François Hollande demande à Nicolas Sarkozy de "clore définitivement" le débat sur la loi de 1905

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Là aussi, Sarkozy a une idée derrière la tête. On en a déjà parlé. C'est de faire financer par les braves boeufs français les lieux de culte de sa communauté préférée. Avec Sarkozy tout tourne toujours autour de la même chose. On n'est pas fous et on y voit clair. Et quand il dit qu'il est catholique, on a de sérieux doutes. On l'a plus souvent vu avec la kippa sur la tête qu'avec la croix autour du cou.

 

 

François Hollande demande à Nicolas Sarkozy

de "clore définitivement" le débat sur la loi de 1905

 

François Hollande a demandé jeudi à Nicolas Sarkozy de "clore définitivement le débat" sur la "remise en cause" de la loi de 1905, estimant que "le principe de laïcité a été altéré" par le discours du chef de l'Etat le 20 décembre dernier à Rome.

Dans ce discours prononcé à l'occasion de son installation comme chanoine d'honneur de la basilique Saint-Jean de Latran, titre honorifique décerné aux présidents de la République française, Nicolas Sarkozy avait appelé de ses voeux "l'avènement d'une laïcité positive" qui, "tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout".

Cette conception, déjà développée par M. Sarkozy dans un livre, "La République, les religions, l'espérance", publié en 2004, a été dénoncée par la gauche, mais aussi par le président du MoDem François Bayrou, comme une remise en cause de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, pierre angulaire de la laïcité.

"Il y a des propos sur la reconnaissance de la religion qui ne sont pas pour nous (...) ceux d'une laïcité républicaine", a dit jeudi François Hollande lors de ses voeux à la presse.

"Quand Nicolas Sarkozy dit qu'un homme qui croit est un homme qui espère', et 'l'intérêt de la République c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent', c'est penser qu'il faudrait, pour être de bons citoyens, être d'abord des croyants", s'est insurgé le Premier secrétaire du PS. "Je ne dénie pas aux croyants d'être de bons citoyens, mais il y a aussi ceux qui ne croient pas et qui espèrent pour la vie d'aujourd'hui, pas simplement pour la vie au delà de la vie."

François Hollande a protesté contre une autre phrase du discours présidentiel: "la morale laïque risque toujours de s'épuiser quand elle n'est pas adossée à une espérance qui comble l'aspiration à l'infini". "Cela veut dire que quand on n'a pas une aspiration à la vie, on aurait une morale laïque qui pourrait tourner au fanatisme?", a-t-il demandé.

Autre passage du discours dénoncé par le leader socialiste, celui selon lequel "l'instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé dans la transmission des valeurs".

"Jamais la loi de 1905 n'a été aussi actuelle et précieuse. Je demande au président de la République de clore définitivement le débat sur la remise en cause de cette grande loi républicaine", a conclu M. Hollande. AP

Sources Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LOI 1905

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