LE GROS BROUILLARD DES MESURES VILLEPIN

Publié le par Adriana EVANGELIZT

LE BROUILLARD DES MESURES DE VILLEPIN 

Nous attendions Mister Dominique de Villepin au virage… et nous sommes très déçus. Cruellement même ! Nous constaterons en premier lieu qu’il n’a pas tenu toutes les promesses qu’il a faites. Loin s’en faut. Nous prendrons pour exemple les fameux 1000 euros qui devaient être attribués à des personnes retrouvant un emploi. Il se trouve que ce petit pactole ne concernera en fait que les jeunes de moins de 26 ans comme presque toutes les mesures prises d’ailleurs. Ceux qui ont dépassé cet âge n’auront qu’à aller se rhabiller et nous pensons plus particulièrement aux quinquagénaires qui ont le plus de mal à se faire embaucher notamment après un licenciement. Ils iront rejoindre la liste des chômeurs puis Rmistes avec l’épée de Damoclès de l’incertitude fichée au-dessus de leur tête et l’extrême précarité qui en découlera lorsqu’ils se trouveront privés de tous revenus au bout d’un certain temps.

Nous conseillons à Dominique de voter quelques budgets pour construire des ponts qui auront double fonction. Primo, ils serviront d’abris à ceux qui ne pouvant plus payer leur loyer seront expulsés, secondo, de nombreux jeunes de 26 ans pourront se recycler dans les métiers du bâtiments !

Le problème de ceux qui nous gouvernent et qui votent les lois c’est qu’ils sont incapables de se mettre à la place du Peuple. Ils ne peuvent pas s’imaginer la vie qu’ont ceux qui touchent le smig ou le rmi, par exemple. Ils ne connaissent pas les fins de mois difficiles, l’électricité coupé, le frigo vide, la mauvaise bouffe pas chère qui mine la santé. Ils ignorent les vicissitudes de ceux à qui est interdit l’accès au bonheur et à la paix de l’esprit. Le vrai malheur des hommes qui n'ont pas la chance de gagner leur vie en faisant des promesses qu'ils ne tiendront pas, échappe à ceux qui pondent des lois sans vraiment connaître ceux pour qui ils les pondent. Mais le malheur des hommes, ces éternels misérables du bas de l'échelle,  fait la grande joie des lobbies pharmaceutiques qui ne cesseront de s’enrichir en vendant antidépresseurs, neuroleptiques, somnifères et autres produits lobotomisant qui enlèvent à l’humain toute énergie et tout désir de se battre. Ils n’auront pas les moyens, ces petits, de s’esbrouffer l’esprit avec du Chivaz ou du Dom Pérignon lorsque le ventre crie famine et que l’on ne sait pas quoi donner au petit dernier qui braille parce qu’il n’a pas son compte en nourriture. Voilà le monde où nous vivons !

Au lieu de prendre le mal à la racine, on nous noie dans des comptes d’apothicaires qui, au bout du compte, n’amèneront pas plus de travail ni de sécurité. Pas un mot n’est dit sur les délocalisations qui enlèvent des milliers d’emplois à notre Peuple. Est-il normal lorsqu’on téléphone à Wanadoo, non seulement d’attendre une heure au bout du fil mais en plus de tomber en Tunisie ? Est-il normal d’attendre indéfiniment pour prendre un billet de train parce que la moitié des guichets sont fermés ? Idem pour la Poste. Idem pour les aéroports. Et nous nous arrêterons là car la liste est infinie des aberrations dont nous sommes victimes. Ces mesures à la gomme ne vont rien amener de plus dans le champ des activités. Car si deux cents emplois sont crées d'un côté, des milliers d'autres sont supprimés dans le même temps. Et ils sont supprimés parce que l'on délocalise.

Personnellement, nous serions à la place du poète Villepin, nous interdirions la nationalité française aux dirigeants des grosses entreprises qui délocalisent. Nous les ramènerions manu-militari à la frontière avec ordre d’aller vivre dans les pays où ils préfèrent exploiter du personnel plutôt que de faire travailler les français. Non, nous n’aurions pas pitié de tous ces gros pontes qui font fortune en profitant du malheur des hommes. Des vampires. Des suceurs de sang. Et rien d’autre.

Nous vivons dans un monde où seul compte le profit. Et ceux bien sûr qui tiennent les positions clefs sont les premiers sur la liste à remplir leur coffre sur le sang et la sueur des hommes. Une réforme complète des mentalités s'impose incluant bien sûr le respect de tout individu et lui reconnaitre le droit de vivre dans la décence... c'est un minimum. Les inégalités sociales ne font que s'accroître et ce n'est certainement pas avec les dernières mesures mises en place par Dominique de Villepin que les choses vont s'arranger.

Quelques articles sur la délocalisation :

France Telecom exploiteur

http://eveilleur.over-blog.com/categorie-116675.html

Delocalisation, après les usines, les services

http://eveilleur.over-blog.com/article-367819.html

Délocalisé avec 110 euros par mois qui dit mieux ?

 La France délocalisée

 Amazon France délocalise à Londres

CELERANT ou la délocalisation en gros... là, vous apprendrez que les plus grosses entreprises textiles qui ont plus de 10 000 employés en ont 50 % à l'étranger... que le coût de la main d’œuvre est le premier critère de la délocalisation...

En Slovaquie, les salariés de PSA Peugeot Citroën retournent à l'école

Et si les entreprises avaient trop délocalisé ?

Villepin pressé de compresser les droits des salariés

En accélérant la mise en place du Contrat Nouvelle Embauche (CNE), le Premier ministre donne un signe fort de sa nouvelle politique de l’emploi : une précarisation accrue pour des milliers de salariés.

L’adoption des ordonnances et leur mise en place pendant l’été sont le signe d’un gouvernement pressé d’installer une politique de l’emploi ultra-libérale en profitant de la pause estivale.

Ce CNE, véritable aubaine pour le patronat, est une catastrophe pour tous ceux qui vivent déjà dans une situation précaire. En effet, au delà de l’instabilité sur le marché du travail qu’offre ce contrat, la précarité sociale qu’il entraîne sera fortement multipliée.

Les conséquences sociales en matière de logement, pour accéder à des produits bancaires ou tout simplement pour vivre correctement seront dégradées encore plus qu’elles ne le sont actuellement.

Dominique de Villepin peut partir l’esprit tranquille en vacances certain d’avoir fait son devoir pour la nouvelle présidente du Medef qui se félicite de ces mesures "pour l’emploi".

La compression des droits des salariés continue ; la mobilisation pour faire sauter cette soupape libérale est la seule réponse à apporter.

L’Union syndicale Solidaires se félicite des appels à préparer une rentrée sociale forte. Elle appelle à nouveau à mobiliser amplement dans l’unité.

Le Premier ministre s’était donné cent jours ; sa période d’essai ne peut être renouvelée.

Sources : SOLIDAIRES

 

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