DOMINIQUE ET NICOLAS
Dominique et Nicolas
par Bernard Guetta

Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy sont déjà en campagne pour la présidentielle française. Le premier incarne la continuité gaullienne; le second mise sur la rupture.
Observez la France, ce nez du continent. Observez sa droite déchirée entre deux hommes et deux positionnements politiques radicalement différents et vous verrez la plus formidable mise en scène du grand débat européen entre rupture et continuité, grand soir libéral et prudente adaptation de la protection sociale aux nouvelles conditions d'un nouveau siècle.
En France, le Conseil des ministres se réunit le mercredi. C'est un rendez-vous qu'aucun membre du gouvernement ne saurait manquer mais, le premier mercredi dernier d'octobre, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat et numéro 2 du gouvernement, ne s'y est pas montré.
Une «migraine», a fait dire cet avocat de la rupture libérale mais lorsqu'il apparut que, migraine ou pas, il recevait Brigitte Bardot venue plaider la cause des moutons égorgés suivant les règles de l'abattage musulman, la presse a compris. «Sarko» boudait.
Il ne supportait pas l'idée d'aller faire bonne figure en face de son premier ministre, Dominique de Villepin, qui l'avait, la veille, cloué au pilori devant les députés de leur parti commun, l'UMP, principale formation de la droite française. «Dans l'histoire de France, avait lancé le chef du gouvernement, les ruptures et les révolutions, ça se termine toujours dans le sang et ça finit toujours par favoriser les extrêmes. Il faut donc un véritable changement mais dans la continuité», avait martelé Dominique de Villepin.
Sans jamais prononcer le nom de Nicolas Sarkozy pourtant présent dans la salle, il en avait fait un gamin sans expérience, un boutefeu prêt à favoriser un clash social, un bain de sang peut-être, et Nicolas n'avait pas supporté de s'être laissé ravir le rôle d'attaquant dans lequel il excellait depuis des années.
Ce jour-là, la guérilla des deux droites françaises est devenue guerre. Fratricide, donc sauvage, elle durera jusqu'à la présidentielle de 2007 que Dominique et Nicolas comptent bien remporter l'un et l'autre mais, si française soit-elle, c'est dans toute l'Union qu'elle fait rage.
En Allemagne, Nicolas s'appelait Angela et Dominique, Gerhard.
Là-bas, c'était autrement plus classique, gauche contre droite, mais Angela Merkel a perdu la possibilité de gouverner avec ses alliés libéraux quand elle a fait sienne l'idée d'un taux d'imposition unique de 25% - le même, avait aussitôt dit Gerhard Schröder, «pour la secrétaire et son patron».
C'est parce que Gerhard a pu dénoncer là une tentative d'abandonner le modèle européen au profit du modèle anglo-saxon qu'il a pu faire quasiment jeu égal avec les démocrates-chrétiens et imposer son programme d'évolution à la grande coalition qui gouvernera le pays.
Mot pour mot, il aurait pu dire ce que vient d'affirmer Dominique de Villepin à la télévision française («Mon combat, c'est la continuité de ce que nous sommes par la modernisation du modèle social») et le tableau est le même en Pologne.
Sommés de choisir entre deux droites coalisées mais qui se disputaient leurs suffrages, les Polonais ont donné l'avantage à la plus sociale contre la plus libérale et, après avoir perdu les législatives, les libéraux ont bien du mal à s'assurer la présidence contre les conservateurs sociaux.
Droite contre gauche ou droite contre droite, ce débat ne peut qu'être européen car toute l'Union, nouveaux et anciens membres, est confrontée au même problème. Partout, la contradiction est la même entre l'absolu refus des citoyens de renoncer à la protection sociale et le défi que lancent aux codes du travail, aux retraites et aux couvertures médicales l'allongement de la durée de la vie et l'émergence de nouveaux concurrents dont la main-d'œuvre sous-payée ignore toute protection.
