Don Sarko et l'internationale sioniste

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Petite piqûre de rappel pour voir qui gouverne la France. Depuis le départ, nous disons que Sarkozy est un agent du sionisme qui a réussi à prendre le pouvoir et c'était bien la dernière chose dont notre pays avait besoin. Nous préparons un dossier complet pour prouver ce fait. Ce dossier sera exécuté par des Juifs non-sionistes qui veulent, eux, le bien de la France. On pourrait parler, par exemple, de l'interdiction du voile au nom de la laïcité, par exemple. Qui a participé à ce projet ? Rémy Schwartz était-il le plus neutre des intervenants lorsque l'on siat qu'il a créé avec Pauline Bebe, la communauté juive libérale d'Île de France ? Et lorsque l'on sait que le contribuable français a participé au financement d'un centre communautaire qui comprend une synagogue. Les subventions se montant à 400 000 euros. Il semble que de nombreuses personnes n'ont pas bien saisi pourquoi Sarkozy attaquait la laïcité. Il a un but à atteindre en tant que sioniste. Le financement des lieux de culte de sa communauté préférée, pro-israélienne tant qu'à faire. Les organisations juives anti-sionistes n'ayant pas encore eu l'heur d'être invitée. Normal, nous dénonçons ce qui se perpètre en Palestine où il n'a jamais mis les pieds, soit dit en passant. Poursuivons... Il a commencé par noyer le populo avec sa proposition de financer les mosquées. De la poudre aux yeux pour mener à bien son plan. Car il a bien l'intention de vider de sa substance la loi 1905 pour que soit financées la construction de toutes les synagogues. Et en cela, il est bien conseillé... nous prendrons pour exemple, les propos de Rémy Schartz au Senat : "M. Rémy Schwartz a relevé que la laïcité reposait, d'une part, sur la séparation des influences respectives de l'Etat et des religions, d'autre part, sur le respect de la liberté de tous de croire ou de ne pas croire dans le cadre d'une égalité de droits et, enfin, sur la garantie apportée par l'Etat à l'expression de la liberté religieuse, qui trouve toutefois ses limites dans l'interdiction de subventionner les cultes." Lire aussi, Les déclarations de Rémy Schwartz ont de quoi inquieter. Nous savons très bien où veut en venir Sarkozy. Et tout est à l'avenant. Que cela soit l'Union Méditerranéenne en vue d'y inclure Israël alors qu'il n'en a jamais parlé, faut-il le spécifier ? Son prochain dîner au Crif n'est-il pas un signe de plus ? Son appel à la police israélienne pour donner des cours anti-émeutes à nos policiers ? La sécurisation de nos sites sensibles par des agences de sécurité israélienne ? Les dernières choses bizarres dans nos services de renseignements ? Nous sommes comme Gilad Atzmon, nous connaissons bien le sionisme? L'infiltration en France est copieuse. Et ce n'est pas bon pour notre pays. D'autant que cela se situe désormais au sommet de l'Etat grâce à Nicolas Sarkozy. Il y a donc danger. Bientôt le dossier complet avec des témoignages de "nos sources" sionistes et des tas de documents.

 

Don Sarko et l'internationale sioniste

par François Costes, 22 octobre 2005
[traduction des articles cités en anglais par Marcel Charbonnier]

Du même auteur

Sarkozy au zoo

 



Chacun sait que Nicolas Sarkozy veut prendre le pouvoir et devenir président de la République française. Mais avant de le laisser s'installer à l'Elysée, mes compatriotes devraient s'interroger sur les alliances politiques d'un carnivore populiste qui ose déclarer au public américain qu'il se sent "étranger dans son propre pays"...
Les JAZ débarquent !
Don Sarko au pays d'Arnold
Don Sarko au pays d'Arik
Don Sarko au pays de Julia
Don Sarko au pays de Vladimir
Don Sarko au pays de Madelin et de Finkielkraut


Les JAZ débarquent !

