DDV à la télé ce soir pour essayer de convaincre

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Alors OK, il va parler à la télé ce soir mais ça va encore être des mots en l'air pour noyer le poisson dans l'eau et dans les faits, le CPE restera ce qu'il est. Il ne fera pas de miracle sur le chômage, personne n'en a fait avant lui et qui pourra en faire ? Tant qu'il n'y a pas de créations d'emplois substantielles, la liste des chômeurs s'allongera. Il vaudrait mieux qu'il aide les chômeurs à créér leur propre "emploi" ou "mini entreprise"... il s'entête et il s'enferre. Il va couler. C'est quand même terrible d'être aussi têtu !

Villepin à la télévision pour tenter de désamorcer la contestation

Dominique de Villepin va tenter ce dimanche soir à la télévision de désamorcer la colère estudiantine contre le Contrat de Première Embauche (CPE), première étape d'une semaine politique à hauts risques pour le gouvernement.L'intervention sur TF1 du Premier ministre intervient à un moment où le mouvement dans les universités contre le CPE semble se radicaliser. Quelque 200 étudiants ont ainsi occupé pendant douze heures la Sorbonne, emblème de l'université française et haut lieu des événements de Mai 68, avant d'en être délogés par les forces de l'ordre aux petites heures de samedi.

Alors que plusieurs dizaines d'universités étaient toujours touchées par divers mouvements de protestation, la gauche a maintenu samedi sa pression sur le gouvernement pour qu'il retire le CPE, en dépit de son adoption définitive jeudi par le parlement. Avant un Conseil national du PS, le numéro un du parti, François Hollande, a appelé M. de Villepin à "ouvrir une négociation" plutôt que de faire preuve d'"entêtement" et a mis en garde contre "les risques d'un conflit lourd, durable".

Le président de l'UDF, François Bayrou, a joint sa voix à celle de l'opposition en appelant lui aussi le Premier ministre à faire dimanche soir un geste de "conciliation" en suspendant l'application du CPE. Malgré la pression de la rue, relayée par la gauche, et le trouble suscité jusque dans son propre camp, Dominique de Villepin semblait écarter tout recul sur cette mesure phare de son plan contre le chômage des jeunes.

Selon son entourage, il devait surtout faire de la pédagogie, en insistant sur les mesures d'accompagnement de ce contrat destiné aux jeunes de moins de 26 ans et qui peut être rompu sans justification pendant deux ans. Le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a déjà suggéré de donner "plus de droits" aux jeunes adultes, par exemple à la formation et au logement. Signe de la "mobilisation" du Premier ministre sur ce dossier, celui-ci a renoncé à faire mardi le déplacement de Berlin pour le 6e Conseil des ministres franco-allemand, présidé par Jacques Chirac et Angela Merkel.

M. de Villepin sera ce jour-là à l'Assemblée pour répondre aux questions des députés.

Cette semaine cruciale pour le chef du gouvernement devait être marquée jeudi par des manifestations étudiantes et lycéennes et s'achever par "une journée d'action" contre le CPE, samedi 18 mars, rassemblant étudiants et syndicats de salariés.

Mais les difficultés du Premier ministre avec les jeunes ne vont pas s'arrêter à la contestation anti-CPE: les députés vont consacrer pratiquement la totalité des séances de l'Assemblée, de mardi à jeudi, au projet de loi très controversé sur les droits d'auteur qui vise à encadrer le téléchargement de musique ou de films sur internet.

Les premiers débats ont parfois tourné au ridicule pour le gouvernement, avec le retrait, puis la réintroduction et pour finir le rejet de l'article premier du texte, qui ouvrait la voie à la licence globale.

D'autre part, le ministre de l'Outre-mer, François Baroin, effectue à partir de vendredi une visite de trois jours à la Réunion, pour examiner la mise en oeuvre du plan de lutte contre l'épidémie du chikungunya qui a touché 200.000 personnes dans l'île.

Sources : YAHOO FR

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans CHÔMAGE

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