La France va retirer l'essentiel de ses troupes du Sénégal

Publié le par Adriana EVANGELIZT

On aurait préféré que Sarkozy retirent nos troupe d'Afghanistan où le 43e Français vient de perdre la vie. Pour qui ? Pour quoi ?

 

  

 

 

La France va retirer l'essentiel de ses troupes du Sénégal

 

 

 

DAKAR (Reuters) - La France annonce la fermeture de sa base militaire au Sénégal et le retrait de 900 de ses 1.200 militaires stationnés dans le pays.

 

 

"En accord avec le Sénégal, la France propose de conserver en effet à Dakar un simple 'pôle opérationnel de coopération à vocation régionale', fort d'environ trois cents militaires", indique l'état-major des forces françaises du Cap-Vert (FFCV) dans un communiqué publié par l'ambassade de France .

 

 

La France conservera ses deux autres bases africaines, au Gabon et à Djibouti, ajoute le communiqué.

 

 

"Une cérémonie de restitution symbolique des emprises occupées par les forces françaises au Sénégal, aura lieu au Camp Bel Air le 9 juin, à Dakar. Elle est organisée conjointement par le Sénégal et la France, qui sera représentée par le vice-amiral d'escadre Philippe Combes", indique le communiqué.

 

 

"Cette cérémonie marque le point de départ de l'évolution du dispositif français au Sénégal où la France ne conservera plus de base militaire", ajoute-t-on.

 

 

Dans un discours prononcé au Cap en février 2008, le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avait émis le souhait de renégocier l'ensemble des accords de défense qui unissent la France, ancienne puissance coloniale, et ses partenaires africains.

 

 

Lors d'une visite à Dakar du ministre de la Défense Hervé Morin le 19 février dernier, les deux pays étaient convenus de la fermeture prochaine des bases de Dakar.

 

 

La décision de fermer Dakar signifie par contraste le maintien de Libreville, au Gabon, le Livre blanc de la Défense adopté en 2008 prônant le maintien d'une seule base française sur le littoral d'Afrique de l'Ouest.

 

 

Un millier de militaires français sont actuellement en mission à Libreville et environ 900 autres sont basés en Côte d'Ivoire dans le cadre du bataillon Licorne (Batlic).

 

LIVRE BLANC

 

 

"Comme l'a rappelé le président (Nicolas Sarkozy) lors du sommet (franco-africain) de Nice, l'objectif principal de notre coopération de défense est d'aider l'Afrique à mettre sur pied son propre système de sécurité collective, à côté de notre action traditionnelle de formation des cadres des armées nationales", indique le communiqué.

 

 

"En application des choix arrêtés dans le Livre Blanc sur la défense et la sécurité, le dispositif français pré-positionné comprendra une base sur la façade occidentale de l'Afrique, au Gabon, une base sur sa façade orientale, à Djibouti, ainsi qu'un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, au Sénégal".

 

 

"Avec les forces stationnées à la Réunion, ils ont pour vocation d'appuyer la montée en puissance des brigades en attente des quatre organisations régionales africaines (CEDEAO, CEEAC, SADC et EASBRICOM)", souligne le communiqué.

 

 

L'année 2010 est importante pour les relations franco-africaines notamment en raison du 50e anniversaire de l'accession à l'indépendance du Sénégal et d'autres anciennes colonies.

 

 

Quatorze pays africains seront d'ailleurs invités aux cérémonies du 14-Juillet à Paris.

 

 

Le gouvernement du président Abdoulaye Wade avait espéré un temps que la décision soit prise avant le 50e anniversaire de l'accession à l'indépendance du Sénégal célébré le 4 avril dernier.

 

 

"Ca a été un long processus qui vient d'aboutir et tout est bien qui finit bien. La France est un pays ami, c'est également un partenaire stratégique du Sénégal, nous gardons toujours notre coopération et c'est cela le plus important," a déclaré Mamadou Bamba Ndiaye, porte-parole du président Wade.

 

 

Membre de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Sénégal cherche à préserver son influence dans la région.

 

 

A l'instar d'autres pays comme l'Afrique du Sud, Dakar veut aussi faire entendre sa voix sur le continent et au-delà, notamment dans la perspective d'un élargissement futur du Conseil de sécurité de l'Onu.

 

 

Mark John et Diadie Ba; Pascal Liétout et Marine Pennetier pour le service français

 

Sources Reuters

 

Posté par Adriana Evangelizt

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