Elections, référendums constitutionnels, batailles d'hommes et d'idées, toute la vie politique européenne est désormais dominée par ce débat mais tout concourt à le théâtraliser en France. Visage d'aigle, mèches argentées et longue silhouette élancée, Dominique de Villepin surplombe de plusieurs dizaines de centimètres Nicolas Sarkozy, petite taille, visage poupon et chevelure sage. Le contraste ne saurait être plus grand mais il n'est pas que physique.
Alors que Nicolas est né dans les beaux quartiers, enfant de la plus traditionnelle des bourgeoisies françaises, Dominique a fait, lui, ses premiers pas au Maroc, fils de Français de l'étranger auprès desquels il a, ensuite, grandi en Amérique latine.
Dominique, c'est le grand large, une France rêvée de loin en lisant de Gaulle, une France dont il n'a jamais demandé les suffrages mais qu'il veut phare des nations et guidant le monde comme aux temps des Lumières, de Bonaparte et du gaullisme. Nicolas, c'est une autre France - la vraie disent ses partisans - celle qu'il a labourée au quotidien depuis qu'il s'est lancé, tout jeune homme, dans la politique dont il connaît arcanes et réseaux comme personne.
Dominique, c'est la littérature et la poésie, les grands postes diplomatiques, un solide mépris du jeu politique («des connards») et un discours contre la guerre d'Irak devant le Conseil de sécurité dont il avait immédiatement tiré une gloire internationale. Nicolas, c'est les campagnes électorales, un total enracinement dans la jeune droite française, libérale et fière de l'être, et toute une écurie de jeunes talents qui rêvent de prendre les commandes avec lui.
Régulateur et multilatéraliste, le premier brandit sa «fidélité» à Jacques Chirac. Libéral et atlantiste, le second tue le père avec une frénésie d'impatient, se construit face à lui, et c'est dans cette absolue différence de rapport au Président sortant, qu'est le deuxième élément de théâtralisation.
Entre Dominique et Nicolas, il n'y a pas seulement le choc des personnalités et l'enjeu d'un débat capital pour l'Europe. Il y a aussi toute la question de la droite française, d'une droite qui, marginalisée par la Révolution et déshonorée par Pétain, n'ose plus dire son nom depuis deux siècles mais n'en a pas moins façonné la France à travers les épopées napoléonienne et gaullienne.
Le général et l'empereur, de Gaulle comme Napoléon, c'est ce que Marx a appelé le «bonapartisme», un pied à droite, l'autre à gauche, l'ordre et le capitalisme, bien sûr, mais un savant dosage aussi des mythes politiques, un dépassement des oppositions sociales dans la quête d'une «grandeur française» et, au bout du compte, une drôle de droite, étatiste et non pas libérale, professant l'autonomie du politique et tout aussi volontariste, voire plus, que la gauche.
Comme son président, adversaire déclaré du libéralisme qu'il qualifie de «communisme de ce siècle», Dominique de Villepin se réclame de cette droite-là. Il avait déjà combattu pour elle en 1995, lorsque Edouard Balladur, secondé par Nicolas Sarkozy, avait vainement tenté de barrer la route de l'Elysée à Jacques Chirac et de normaliser la droite française.
A l'époque, c'est déjà Dominique qui avait conseillé à son mentor de gauchir sa campagne en dénonçant la «fracture sociale» divisant la France. Edouard Balladur avait perdu, Nicolas avec lui, et la bataille d'aujourd'hui ne fait que continuer celle d'hier.
Alors que Villepin («l'albatros», disent ses amis) veut s'inscrire dans la continuité bonaparto-gaulliste en refusant le laisser-faire, alors qu'il veut maintenir la singularité de la droite française pour conserver à la France son originalité sur la scène internationale, Sarkozy croit, lui, le temps venu de décomplexer la droite et de l'affirmer comme telle.
A ses yeux, les réalités d'un siècle disqualifient les consensus du précédant, la crise de l'Etat providence est devenue tellement irrémédiable que la droite française, refondée dans le libéralisme et raccommodée avec les Etats-Unis, devient la seule force de changement, de «réforme» contre les «conservatismes» et les «blocages» d'un ordre condamné par le chômage.
