Calme relatif à Grigny après l'incendie d'un bus
Le feu couve et nul doute que les dernières stigmatisations des employés musulmans de Roissy ne vont certainement pas arranger les choses. Il faut s'attendre à un bis repetita dans les banlieues, une sorte d'intifada vu que les jets de pierre se manifestent de plus en plus alors que la situation en Palestine se dégrade de jour en jour. Tout est lié. Nous notons aussi que n'importe quels individus cagoulés peuvent semer la zizanie afin de mettre ça sur le dos des jeunes de banlieue.... rien n'est impossible.
Calme relatif à Grigny après l'incendie d'un bus
Des policiers ont été pris à partie par quelques dizaines de jeunes à Grigny (Essonne) où un bus et trois voitures ont été brûlées sans faire de blessés, apprend-on auprès de la Direction générale de la police nationale.
"A partir de 14h30, des groupes de jeunes ont harcelé des policiers et mis le feu à trois voitures de particuliers dans le quartier de la Grande-Borne. Ils ont fait descendre des gens d'un bus et y ont mis le feu", a déclaré à Reuters un porte-parole de la DGPN, évaluant de 30 à 60 le nombre de personnes impliquées dans les échauffourées.
"Il y a toujours des petits harcèlement sporadiques, notamment des jets de pierres", a-t-il précisé en début de soirée.
Selon ce porte-parole, l'auteur de l'incendie du bus a été interpellé et les incidents n'ont pas fait de blessé. Un escadron de gendarmerie a été dépêché sur place en renfort.
Dans un communiqué, le syndicat Action police CFTC a déclaré que l'auteur de l'incendie du bus était âgé de 13 ans et que les policiers avaient été "pris à partie par une cinquantaine d'individus cagoulés et armés de barres de fer".
Les agressions de policiers se sont multipliées ces derniers jours. La dernière en date a eu lieu à Aulnay-sous-bois (Seine-Saint-Denis) dans la nuit de jeudi à vendredi.
Selon la DGPN, les incidents de Grigny sont survenus au lendemain d'un contrôle de police dans un bar du quartier, sans qu'il soit possible d'affirmer l'existence d'un lien entre ces événements.
Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale a appelé dimanche soir à la responsabilité des parents, associations, maires, et l'ensemble des acteurs.
"Il faut qu'il y ait de l'autorité, il faut aussi qu'il y ait du dialogue et du respect, beaucoup plus que ce qu'on a eu dans ces cités depuis de nombreuses années", a-t-il déclaré lors du "Grand rendez-vous" d'Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien.
Sources : Boursier com
Posté par Adriana Evangelizt