En août 2004, un hebdomadaire juif américain publiait un étonnant article sur l'influence croissante du lobby JAZ (Jewish-American-Zionist) sur le territoire français. Parmi les noms de personnalités soutenues par ce lobby ou par ses partenaires dans l'Hexagone figurait celui de Nicolas Sarkozy :

« L'implication croissante d'associations juives américaines dans les efforts déployés par le lobby pro-israélien en France est en train d'alimenter des préoccupations au sujet d'un éventuel retour de manivelle au détriment tant des dirigeants de la communauté juive française que des responsables israéliens. [...] Le plus gros de la controverse est centrée sur un accord, conclu l'an dernier entre le Congrès juif américain et un groupement pro-israélien très fort en gueule, connu sous l'acronyme français UPJF [Union des patrons juifs de France]. Des interrogations se font jour, également, au sujet des activités européennes de l'AIPAC [American Israel Public Affairs Committee], une organisation de lobbying pro-israélien sise à Washington, qui a développé des liens avec des associations juives en France et dans d'autres pays européens, afin d'y encourager la mise en place d'un lobbying à l'américaine. Le Comité juif américain a lui aussi fait franchir un degré à son activisme en Europe, l'année dernière, mais il semble avoir évité le genre de controverse qui entoure les deux autres instances américaines citées. En vertu de l'accord entre le Congrès juif américain et l'UPJF, l'association américaine fournira à sa partenaire un entraînement, des argumentaires et des conseils, ainsi qu'un soutien financier. David Twersky, directeur du Conseil pour la Juiverie mondiale, récemment mis en place par le Congrès juif américain, a confirmé ce financement, mais il a refusé d'en révéler le montant. Hervé Giaoui, président de l'UPJF a observé le même mutisme. [...] Tant le Congrès juif américain que l'UPJF ont mis l' accent sur le fait que l'accord de coopération entre eux écartait toute immixtion dans la vie politique française. Twersky a rejeté catégoriquement toute suggestion que des fonds juifs américains seraient injectés dans la vie politique française, insistant sur le fait que l'accord signé entre le Congrès juif américain et l'UPJF écarte de manière explicite de leurs activités communes toute action politique partisane, et se focalise exclusivement sur des efforts visant à combattre l'antisémitisme et les perceptions anti-israéliennes. M. Giaoui a indiqué que les fonds américains serviraient exclusivement à financer des campagnes de publicité pro-israéliennes et que, par conséquent, il ne se sentait nullement concerné par une quelconque impression que d'aucuns pourraient avoir, d'une immixtion juive américaine dans les affaires intérieures françaises. M. Twersky a également souligné que l'UPJF avait l'intention de donner aux juifs français un certain pouvoir, que des fédérations - parapluies comme le CRIF n'ont jamais pu leur conférer. « L'UPJF a pour seule finalité l'action politique », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il conseillait à cette instance de ne pas prendre parti, sur le plan de la politique intérieure française. Un examen des déclaration de l'UPJF semble cependant indiquer un pattern de soutien à des candidats de droite aux postes électifs. [...] Dans une lettre adressée le 24 juin à ses membres, détaillant la position de l'association en matière de soutien aux candidats à des élections politiques, l'UPJF se déclarait « convaincue qu'il est impératif de s'impliquer dans la vie politique de notre pays, que ce soit au niveau local, au niveau national, ou encore au niveau européen. » Cette lettre de l'UPJF entendait expliciter la décision prise par l'association d'apporter son soutien à la candidature de Patrick Gaubert, un dirigeant juif anti-raciste connu, lors de récentes élections législatives européennes, ainsi qu'à celle de Laurent Dominati, candidat à des élections législatives, à Paris. Par ailleurs, l'association a exprimé son soutien appuyé au présidentiable Nicolas Sarkozy. Un de ses membres fondateurs, Mme Nicole Guedj, est un des plus jeunes ministres du gouvernement français actuel. Ces quatre personnalités politiques appartiennent toutes au parti conservateur UMP [Union pour un mouvement populaire] du président Jacques Chirac. [01] »


Don Sarko au pays d'Arnold

Au mois d'avril 2004, Sarkozy s'était déjà distingué en se rendant à
Washington à un déjeuner de l'AJC donné en son honneur :

A Washington, vendredi 23 avril, Nicolas Sarkozy était le gouvernement français à lui seul. Toujours ministre de l'intérieur - et des cultes - devant l'American Jewish Committee, principale organisation juive américaine, qui a
offert un déjeuner en son honneur. [...] Au déjeuner de l'American Jewish Committee (AJC), M. Sarkozy a prononcé hardiment un discours en anglais, dans lequel il a révélé que "les journalistes" l'avaient appelé "Sarkozy l'Américain". "J'en suis fier, a-t-il dit. Je n'ai pas peur de dire que je partage beaucoup de valeurs américaines." Il cite un nom, au hasard : Arnold Schwarzenegger. {a} "Comme Sarkozy, c'est difficile à prononcer. Mais cela n'a pas empêché les Californiens de l'élire gouverneur", admire-t-il. [...] Le contact entre M. Sarkozy et l'AJC s'est établi en octobre 2003, quand il a reçu une délégation de cette organisation américaine, venue lui demander ce que le gouvernement français faisait contre l'antisémitisme. [02]