Pour «Sarko», ce mot de «rupture» avait le triple avantage de redonner jeunesse et identité à la droite, de la lancer à l'assaut des classes moyennes urbaines lassées d'une gauche qui ne sait plus quoi dire et de le camper lui-même en tombeur d'un président d'une autre époque.
Qu'on y adhère ou pas, il y avait une vision dans cette stratégie mais ce n'est plus face à Jacques Chirac que se trouve Nicolas Sarkozy.
Le vieux président a sorti son joker et, face à Dominique, face à ce premier ministre dont la gauche n'oublie pas le panache avec lequel il s'était opposé aux Etats-Unis, qui monte dans les sondages et va répétant: «Rupture avec quoi? Moi, je ne veux pas qu'on rompe avec la France», Nicolas doit revoir sa stratégie.
Beaucoup de ses amis l'en pressent car, face à Dominique, sa «rupture» ne s'entend désormais plus comme rupture avec le chiraquisme mais avec le modèle européen, que les élections allemande et polonaise n'incitent pas à creuser ce sillon libéral et que le ministre de l'Intérieur ne peut pas tous les jours s'opposer à son premier ministre sans paraître incohérent - agité et non plus battant, facteur de divisions et non plus de renouveau.
«Moi, je lui conseille, dit l'un de ses proches, de laisser Villepin s'épuiser à la tête du gouvernement.» Le temps d'une migraine, il y a visiblement réfléchi mais, outre que là n'est pas sa nature, il sait aussi bien que le clan Dominique que «si le premier ministre échoue, son ministre échoue avec lui et que, s'il réussit, le candidat de la droite ne sera pas Sarkozy». Alors?
Nicolas ou Dominique?
Difficile à dire. Rien n'est joué car, si le premier se heurte à l'impopularité du laisser-faire en Europe, le second bute sur la difficulté de la gauche, sur l'impossibilité de sauver les retraites et la sécurité sociale sans allonger les années d'activité et proportionner les remboursements aux revenus. Or cela... seule la gauche pourrait le faire sans jeter la France dans les rues.
En France, le Conseil des ministres se réunit le mercredi. C'est un rendez-vous qu'aucun membre du gouvernement ne saurait manquer mais, le premier mercredi dernier d'octobre, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat et numéro 2 du gouvernement, ne s'y est pas montré.
Une «migraine», a fait dire cet avocat de la rupture libérale mais lorsqu'il apparut que, migraine ou pas, il recevait Brigitte Bardot venue plaider la cause des moutons égorgés suivant les règles de l'abattage musulman, la presse a compris. «Sarko» boudait.
Il ne supportait pas l'idée d'aller faire bonne figure en face de son premier ministre, Dominique de Villepin, qui l'avait, la veille, cloué au pilori devant les députés de leur parti commun, l'UMP, principale formation de la droite française. «Dans l'histoire de France, avait lancé le chef du gouvernement, les ruptures et les révolutions, ça se termine toujours dans le sang et ça finit toujours par favoriser les extrêmes. Il faut donc un véritable changement mais dans la continuité», avait martelé Dominique de Villepin.
Sans jamais prononcer le nom de Nicolas Sarkozy pourtant présent dans la salle, il en avait fait un gamin sans expérience, un boutefeu prêt à favoriser un clash social, un bain de sang peut-être, et Nicolas n'avait pas supporté de s'être laissé ravir le rôle d'attaquant dans lequel il excellait depuis des années.
Ce jour-là, la guérilla des deux droites françaises est devenue guerre. Fratricide, donc sauvage, elle durera jusqu'à la présidentielle de 2007 que Dominique et Nicolas comptent bien remporter l'un et l'autre mais, si française soit-elle, c'est dans toute l'Union qu'elle fait rage.
En Allemagne, Nicolas s'appelait Angela et Dominique, Gerhard.
