DOMINIQUE DE VILLEPIN ET LA SNCM

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Le moins que l'on puisse dire c'est que Dominique de Villepin ne ménage pas son temps et qu'il ne doit pas dormir beaucoup. Ce qui prouve bien l'énergie l'animant mais ce n'est pas une énergie néfaste. Il essaie d'être constructif, lui. Contre vents et marées laissant libre cours aux sarcasmes, aux sourires en coin et aux airs dubitatifs, il poursuit sa route en direction du Peuple quoique puissent en dire ses détracteurs de tous poils qui guettent le moindre faux pas à venir. Dans l'immédiat, force est de reconnaître qu'il fait "bouger les choses". Au dernier moment, il trouve même des "solutions miracles", ce qui prouve "l'état de grâce" particulier dans lequel il se trouve. Les conjonctions astrales étant très favorables à DDV, il ne peut qu'aller dans le bon sens aiguillonné en cela par sa fabuleuse intuition, presque un sixième sens qui le sauvera dans maintes situations...

Villepin annonce un tour de table pour sauver la SNCM


Dominique de Villepin reprend en main le dossier SNCM. Le Premier ministre a présenté jeudi matin un montage financier pour sauver la compagnie maritime, dans lequel l'Etat conservera une participation de 25% du capital aux côtés de deux entreprises privées.


Le groupe Butler Capital Partners (BCP), repreneur désigné initialement par l'Etat pour 100% du capital, a accepté de limiter sa participation à 40% du capital, a annoncé le Premier ministre lors de sa conférence de presse mensuelle. La société Connex, écartée un temps du processus de choix du repreneur, sera l'opérateur industriel de la compagnie avec 30% des actions.


Dominique Perben se rendra dans l'après-midi à Marseille pour présenter cette proposition de tour de table aux syndicats et aux élus.


Lors de sa quatrième conférence de presse mensuelle, Dominique de Villepin a voulu montrer qu'il reprenait le dossier SNCM, après les cafouillages de ces derniers jours.


Le gouvernement a d'abord lancé lundi un processus de privatisation totale de la compagnie, qui assure les liaisons maritimes entre la Corse et le continent. Il a ensuite reculé le lendemain sous la pression des syndicats, qui bloquent le port de Marseille, en annonçant qu'il conserverait finalement une participation minoritaire dans la SNCM.


Après avoir "travaillé toute la nuit" sur ce dossier, Dominique de Villepin a présenté jeudi la solution retenue par le gouvernement. BCP a proposé "au terme d'une rétrocession de limiter à 40% sa prise de participation". Connex, filiale transport public du groupe Veolia, est quant à elle prête à "devenir l'opérateur industriel de cette société avec 30% du capital au terme de ce processus".


Cette société avait manifesté son intérêt pour la SNCM mais n'avait pas présenté d'offre à la date du 15 septembre, fixée initialement par le gouvernement. Les élus corses, dont Camille de Rocca Serra, président UMP de l'Assemblée territoriale, militaient ces dernières heures pour son retour dans le jeu.


L'Etat "souscrira pour son compte à hauteur de 25% du capital" afin de garantir "la pérennité de l'entreprise, de l'outil de travail et des services publics". Afin de rassurer les syndicats, le Premier ministre a assuré que l'Etat resterait "bien sûr" présent à long terme dans le capital de la SNCM. "Je ne fais pas les choses à court terme", a-t-il dit. Enfin, les salariés se verront "proposer 5% du capital".


Cette proposition est la "meilleure solution que l'Etat puisse proposer", a déclaré Dominique de Villepin.


Le chef du gouvernement a précisé qu'il avait demandé au ministre des Transports Dominique Perben "de rencontrer dès cet après-midi à Marseille à la préfecture les représentants des salariés ainsi que les élus corses et marseillais".


Par ailleurs, le ministre de l'Economie Thierry Breton se rendra vendredi à Bruxelles "pour expliquer notre action à la Commission européenne". Le maintien d'une participation minoritaire de l'Etat au capital de la SNCM nécessite l'accord de Bruxelles. Le gouvernement s'était engagé en 2003 à ne plus subventionner la compagnie pendant dix ans lorsqu'il avait déboursé 69 millions d'euros pour la recapitaliser.


Dominique de Villepin a également précisé qu'il avait informé le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, qu'il avait reçu mercredi soir à Matignon pour évoquer l'avenir de la SNCM.


Il a appelé les partenaires de l'entreprise et les salariés à "l'esprit de responsabilité" pour accepter ce plan. "Je veux sauver cette entreprise", a-t-il martelé.


Il a estimé que cette proposition de tour de table réunit "l'ensemble des conditions qui sont nécessaires à la reprise en main de cet outil industriel, la défense de l'emploi, du service public". "Dans la situation dramatique de cette entreprise, il était de mon devoir, de ma responsabilité de prendre ce dossier en main", a-t-il conclu.

Sources : NOUVEL OBSERVATEUR

Posté par Adriana Evangelizt

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A
A Lilianne<br /> <br /> La Corse est à part... c'est tout ce que je peux me permettre de dire en pensant néanmoins, que la Corse est à la France ce que l'Irlande est à l'Angleterre... on adhère ou non...
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B
J'ai passé, il y a trois ans des vacances merveilleuses en Corse.<br /> A mon retour, j'en ai largement vanté sa beauté autour de moi...<br /> Le contexte social à l'époque était relativement calme...Traversée agréable, temps au beau fixe...Pas de grèves en vue, une attente normale sur le port de Marseille...je suis triste pour ma ville... triste de voir aujourd'hui, ce déferlement de violence, d'exaspération, d'exaltation...<br /> Où sont les hommes de bonne volonté pour mieux vivre tous ensemble?<br />
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