Echanges animés entre opposants et partisans de Bayrou

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Echanges animés entre opposants et partisans de Bayrou

 



Francois Bayrou lors du lancement le 10 mai 2007 à Paris du Mouvement Démocrate

François Bayrou est arrivé jeudi peu avant 10H00 à la Mutualité à Paris pour le conseil national de l'UDF sous les acclamations de ses partisans, qui avant même d'entrer dans la salle avaient des échanges animés avec des opposants à la stratégie du président de l'UDF.

Entouré par une cohue de caméras et de photographes, M. Bayrou, qui doit lancer son "Mouvement démocrate", a été accueilli dans la rue par des applaudissements et des vivats - "bravo François!" - de quelques dizaines de partisans.

Reflet d'une ambiance tendue alors que le leader centriste a été lâché par la plupart de ses députés, les discussions allaient bon train entre participants sur l'avenir de la force centriste, que M. Bayrou veut indépendante. "François Bayrou décide tout avec un petit groupe dans un bistrot de la rue de l'Université", dénonçait un conseiller national d'Orléans (Loiret), Tahar ben Chaabane, tandis qu'un autre criait au "césarisme" et qu'un autre encore affirmait "on ne reconstruit pas sur des cendres".

"Faut pas raconter des mensonges", rétorquait le sénateur d'Ille-et-Vilaine Philippe Nogrix. "Si vous êtes d'accord avec Gilles de Robien, allez le rejoindre!", lançait un autre défenseur de M. Bayrou, en référence au ministre UDF rallié à Nicolas Sarkozy et qui soutient l'idée d'un pôle centriste au sein de la majorité présidentielle.

A l'intérieur devait se tenir un bureau politique à huis clos avant le conseil national. Parmi les parlementaires présents figuraient des proches du président de l'UDF comme le sénateur Michel Mercier ou le député Jean Lassalle, ainsi que le sénateur Jean Arthuis.




François Bayrou au soir de la présidentielle le 6 mai 2007 à Paris

Lâché par la plupart des députés UDF, François Bayrou lance jeudi dans la perspective des législatives son "Mouvement démocrate", lors d'un conseil national à Paris. Précédé d'un bureau politique à huis clos, le conseil national, où sont attendues entre 1.500 et 2.000 personnes, se prononcera par un vote à bulletins secrets sur la création de ce nouveau parti, qui rompra avec la tradition ancrée au centre-droit de l'UDF pour s'ouvrir vers le centre-gauche.

Le leader centriste, fort de ses 18,57% des voix au premier tour présidentiel, veut former un parti du centre indépendant, "qui ne soit pas inféodé aux uns ou aux autres". Corinne Lepage, présidente du mouvement écologiste Cap 21, et Jean-Luc Bennahmias, député européen et ancien secrétaire national des Verts, ont annoncé mercredi qu'ils allaient rejoindre le Mouvement démocrate.

En revanche, M. Bayrou a été lâché par plusieurs de ses principaux lieutenants au lendemain du 6 mai, comme le chef de file des députés Hervé Morin ou le député du Loir-et-Cher Maurice Leroy, qui refuse de le suivre dans cette "aventure". A la veille du conseil national à la Mutualité, 22 députés UDF sortants (les trois quarts du groupe) et un candidat centriste aux législatives ont affirmé leur volonté "d'inscrire sans hésitation leur démarche dans la majorité présidentielle", "tout en conservant leur autonomie au Parlement, et sans intégrer l’UMP".




Pierre Albertini à son arrivée le 9 mai 2007 à une réunion du comité exécutif

 autour de François Bayrou

 

Dans une tribune au Figaro, les signataires - qui ne devraient pas assister au conseil national - considèrent qu'"en désignant Nicolas Sarkozy comme l’adversaire principal, l’UDF - même transformée en parti démocrate - court un risque d’isolement important". Ils craignent que pour arriver à constituer un groupe à l'Assemblée, le Mouvement démocrate ne doive passer des accords avec le Parti socialiste. "Les alliances ne pourront se faire qu'avec la gauche, ce qui n'est pas notre choix", a déclaré à l'AFP François Sauvadet (Côte-d'Or), porte-parole de l'UDF.

Mercredi soir, un seul des signataires, Pierre Albertini, qui ne se représentera pas aux législatives, a assisté à une réunion du comité exécutif autour de François Bayrou, pour demander des "clarifications" sur le futur parti. Parmi les autres participants figuraient des proches de M. Bayrou, comme le chef de file des sénateurs, Michel Mercier, qui a affirmé en quittant la réunion que "les portes sont grandes ouvertes" aux élus UDF qui ont soutenu Nicolas Sarkozy au second tour.

Parmi les députés européens (11 au total), Jean-Louis Bourlanges a annoncé dans la journée qu'il ne participerait pas au Mouvement démocrate. Selon lui, "ce sera l'UDF plus un changement de sigle, moins ses parlementaires". Parmi ceux restés fidèles à M. Bayrou figurent Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF, la sénatrice Jacqueline Gourault, le député européen Bernard Lehideux, ou encore les députés Jean Lassalle (Pyrénées-Atlantiques), Gérard Vignoble (Nord) et Anne-Marie Comparini (Rhône).

Le Mouvement démocrate devrait présenter des candidats aux législatives dans toutes les circonscriptions, le cas des députés UDF ralliés à M. Sarkozy restant à trancher, selon M. Artigues. L'UMP a pour sa part annoncé mercredi soir qu'elle investirait des candidats contre la poignée de députés UDF qui n'ont pas soutenu M. Sarkozy au second tour, notamment M. Bayrou qui lui a refusé sa voix.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans François Bayrou

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J
François bayrou est homme de parole et il tiendra la sienne, avec la création d'un parti centriste véritablement indépendant ... que des députés affairistes se laissent corrompre par les promesses sarkoziennes et décicent de lui vendre leur vote c'est leur problème !!!Il est temps de mettre un peu d'honorabilité et d'honnêteté dans le personnel politique français et de nous débarraser des vendus et autres hommes sans foi, ni loi qui dirigent notre république !
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