DDV réfute sur Clearstream et se bat pour Sogerma

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Villepin réfute en bloc sur Clearstream et veut aller plus loin sur Sogerma

Le Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé mardi sur France 2 à propos des révélations de la presse dans l'affaire Clearstream que "tout ce qui est dit est faux", et a assuré qu'il veut "aller plus loin" que ce qui est envisagé pour sauver des emplois de la Sogerma.

"Je ne suis pas dupe. Je vois bien qu'on veut m'impliquer dans une affaire politique. Tout ce qui est dit est faux", a affirmé le Premier ministre.

Interrogé sur les informations du quotidien Le Monde qui a reproduit des notes confidentielles du général Philippe Rondot, le Premier ministre a ajouté: "nous sommes là dans une multiplication d'écrits qui sont découpés, mis bout à bout et que l'on veut faire parler".

"Il ne faut pas accorder d'importance à des constructions. Il y a la réalité des faits, et il y a une instruction en cours", a-t-il dit.

"On a voulu construire de toutes pièces une rivalité (avec Nicolas Sarkozy) et une affaire politique", a ajouté M. de Villepin.

Le Monde a affirmé mardi que le général Rondot n'avait pas livré, le 28 mars lors de sa première audition devant les juges, le nom de Jean-Louis Gergorin, auteur de deux courriers anonymes dans l'affaire Clearstream et proche de Dominique de Villepin, afin de "protéger" le Premier ministre.

Interrogé sur sa rivalité avec le ministre de l'Intérieur et ses conséquences sur l'action gouvernementale, M. de Villepin a répondu qu'il faisait en sorte qu'il n'y ait "pas d'interférence".

"Viendra le temps de la campagne et notre famille politique a pris l'engagement que cette campagne ne débute qu'au début 2007, que le choix se fasse au début 2007", a-t-il affirmé.

Selon lui, "le choix du candidat de la majorité se fera. La photographie d'aujourd'hui n'est pas le sujet. Le sujet, c'est la dynamique de notre majorité qui s'appuiera sur le travail d'un gouvernement".

Il a aussi assuré vouloir "aller plus loin" que le groupe européen EADS, qui a annoncé mardi étudier la possibilité de conserver "un noyau d'environ 300 emplois" en réindustrialisant partiellement le site de sa filiale Sogerma à Mérignac, qu'il entend fermer.

"Ce soir EADS avance, évolue. Ils parlent de 300 emplois. Nous voulons aller plus loin", a déclaré le chef du gouvernement.

"Qu'il y ait dans notre pays, comme partout, des mutations industrielles, c'est normal. Mais que, d'un trait de plume, on décide de supprimer 1.100 emplois, cela est inacceptable", a ajouté le Premier ministre, qui avait rencontré dans l'après-midi des salariés du site.

"L'Etat peut accompagner, peut aider à trouver des solutions", a-t-il déclaré, évoquant "différents projets possibles pour maintenir l'activité à Mérignac".

Le chef du gouvernement doit recevoir mercredi après-midi à Matignon le co-président d'EADS Noël Forgeard ainsi qu'Arnaud Lagardère, dont le groupe est actionnaire d'EADS, pour discuter de ce dossier.

L'Etat est actionnaire du groupe européen EADS à hauteur de 15%, tandis que le groupe Lagardère en détient 7,5%.

M. de Villepin a aussi voulu rassurer les Français sur les prix de l'énergie.

"Je veux, avec le gouvernement, fixer une règle claire. Nous avons gelé le prix du gaz jusqu'en juillet 2007. De la même façon, pour le prix de l'électricité, nous prenons un engagement: pas de hausse des prix supérieure aux autres hausses des prix courants", a-t-il affirmé.

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LICENCIEMENTS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article