrophe qui, une fois de plus, vient de frapper les plus démunis. Comme nous l'avons expliqué sur notre dernier article, les élites qui se trouvent au sommet sont vraiment complètement dévoyées. Une honte pour notre monde et notre pays ! C'est sûr que Sarkozy peut pavaner, il ne doit pas trop crever ni de faim ni soif, lui ! Avec son histoire de récompenser les gens qui travaillent et de crucifier les autres, il ferait mieux de faire cesser les délocalisations. Sur la porte du camp de Concentration d'Auschwitz, il y avait effectivement écrit : "Arbeit macht Frei" Le travail rend libre...On a tout compris !

SARKOZY : LA MARCHE VERS L'ODIEUX

par Jean Dornac

A peine revenu d’Arcachon, Nicolas Sarkozy ne peut s’empêcher de faire parler de lui. C’est comme une maladie... Par la force des choses, pour frapper les esprits et tenter d’attirer notre attention, je dirais même pour la polariser, ces déclarations doivent être toujours plus cyniques, violentes, porteuses d’inhumanité. J’ignore, si chez ce personnage, il y a une limite dans l’abjecte...

Se moquer des victimes, toujours ! C’est un principe érigé en règle d’or...  

Premier cas : les morts de l’incendie de Paris
Cette semaine, un incendie a détruit un hôtel parisien, l’un de ces lieux où trouvent refuge une poignée de ceux qu’exclu la « bonne société » selon Sarkozy. Ne s’agit-il pas que de pauvres, étranger de surcroît ?

Dans cet incendie sont morts quatorze enfants et trois adultes. Tout accuse l’inhumanité de notre type de société, mais Nicolas Sarkozy, plus malins que la France entière, « bushisme » oblige, a trouvé le moyen, dans une déclaration méprisante, de laisser entendre que cet immeuble était « surchargé ». Sous-entendu, que s’il y avait des morts, c’était nécessairement la faute des victimes elles-mêmes... Odieux et lamentable, digne de lui, hélas !L’indignité de tels propos décrédibilise celui qui les tient ; je ne m’attarderai donc pas plus...

Deuxième cas : Les chômeurs 

Nicolas Sarkozy à dit, hier 28 août, ce qui suit. Extraits :
« Il faut davantage de différence entre la récompense que l’on donne à ceux qui travaillent et l’assistance que l’on donne pour ceux qui ne travaillent pas. »

Plusieurs remarques s’imposent ! Ce type de phrase, typique d’une mentalité d’idéologue doublé d’un esprit de « propagandiste » a un but essentiel : diviser ceux qui bénéficient d’un travail et ceux qui en sont privés. Cela s’appelle le travail de destruction de la « cohésion sociale », travail utile et même nécessaire lorsqu’on veut régner sans partage sur un pays. On voit le niveau du personnage.

 

 

Mais mes remarques ne s’arrêtent pas là. Nous savons que Sarkozy est issu d’une famille hongroise noble. Visiblement, que cette famille ait fait partie de la haute noblesse riche ou de la petite noblesse pauvre, elle a laissé de lourdes traces culturelles dans l’esprit de Nicolas. En effet, pour cet individu, qui a la prétention de se présenter devant le pays pour que nous l’élisions à la présidence de la République, le travail ne justifie pas un salaire, il n’est donc pas un droit ! Non, il s’agit juste d’une récompense pour un effort fournis en faveur des maîtres ! Ça, c’est la mentalité désastreuse des nobliaux qui n’ont rien compris aux réalités de la vie et qui s’enfoncent dans leurs erreurs. Il est vrai que la Révolution a eu lieu en France et non pas en Hongrie...

Par ailleurs, s’il y a peu de différences de revenus entre ceux qui ont la chance de travailler et ceux à qui l’on a volé leur travail, ce n’est ni de la faute des premiers ni de la faute des seconds. La seule responsabilité de cet état de fait incombe aux individus comme Sarkozy et aux clans qu’il fréquente, dont le Medef, tous ces gens à la mentalité dépravée qui s’accaparent les fruits du travail de leurs « serfs » en refusant de les payer dignement et à la hauteur de leur travail. Ce sont les mêmes qui jettent les autres dans le caniveau du chômage et de la misère comme s’ils n’étaient que de vulgaires ordures...

