Un supporter du PDG tué après une agression raciste

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Ce qui est bien dans cette histoire c'est comment les médias la racontent. Voyez ci-dessous. La mort d'un supporter du Paris Saint-Germain abattu par un policier "à l'issu d'un match." Comme si le match qui se déroulait était n'importe quel match. L'équipe adverse se nomme l'Hapoel Tel Aviv et il y avait pas moins de 15 000 supporters tant israéliens que franco-israéliens. Des connaissances y assistaient et le moins que l'on puisse dire c'est que ceux  qui soutenaient les israéliens n'ont rien à envier à ceux que l'on taxe d'extrême-droite de la tribune Boulogne. Il y avait autant d'excités d'un côté comme de l'autre mais on passe ce fait sous silence. Vous en saurez beaucoup plus bientôt avec photos à l'appui.

Voir video ICI... avec un témoignage anonyme qui a vu l'israélien portant un drapeau israélien se cacher derrière le policier.

 

 

Un supporter du PSG tué après une agression raciste


La mort d'un supporter du Paris Saint-Germain, abattu par un policier jeudi soir près du Parc des Princes à l'issue d'un match, est survenue après une agression raciste et antisémite, ont déclaré le procureur de Paris et le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy.

Vers 22h30 (21h30 GMT), après la défaite du PSG 2-4 face à l'Hapoel Tel Aviv, un agent en civil de la police régionale des transports, Antoine Granomort, d'origine antillaise, a ouvert le feu pour protéger un supporter français du club israélien, Yanniv Hazout, poursuivi avec trois de ses camarades par une centaine de fans du club parisien.

"Il semble que des injures racistes assez massives aient été proférées : 'sale nègre, sale juif'. Il y avait aussi 'Le Pen président', des cris de singe et des saluts nazis", a déclaré Jean-Claude Marin vendredi aux journalistes.

Antoine Granomort, affecté à la surveillance des cars de policiers, a utilisé son arme de service apparemment en situation de légitime défense, alors qu'il avait été mis à terre, frappé au ventre et au visage par ses agresseurs, selon le magistrat.

Il a crié à plusieurs reprises "police, police !", selon des témoins. Il a fait feu une fois selon la plupart des témoins, plusieurs fois selon d'autres. "L'hypothèse la plus probable" est qu'une seule balle a blessé Mounir Bouchaer, lui traversant le poumon, avant d'atteindre en plein coeur et de tuer Julien Quemener, 25 ans", a ajouté le procureur.

Nicolas Sarkozy, qui était en déplacement à Mulhouse (Haut-Rhin), a fourni à la presse une version des faits semblable à celle apportée par Jean-Claude Marin.

Une autopsie a été ordonnée, ainsi que des expertises balistiques. Transporté à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière après le drame, Mounir Bouchaer, 26 ans, était vendredi hors de danger.

LA VICTIME MEMBRE DES "BOULOGNE BOYS"

Entrainant Yanniv Hazout, Antoine Granomort s'est réfugié dans un restaurant MacDonald's, verrouillant la porte et faisant descendre les rideaux de fer. La foule de supporters a alors tenté de mettre à sac le restaurant, avant d'être dispersée par les CRS, a ajouté le procureur.

Plusieurs supporters du PSG ont été interpellés et étaient interrogés en garde à vue par la police vendredi. Leur rôle n'est pas déterminé avec précision, a dit Jean-Claude Marin.

Le policier Granomort a aussi été placé en garde à vue et une enquête a été confiée à l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices"). Le procureur devait décider dans la journée s'il demandait des poursuites à son encontre.

S'il est établi qu'il se trouvait légalement en état de légitime défense, Antoine Granomort ne serait pas pénalement responsable, a souligné le parquet.

Le supporter tué, Julien Quemener, est membre du club de supporters des "Boulogne boys", marqué à l'extrême droite et appelé ainsi car ses membres se placent dans la tribune "Boulogne" du Parc des Princes.

Ce groupe est impliqué dans de nombreuses violences, souvent racistes, commises en marge de matches du PSG depuis des années. Maxime Brunerie, jeune néo-nazi condamné pour tentative d'assassinat du président Jacques Chirac le 14 juillet 2002, était un habitué de cette tribune Boulogne.

"La gravité de cet événement vient de confirmer la nécessité absolue de combattre le racisme et l'antisémitisme dans l'environnement des supporters du PSG", a dit le maire de Paris, Bertrand Delanoë. La ville de Paris est propriétaire du Parc des Princes.

Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a estimé qu'il fallait "s'assurer que la répression de la violence dans les stades soit exemplaire".

Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, a dit qu'il rencontrerait dans la journée le ministre de l'Intérieur et le président du PSG, Alain Cayzac.

"Le football, ce n'est pas la haine, ce ne peut pas être la guerre", a-t-il dit. "On en peut pas accepter qu'on poursuive un supporter d'un club en le traitant de sale juif", a dit Nicolas Sarkozy à Mulhouse.

Sources
Yahoo fr

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans BAVURES POLICIERES

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