LA LOYAUTE DE DDV ENVERS JACQUES CHIRAC
Dominique de Villepin réaffirme sa "fidélité" à Jacques Chirac et c'est tout à son honneur. Ceci prouve en quelque sorte une sorte de "reconnaissance" envers celui qui lui a confié une haute charge. Et pas la moindre. Cette loyauté qu'il témoigne au Président -alors que d'autres le vilipendent sans vergogne- est un des traits de caractère le plus frappant du Premier Ministre. Car ce n'est pas la première fois qu'il clame ouvertement son attachement à Monsieur Chirac. Nous avons pu constater dans diverses circonstances, au cours de l'Histoire, que lorsque les affaires vont mal, de nombreux rats quittent le navire et abandonnent leur capitaine. On pourrait prendre pour exemple le cas de Mitterrand -dont Ségolène Royal sera une des rares à lui rester fidèle jusqu'à sa mort. Cette dernière est assez semblable à DDV sur de nombreux points et il serait bien au final qu'ils se retrouvent face à face. Car là, pas de problèmes, le protagoniste qui emporterait la palme serait celui qui a le plus de charisme...
Dominique de Villepin réaffirme sa "fidélité" à Jacques Chirac
Le Premier ministre Dominique de Villepin a réaffirmé sa "fidélité" ainsi que celle de "tous les membres du gouvernement" à l'égard de Jacques Chirac, mardi lors des voeux du gouvernement au président de la République, selon une source gouvernementale.
Lors de cette cérémonie qui a suivi un petit-déjeuner rassemblant place Beauvau tous les ministres à l'invitation de Nicolas Sarkozy (Intérieur) et qui a précédé le premier Conseil des ministres de 2006 à l'Elysée, M. de Villepin a également rappelé qu'il était prêt à accomplir la "mission" que lui a confiée le chef de l'Etat à la tête du gouvernement "jusqu'à son terme", afin notamment de remporter "la bataille pour l'emploi".
Le chef du gouvernement, précisant que son action s'incrivait dans les trois priorités fixées par M. Chirac -emploi, croissance, désendettement et modernisation de l'Etat-, a souligné que cet engagement s'inscrivait dans "une double fidélité".
"Institutionnelle" d'abord, car "l'équilibre des pouvoirs" sous la Ve République a permis de faire face aux difficultés et doit être "préservé", a-t-il insisté. Et "personnelle" ensuite, à l'égard du chef de l'Etat.
Selon cette même source gouvernementale, M. de Villepin a rappelé que l'action gouvernementale serait placée en 2006 sous le signe du "rassemblement", soulignant que la règle républicaine devait être la même pour tous, "garantie de l'unité du pays".
Sources : LE FIGARO
Posté par Adriana Evangelizt