Un commentaire de la CAPJPO nous éclaire mieux sur ce qui se mijote entre le Don et ses copains d'Amérique :

« Avec Nicolas Sarkozy, on change de registre. On est en effet en présence d'un homme qui déclare désormais publiquement servir, en conscience, les intérêts de l'American Jewish Commitee (AJC). Car, qui a "fait croire aux Etats-Unis d'Amérique que la France était un pays antisémite" ? Qui, sinon l'AJC elle-même, un lobby qui n'est ni juif, ni américain, en ce qu'il ne sert ni les intérêts des Juifs en général, ni ceux des Américains, ni ceux des Américains juifs, mais uniquement la politique de l'axe gouvernemental américano-israélien, incarnée aujourd'hui par le couple Bush/Sharon, et dont le peuple palestinien est la principale victime. L'AJC, et une série d'autres officines sharoniennes, ont entrepris depuis plusieurs années de répandre du venin sur "la France", dont ils accusent en bloc les dirigeants et la population d'être antisémites. [...] L'AJC ne connaît rien à l'anti-sémitisme, réel ou potentiel, prévalant en France, au point que les dirigeants du lobby sharonien français, le CRIF notamment, ont bien été obligés de reconnaître que leurs amis d'outre-Atlantique "manquaient peut-être un peu du sens des nuances". Sans vergogne, parce qu'impunie à ce jour, l'AJC ne cesse cependant d'étendre son champ d'intervention, en étant le principal organisateur d'une conférence qui se tient actuellement à Berlin, sur le thème de "L'antisémitisme en Europe". [03]»

Quelques mois plus tard, en octobre 2004, le Don entreprenait un nouveau voyage aux Etats-Unis et y confortait ses alliances :

« Venu aux Etats-Unis pour la réunion d'automne du G7, Nicolas Sarkozy a effectué ce qui ressemblait à une tournée d'adieux. Même le président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, lui a dit qu'il serait regretté, assure l'entourage du ministre. Après avoir été invité à déjeuner, samedi 2 octobre à Washington, par le Hudson Institute, un "think tank" de la mouvance néo-conservatrice {b}, M. Sarkozy a dîné dimanche à New York chez l'ancien ambassadeur et banquier démocrate Félix Rohatyn, en compagnie du maire Michael Bloomberg. [...] A Columbia {c}, [...] la question portait sur ce que ferait M. Sarkozy s'il était élu. "Cela serait dangereux de répondre avec trop de sincérité, a-t-il dit, c'est trop tôt." [...] Nicolas Sarkozy s'est décrit comme "étranger dans son propre pays". "Moi je n'étais pas destiné à avoir les belles places. Il a fallu aller les chercher." [04] »

Don Sarko au pays d'Arik

En décembre 2004, en suivant les traces du sénateur Hillary Clinton, du gouverneur Jim McGreevey et du maire Rudolph Giuliani, Sarkozy se rendait en Israël et salamalequait Ariel Sharon qui le reçut comme un chef d'Etat. (On se souvient qu'Arik le Ventru avait, en mai 2003, refusé de rencontrer Dominique de Villepin, qui était pourtant, à l'époque, le ministre français des Affaires étrangères, mais qui avait eu l'intelligence et le courage de s'opposer à la guerre en Irak. [05]) :

