SARKOZY HOSTILE AU RELOGEMENT DES SANS PAPIERS

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Sarkozy continue sa politique discrimatoire envers les étrangers. Sur notre sol et dans notre République, avons-nous envie d'ajouter. Ainsi il se montre "hostile au relogement prioritaires en HLM des sans papiers"... après les avoir expulsés des taudis où ils vivaient, il est bien normal qu'ils n'aient pas droit non plus à un toit décent et digne de ce nom. Ainsi le Nettoyeur se montre hostile "au relogement prioritaire" alors que les immigrés sont de toute façon les derniers servis en matière de logement. Tout comme certains emplois leur sont aussi interdit du fait de leur nationalité. Tout comme ils sont les premières victimes du chômage et que même les soins médicaux leur sont déniés. La discrimination en France n'a jamais été aussi grande que depuis que Sarkozy y occupe un poste ministériel. Et pourtant, est-il français lui ? Si la France ne s'était pas montré généreuse avec son père, pourrait-il être "ministre" aujourd'hui ? Voyons, réfléchissons... combien y-a-t-il de vrais français en France ? Nous entendons pas là, français de souche ? Il est bien évident que lorsque nos parents sont arrivés en France, si un Sarkozy avait été un des rouages du pouvoir, nous ne pourrions pas revendiquer aujourd'hui la naturalisation française... encore une fois, il refuse à d'autres ce qui lui a été allégué personnellement un jour... mais sa mémoire est courte. Très courte.

Quelques articles ci-dessous pour éclairer sur la situation des "étrangers en France"... il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser. Ceci est en corrélation complète avec notre dernier article diffusé sur tout le Net...

Squats: Sarkozy hostile au relogement prioritaire en HLM des sans-papiers


Défendant vivement sa décision de faire évacuer les squats après les incendies meurtriers de l'été dernier, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est dit hostile mardi au relogement prioritaire en HLM des immigrés clandestins évacués.

"Je veux dire avec la plus grande force que ce n'est pas parce qu'on n'a pas de papiers et qu'on occupe un squat qu'on a le droit à un logement HLM en lieu et place de ceux qui attendent depuis des années en respectant la loi", a-t-il déclaré lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.


"La politique d'immigration de la France doit être une politique choisie et non plus subie", a-t-il de nouveau plaidé. "Nous ne pouvons plus accueillir sur notre territoire des femmes et des hommes dont nous n'avons pas les moyens de garantir la dignité".


"Ceux qui ont laissé faire se sont payé une fausse générosité sur le dos des plus pauvres du monde et ça, ce n'est pas admissible", a-t-il accusé.

Sources : LE NOUVEL OBSERVATEUR

 

Logement social : les immigrés sont les derniers servis


En 1996, 855 000 ménages ont déclaré avoir fait une demande de HLM. Parmi eux, 23 % d’immigrés.

Le délai d’attente d’un logement social est significativement plus important pour un ménage dont la personne de référence est immigrée que pour l’ensemble des ménages. L’hypothèse la plus séduisante tiendrait à avancer l’inadéquation de l’offre de logements aux demandes : comme les familles immigrées sont plus souvent de taille élevée, elles demandent de plus grands appartements, ceux qui, justement, se libèrent moins vite. Dans la réalité, les logements du parc HLM sont, en moyenne, plus grands que ceux du parc privé ; et les familles immigrées "de taille réduite" (1 à 4 personnes seulement) subissent malgré tout des délais d’attente supérieurs à leurs homologues "nationaux".

Une seconde hypothèse doit donc être posée : celle de la discrimination dans l’accès au logement social. Difficilement vérifiable statistiquement, elle est avérée par plusieurs enquêtes qualitatives faisant état d’une gestion ethnique de l’attribution des logements par certains offices HLM. Il peut s’agir d’ailleurs d’une discrimination indirecte puisque la prise en compte du critère d’origine ethnique est sensée, à côté d’autres caractéristiques socio-démographiques, servir l’objectif de “mixité sociale” de l’habitat.

La loi relative à la lutte contre les discriminations du 17 novembre 2001 étant intervenue depuis, on attend avec impatience la publication des données de l’enquête logement de 2002 détaillées pour la population immigrée.

Sources : OBSERVATOIRES DES INEGALITES

 

Les emplois interdits

Fonction et entreprises publiques, sociétés privées... au total, environ sept millions d’emplois (soit 30 % de l’ensemble des postes de travail) sont fermés aux étrangers, en particulier pour les non-ressortissants de l’Union européenne. Le coeur de l’interdiction reste les cinq millions d’emplois de la fonction publique : enseignement, hôpitaux, collectivités locales sont (sauf statuts dérogatoires accordés quand le public ne trouve plus à recruter) fermés à ceux qui n’ont pas la nationalité française. Il faut y ajouter environ un million d’emplois dans les entreprises publiques, de la SNCF à la RATP, qui ne s’ouvrent que très lentement.