Là-bas, c'était autrement plus classique, gauche contre droite, mais Angela Merkel a perdu la possibilité de gouverner avec ses alliés libéraux quand elle a fait sienne l'idée d'un taux d'imposition unique de 25% - le même, avait aussitôt dit Gerhard Schröder, «pour la secrétaire et son patron».
C'est parce que Gerhard a pu dénoncer là une tentative d'abandonner le modèle européen au profit du modèle anglo-saxon qu'il a pu faire quasiment jeu égal avec les démocrates-chrétiens et imposer son programme d'évolution à la grande coalition qui gouvernera le pays.
Mot pour mot, il aurait pu dire ce que vient d'affirmer Dominique de Villepin à la télévision française («Mon combat, c'est la continuité de ce que nous sommes par la modernisation du modèle social») et le tableau est le même en Pologne.
Sommés de choisir entre deux droites coalisées mais qui se disputaient leurs suffrages, les Polonais ont donné l'avantage à la plus sociale contre la plus libérale et, après avoir perdu les législatives, les libéraux ont bien du mal à s'assurer la présidence contre les conservateurs sociaux.
Droite contre gauche ou droite contre droite, ce débat ne peut qu'être européen car toute l'Union, nouveaux et anciens membres, est confrontée au même problème. Partout, la contradiction est la même entre l'absolu refus des citoyens de renoncer à la protection sociale et le défi que lancent aux codes du travail, aux retraites et aux couvertures médicales l'allongement de la durée de la vie et l'émergence de nouveaux concurrents dont la main-d'œuvre sous-payée ignore toute protection.
Elections, référendums constitutionnels, batailles d'hommes et d'idées, toute la vie politique européenne est désormais dominée par ce débat mais tout concourt à le théâtraliser en France. Visage d'aigle, mèches argentées et longue silhouette élancée, Dominique de Villepin surplombe de plusieurs dizaines de centimètres Nicolas Sarkozy, petite taille, visage poupon et chevelure sage. Le contraste ne saurait être plus grand mais il n'est pas que physique.
Alors que Nicolas est né dans les beaux quartiers, enfant de la plus traditionnelle des bourgeoisies françaises, Dominique a fait, lui, ses premiers pas au Maroc, fils de Français de l'étranger auprès desquels il a, ensuite, grandi en Amérique latine.
Dominique, c'est le grand large, une France rêvée de loin en lisant de Gaulle, une France dont il n'a jamais demandé les suffrages mais qu'il veut phare des nations et guidant le monde comme aux temps des Lumières, de Bonaparte et du gaullisme. Nicolas, c'est une autre France - la vraie disent ses partisans - celle qu'il a labourée au quotidien depuis qu'il s'est lancé, tout jeune homme, dans la politique dont il connaît arcanes et réseaux comme personne.
Dominique, c'est la littérature et la poésie, les grands postes diplomatiques, un solide mépris du jeu politique («des connards») et un discours contre la guerre d'Irak devant le Conseil de sécurité dont il avait immédiatement tiré une gloire internationale. Nicolas, c'est les campagnes électorales, un total enracinement dans la jeune droite française, libérale et fière de l'être, et toute une écurie de jeunes talents qui rêvent de prendre les commandes avec lui.
Régulateur et multilatéraliste, le premier brandit sa «fidélité» à Jacques Chirac. Libéral et atlantiste, le second tue le père avec une frénésie d'impatient, se construit face à lui, et c'est dans cette absolue différence de rapport au Président sortant, qu'est le deuxième élément de théâtralisation.
Entre Dominique et Nicolas, il n'y a pas seulement le choc des personnalités et l'enjeu d'un débat capital pour l'Europe. Il y a aussi toute la question de la droite française, d'une droite qui, marginalisée par la Révolution et déshonorée par Pétain, n'ose plus dire son nom depuis deux siècles mais n'en a pas moins façonné la France à travers les épopées napoléonienne et gaullienne.