Deuxième extrait :

« ...le bénéficiaire d’un minima social devrait rendre à la solidarité nationale en exerçant une activité en complément de cette allocation. »

Reprenant les méthodes de l’occupant allemand pendant la dernière guerre, décidément pas perdues pour tout le monde, après les rafles qui infligent une honte immense à tous les humanistes de France, à présent, il cherche à instituer le « travail obligatoire » pour les bénéficiaires (avons-nous le droit de rire lorsqu’on sait la valeur de ce « bénéfice » ?) des allocations sociales ? Déjà, au travers du CNE, le gouvernement abolit de fait le droit du travail. A présent, Sarkozy veut imposer le travail gratuit en faveur d’un monde de puissants de plus en plus écœurant ! Seule solution pour les éventuelles futures victimes de cette forme supplémentaire d’esclavage, ne rien foutre, mais alors rien du tout !

Troisième extrait :

 

« Il ne s’agit pas de pénaliser ceux qui ne travaillent pas, parce que c’est une souffrance, mais il s’agit simplement de récompenser davantage le travail. »

Comme il faut bien montrer un peu de commisérations lorsqu’on appartient au « sang » des nobles, il reconnaît que le chômage est une souffrance. Si seulement il savait de quoi il parle, lui qui n’a d’autre angoisse et souci que son ambition de devenir chef à la place du chef ! Que d’hypocrisie !

Lorsqu’il affirme qu’il ne s’agit pas de pénaliser les chômeurs, il sait bien qu’il ment. Mécaniquement, si les salaires de ceux qui travaillent augmentent et que les autres stagnent, la vie pour ces derniers sera un appauvrissement constant. Car les commerçants, les propriétaires comme les industriels, augmenteront leurs prix sous le prétexte fallacieux qu’ils ont également droit à une « récompense », puisqu’ils travaillent « eux »

 

Dernier extrait :

 

«  Je pense à la France qui se lève tôt, qui travaille dur et qui ne comprend pas pourquoi dans un certain nombre de cas il y a si peu de différence entre celui qui travaille et ses revenus et celui qui ne travaille pas et ses revenus. »

Ici, nous atteignons, à nouveau, l’odieux. Tout dans cette phrase, juste après la petite larme sur la souffrance des chômeurs, montre l’immensité de son mépris pour ceux que sa caste jette dans la misère. Non content d’avoir brisé la vie de millions de gens, il faut encore les traiter de paresseux, de fainéants définitifs. Il n’y a qu’une France du mérite : Celle qui se lève tôt et travaille dur ! Sous-entendu, les chômeurs se lèvent tard et sont oisifs... Voilà une phrase qui va plaire à tous ceux qui adorent mépriser leurs voisins chômeurs !

 

Et bien, quitte à déplaire à Nicolas Sarkozy, je peux lui révéler que je connais un grand nombre de chômeurs qui se lèvent très tôt, qui se couchent passé minuit et qui ne cessent, tout au long du jour, de travailler dur, mais vraiment très dur et qui, de plus ne gagnent rien ! Que font-ils ces Français hors normes ? Ils combattent la caste de Nicolas Sarkozy ; ils ont participé et très puissamment à défaire son clan au référendum et ils contribueront encore plus fortement à la défaite du candidat Sarkozy aux présidentielles. Il est toujours dangereux de mépriser ceux que l’on a brisé...

 

Conclusion :

Cet homme est profondément haineux, par sa politique, ses actes et ses déclarations, envers tous ceux qui souffrent surtout si cette souffrance est la résultante de sa politique et de celle de ses amis, ici en France ou des ses amis idéologues néolibéraux américains. Et c’est cela qu’un certain nombre de Français veulent mettre à la tête du pays ! C’est à s’arracher les cheveux !

Nous qui avons gardé le sens de la dignité, le sens de l’humanisme, nous nous levons pour dire non à cet homme ! Nous le faisons, et le ferons jusqu’au bout, de toutes nos forces et avec l’immense énergie qui nous caractérise.

Sources : L'EXCELLENT SITE ALTERMONDE de mon Ami Jean Dornac

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

 

 

Publié dans Nicolas Sarkozy

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Z
"Arbeit macht frei" et Sarkozy ??? un mélange osé, mais non, je suis pas sûr que tu aies tout compris...
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