Le secteur privé demeure moins fermé, mais des notaires aux médecins en passant par les avocats, environ 1,2 million d’emplois restent interdits aux étrangers : la moitié à cause de la nationalité, l’autre parce qu’il faut disposer d’un diplôme français pour y accéder.

Cette interdiction constitue une véritable barrière à l’intégration. Elle a été décrite, pour le privé, dans le rapport Brunhes* sur "les emplois du secteur privé fermés aux étrangers", rendu en 1999. Depuis, rien. Le nouveau "Contrat d’intégration" qui doit se mettre en place ne semble pas prévoir d’élargir les conditions d’accès à l’emploi des étrangers

* Rapport disponible sur le site du Gisti .

Sources : OBSERVATOIRES DES INEGALITES

 

Chômage et nationalité

Le chômage frappe beaucoup plus durement les étrangers que les Français : en moyenne, un quart des actifs non-ressortissants de l’Union européenne étaient demandeurs d’emploi en 2002, contre 9 % de l’ensemble de la population active et 8,3 % des Français. Chez les jeunes actifs, le taux de chômage atteint 36 % ! Une partie de cette différence tient au niveau de diplôme : les étrangers sont moins qualifiés en moyenne que les Français (pour certains leurs diplômes ne sont pas reconnus). Mais une partie - qui n’est pas aisée à définir - tient aussi à de la discrimination pure. Les inégalités s’accumulent : il ne fait pas bon être une jeune femme étrangère sur le marché de l’emploi en France aujourd’hui.

Les données du recensement montrent qu’il existe des inégalités considérables selon les nationalités. Entre 30 et 39 ans, plus de 35 % des étrangers originaires d’Afrique sont au chômage, contre 11 % de ceux qui viennent de l’intérieur de l’Union européenne. Là aussi, plusieurs facteurs jouent. La discrimination ne s’applique pas de la même façon à tous, notamment selon la couleur de peau. Mais surtout, les migrants ont des origines diverses et certains sont davantage qualifiés.

Le secteur d’emploi joue aussi. Une partie des étrangers, c’est le cas de ceux qui sont originaires du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne, ont été plus fortement touchés par la crise des grandes industries françaises (l’automobile et la sidérurgie notamment), alors que d’autres (Italiens, Espagnols et Portugais par exemple) étaient plus souvent employés dans des secteurs (bâtiment notamment) qui ont moins perdu d’emplois, et où le réseau familial joue davantage pour trouver du travail.

Sources : OBSERVATOIRE DES INEGALITES

 

Les exclus des soins

 

La Couverture maladie universelle n’a pas encore débouché sur un accès universel aux soins. Sur les 16 602 patients interrogés dans les centres français de Médecins du Monde en 2002, la moitié de disposait d’aucun droit à une couverture santé (notamment des étrangers en situation irrégulière) et un tiers mettait en avant ses difficultés financières comme obstacle pour se soigner.

En même temps, le système pêche dans la diffusion de l’information : la méconnaissance des aides légales par les patients empêche 26 % d’entre eux de faire valoir leurs droits à une couverture maladie. L’existence même de structures d’aide à l’accès aux soins est méconnue par 5 % des patients. Démunies financièrement, ces personnes sont souvent handicapées par leur maîtrise aléatoire du français, accentuée par la complexité des démarches administratives. Ce parcours du combattant dans les méandres de l’administration prive 12 % des personnes interrogées de l’accès aux soins. La compréhension de la langue exclut encore 10 % du système de soins.

Sources : OBSERVATOIRE DES INEGALITES

 

Médecins du Monde au chevet des migrants

La mission France de Médecins du Monde, qui a soigné 25 000 personnes en 2002, dresse un portrait-robot de l’origine géographique de ses patients. Entre 1999 et 2002, la part des étrangers fréquentant ses centres de soin sont passés de 70 à 87 %. La zone la plus représentée est le Maghreb, suivi de l’Afrique sub-saharienne et de l’Europe, hors Union européenne. Un quart de la population reçue est algérienne ; les Français viennent en deuxième position, suivis des Marocains.

Parmi ces 87 % de patients étrangers, 46 % déclarent ne pas avoir de titre de séjour, 30 % sont demandeurs d’asile, 3 % ont une carte de résident de 10 ans et 3 % possèdent une carte de séjour temporaire. Si l’instauration de la Couverture maladie universelle a provoqué une baisse de la population française dans les centres de MDM, les arrivants de pays en guerre ou à l’économie ravagée sont de plus en plus nombreux.

Sources : OBSERVATOIRE DES INEGALITES

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans SARKOZY LE NETTOYEUR

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