La communauté internationale se moblilise pour le Liban

Publié le par Adriana EVANGELIZT

La communauté internationale montre bien là son incapacité à régler un problème fondamental parce qu'elle n'a jamais voulu régler le conflit israélo-palestinien. Tout vient de là. Lire l'article de l'Israélien pacifiste, Uri Avnery pour mieux comprendre... et ne pas croire la désinformation qui sévit via les médias de l'état hébreu ou français et qui disent que 91 pour cent des israéliens sont pour cette guerre. C'est faux. Il y a des manifestations anti-guerres en Israël, seulement les médias sont baîllonés ou, ce qui est bien pire, ne font pas leur travail par peur des représailles.

Si le Liban est assassiné depuis plusieurs jours, n'y voyons pas le fait du hasard. C'est quelque chose de planifié de longue date. Et les USA couvrent Israël en bloquant sciemment la résolution demandant un cessez-le-feu... suivi en cela par un certain nombre de pays de l'Union Européenne. Tout a commencé par l'assassinat de Rafik Hariri qui fut, à tort, imputé à la Syrie. Nous étions tombé à l'époque sur un site antisyrien et pro-américain où figurait une page avec une liste de personnages libanais pro-syriens qui, visiblement, étaient dans le collimateur, et la photo de Rafic Hariri y trônait en bonne place. Comme vous pourrez le constater en cliquant ICI, la page en question, a bel et bien disparu mais -comme nous sommes prévoyants et connaissons les méthodes de ceux qui tirent les ficelles dans l'Ombre...- nous l'avions entièrement copié... elle est LA... nous sommes plusieurs à mener nos propres enquêtes pour pallier aux manquements de ceux qui font mal leur travail ou sont poussés à mal le faire...

Depuis le départ, nous savions qu'obliger la Syrie à quitter le Liban le laisserait aux mains des belligéreants qui oeuvrent aussi à vouloir désarmer le Hezbollah -dernière barrière de protection de ce pays- afin de mieux s'ingérer et dans sa politique et sur son sol. Or, justement ce qui coinçait en dernier lieu, c'était le désarmement de ce mouvement de résistance, prétexte tout trouvé pour mettre à feu et à sang un Liban sur le point de se redresser malgré les nombreux attentats attribués là encore dieu sait qui...

La seule erreur du Président Chirac est de s'être laissé "embringuer" avec les Etats-Unis dans une résolution dangereuse... l'Union Européenne quant à elle, n'est qu'un pion des Etats-Unis et sa position sur le Moyen-Orient ne pouvait que nous être fatale... nous voilà maintenant au pied du mur.

A noter que Condoleeza Rice doit se rendre à Rome à une réunion du "groupe de contact" sur  le Liban qui devrait regrouper les Etats-Unis, l'Italie, le Liban, Israël, la France, la Russie, la Grande-Bretagne, l'Egypte, l'Arabie saoudite ainsi que l'Union européenne, la Banque mondiale et les Nations unies. Et qu'aucun pays arabe n'y sera invité, c'est dire qui gouverne le monde et pour le compte de qui. Désolant.

 

La communauté internationale se mobilise sur le Liban

La communauté internationale s'est lancée en ordre dispersé dans une série d'initiatives diplomatiques, illustrée par de multiples voyages, pour tenter de mettre fin au conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah.

Ce maelstrom diplomatique révèle les divergences entre les grandes puissances, qui ont empêché le Conseil de sécurité de l'Onu d'exiger un cessez-le-feu immédiat face à l'offensive israélienne dévastatrice pour les infrastructures libanaises, faisant plus de 340 morts et poussé des milliers d'étrangers à fuir le pays.

Les Etats-Unis s'opposent à un cessez-le-feu qui ne serait pas accompagné du désarmement du Hezbollah, tandis que la Russie l'exige et l'Union Européenne est divisée: la Grande-Bretagne et l'Allemagne sont contre, alors que la France le réclame à cor et à cri.

Dernière initiative diplomatique en date, celle de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice qui a annoncé vendredi qu'elle se rendait lundi à Jérusalem pour rencontrer le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas.

Elle participera mercredi à Rome à une réunion du "groupe de contact" sur le Liban qui devrait regrouper les Etats-Unis, l'Italie, le Liban, Israël, la France, la Russie, la Grande-Bretagne, l'Egypte, l'Arabie saoudite ainsi que l'Union européenne, la Banque mondiale et les Nations unies. Elle se sera auparavant entretenue dimanche à la Maison Blanche avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le Prince Saoud Al Fayçal.

Une délégation parlementaire américaine a aussi annoncé une visite au Proche-Orient ce week-end.

La France, qui travaille étroitement depuis deux ans avec les Etats-Unis sur le dossier libanais, multiplie les démarches, pour sa part depuis le début de la semaine, marquant sa différence avec Washington sur les moyens de rétablir la paix et d'éviter une "catastrophe" humanitaire. Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a effectué vendredi une nouvelle visite à Beyrouth. Il doit se rendre ce week-end en Egypte, en Jordanie, en Israël et dans les Territoires palestiniens.

De son côté, la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, est attendue ce week-end à Chypre, plaque tournante de l'évacuation des étrangers du Liban, pour rendre visite aux forces françaises.

L'Allemagne mène ses propres démarches diplomatiques. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, arrive samedi au Proche-Orient pour une visite de deux jours. Il s'entretiendra en Egypte avec son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit, avant de se rendre en Israël, où il rencontrera Ehud Olmert, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et le ministre de la Défense Amir Peretz, et dans les territoires palestiniens, pour des discussions avec Mahmoud Abbas.

Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères chargé du Moyen-Orient, Kim Howells, a lui aussi entamé vendredi une tournée au Proche-Orient qui le mènera au Liban, en Israël, dans les Territoires occupés et en Jordanie. Le Premier ministre britannique Tony Blair doit évoquer la situation au Proche-Orient le 28 juillet à la Maison Blanche avec le président George W. Bush.

Le Haut représentant de l'UE pour la politique extérieure Javier Solana a lui aussi effectué une tournée au Proche-Orient cette semaine.

Après une mission de hauts responsables de l'Onu dans la région, le secrétaire général de l'Organisation, Kofi Annan, a réclamé un "arrêt immédiat des hostilités" et demandé au Conseil de sécurité d'"agir fermement". Il a proposé jeudi un plan de règlement du conflit, incluant la libération des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah, une conférence internationale et une force de stabilisation. Il a condamné à la fois le Hezbollah - qui a rejeté son plan - et Israël pour l'escalade de la violence au Liban.

Sources : AFP

Posté par Samuel Davis Roth et Adriana Evangelizt

Publié dans LIBAN

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