Le général et l'empereur, de Gaulle comme Napoléon, c'est ce que Marx a appelé le «bonapartisme», un pied à droite, l'autre à gauche, l'ordre et le capitalisme, bien sûr, mais un savant dosage aussi des mythes politiques, un dépassement des oppositions sociales dans la quête d'une «grandeur française» et, au bout du compte, une drôle de droite, étatiste et non pas libérale, professant l'autonomie du politique et tout aussi volontariste, voire plus, que la gauche.
Comme son président, adversaire déclaré du libéralisme qu'il qualifie de «communisme de ce siècle», Dominique de Villepin se réclame de cette droite-là. Il avait déjà combattu pour elle en 1995, lorsque Edouard Balladur, secondé par Nicolas Sarkozy, avait vainement tenté de barrer la route de l'Elysée à Jacques Chirac et de normaliser la droite française.
A l'époque, c'est déjà Dominique qui avait conseillé à son mentor de gauchir sa campagne en dénonçant la «fracture sociale» divisant la France. Edouard Balladur avait perdu, Nicolas avec lui, et la bataille d'aujourd'hui ne fait que continuer celle d'hier.
Alors que Villepin («l'albatros», disent ses amis) veut s'inscrire dans la continuité bonaparto-gaulliste en refusant le laisser-faire, alors qu'il veut maintenir la singularité de la droite française pour conserver à la France son originalité sur la scène internationale, Sarkozy croit, lui, le temps venu de décomplexer la droite et de l'affirmer comme telle.
A ses yeux, les réalités d'un siècle disqualifient les consensus du précédant, la crise de l'Etat providence est devenue tellement irrémédiable que la droite française, refondée dans le libéralisme et raccommodée avec les Etats-Unis, devient la seule force de changement, de «réforme» contre les «conservatismes» et les «blocages» d'un ordre condamné par le chômage.
Pour «Sarko», ce mot de «rupture» avait le triple avantage de redonner jeunesse et identité à la droite, de la lancer à l'assaut des classes moyennes urbaines lassées d'une gauche qui ne sait plus quoi dire et de le camper lui-même en tombeur d'un président d'une autre époque.
Qu'on y adhère ou pas, il y avait une vision dans cette stratégie mais ce n'est plus face à Jacques Chirac que se trouve Nicolas Sarkozy.
Le vieux président a sorti son joker et, face à Dominique, face à ce premier ministre dont la gauche n'oublie pas le panache avec lequel il s'était opposé aux Etats-Unis, qui monte dans les sondages et va répétant: «Rupture avec quoi? Moi, je ne veux pas qu'on rompe avec la France», Nicolas doit revoir sa stratégie.
Beaucoup de ses amis l'en pressent car, face à Dominique, sa «rupture» ne s'entend désormais plus comme rupture avec le chiraquisme mais avec le modèle européen, que les élections allemande et polonaise n'incitent pas à creuser ce sillon libéral et que le ministre de l'Intérieur ne peut pas tous les jours s'opposer à son premier ministre sans paraître incohérent - agité et non plus battant, facteur de divisions et non plus de renouveau.
«Moi, je lui conseille, dit l'un de ses proches, de laisser Villepin s'épuiser à la tête du gouvernement.» Le temps d'une migraine, il y a visiblement réfléchi mais, outre que là n'est pas sa nature, il sait aussi bien que le clan Dominique que «si le premier ministre échoue, son ministre échoue avec lui et que, s'il réussit, le candidat de la droite ne sera pas Sarkozy». Alors?
Nicolas ou Dominique?
Difficile à dire. Rien n'est joué car, si le premier se heurte à l'impopularité du laisser-faire en Europe, le second bute sur la difficulté de la gauche, sur l'impossibilité de sauver les retraites et la sécurité sociale sans allonger les années d'activité et proportionner les remboursements aux revenus. Or cela... seule la gauche pourrait le faire sans jeter la France dans les rues.
Sources : LE TEMPS
Posté par Adriana Evangelizt
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