« Ariel Sharon et Nicolas Sarkozy se sont assurés de leurs bons sentiments respectifs, mercredi 15 décembre, au deuxième jour de la visite du président de l'UMP en Israël. Le premier ministre de l'Etat hébreu a qualifié son hôte d'"ami d'Israël". En retour, l'ancien ministre de l'économie français a pris soin, tout au long de son voyage, de manifester sa sympathie pour l'Etat hébreu. "Je suis venu écouter et comprendre une réalité complexe que vous vivez avec votre chair et que nous regardons avec la raison", a-t-il souligné, jeudi 16 décembre, lors de son intervention à Herzliya, devant les principaux acteurs de la vie politique et économique israélienne. "Ceux qui me connaissent savent que la première chose que j'ai faite lorsque je suis devenu ministre de l'intérieur en 2002, ce fut de reconnaître l'ampleur du problème - de l'antisémitisme - qui avait trop longtemps été sous-estimé", a-t-il ajouté. Veillant à ne déclencher aucune polémique, M. Sarkozy a saisi l'occasion de se démarquer des autres dirigeants politiques français : "Je sais que vous avez eu le sentiment qu'en France on restait trop insensible à votre souffrance et qu'à tout le moins vous n'aviez pas ressenti notre compassion." Tout au long de se séjour, M. Sarkozy a ainsi multiplié les signes de son empathie pour les problèmes de la communauté juive, qu'il s'agisse de la résurgence de l'antisémitisme en France et en Europe, ou de la sécurité de l'Etat d'Israël. "Je veux que vous compreniez que je vous ai compris", avait-il ainsi lancé à l'adresse des résidents français en Israël, mardi 14 décembre, dès son arrivée à Tel-Aviv. Dès le début de la matinée de mercredi, avant d'entamer la partie politique de son voyage, le président de l'UMP a déposé une gerbe sur la tombe d'Itzhak Rabin avant de s'arrêter au Mémorial de Yad Vashem, "musée" sur l'Holocauste construit sur les hauteurs de Jérusalem. Puis il a parcouru la partie arabe de la vieille ville, s'est promené dans le souk, serrant des mains, s'arrêtant dans des boutiques, sans déclencher la cohue à laquelle ses déplacements en France l'ont habitué. Il est vrai qu'ici, loin de Paris, dans ce dédale de rues, M. Sarkozy ne bénéficie pas - encore ? - de la popularité de Jacques Chirac. "Who is he ?", demandent la plupart des badauds. Ici, on se souvient surtout de l'altercation entre le chef de l'Etat français et les services de sécurité israéliens lors de sa visite en octobre 1996. "This is not a method, this is a provocation", avait lancé M. Chirac, menaçant de regagner la France. Un marchand de la Vieille Ville, qui n'a pas oublié l'incident, s'interroge : "M. Chirac, il vient ?" Et le chiraquien Eric Raoult, député (UMP) de Seine-Saint-Denis qui accompagnait la délégation, de répondre : "On vous a emmené son fils." Mais ce sont les contacts avec les hommes politiques israéliens qui ont le plus réjoui le président de l'UMP. "J'espère que cette visite contribuera à l'amélioration des relations entre la France et Israël", a commenté Ariel Sharon devant un Nicolas Sarkozy visiblement très satisfait. Les deux hommes, qui ne s'étaient jamais rencontrés, ont discuté pendant près d'une heure et demie, en présence notamment de l'ambassadeur de France en Israël, Gérard Araud. Accueilli en véritable homme d'Etat - "selon un protocole largement au-dessus de celui réservé généralement à un chef de parti", note un diplomate à Jérusalem -, le président de l'UMP a aussi rencontré Moshe Katzav, président de l'Etat israélien. "Nous avons parlé des relations entre nos deux pays, de la situation en Europe et de l'interdiction de la chaîne Al-Manar sur les ondes françaises", a expliqué M. Katzav alors que M. Sarkozy relevait que la France était "le seul Etat à avoir adopté une telle disposition contre une chaîne de télévision antisémite". Mais c'est le commentaire de Shimon Pérès, président du Parti travailliste, rencontré à la Knesset, qui lui sera allé droit au cour : "C'est toujours important de recevoir les responsables politiques étrangers, a déclaré le leader de l'opposition israélienne. Il faut regarder vers le futur." [06] »

Don Sarko au pays de Julia

Quelques semaines plus tard, Sarkozy s'envolait pour l'Ukraine, le pays de la "révolution orange" {d}, où il retrouvait Julia Timochenko :

Au premier jour de sa visite en Ukraine, mercredi 9 février [2005], Nicolas Sarkozy n'avait que des raisons d'être heureux. "C'est extraordinaire ce que l'on voit ici", exultait le président de l'UMP. Extraordinaire la réception au palais de la présidence par Viktor Iouchtchenko, le leader de la "révolution orange", visage verdâtre et grêlé. Extraordinaire aussi la réception par le premier ministre, Julia Timochenko, dont les tresses blondes, nouées en bandeau autour du front, resteront comme le symbole de cette révolution pacifique. [07] {e}

Une autre source, là encore, nous éclaire mieux sur la nature des alliances que le Don compte forger dans cette région si riche en gaz et en pétrole :

« Le nouveau président ukrainien, Victkor Yuschchenko, a nommé ministre des Communications un citoyen « dual », le multimillionnaire Yevgeny Chervonenko. Cet Ukrainien, âgé de quarante-cinq ans et qui possède un passeport israélien, est le vice-président du Congrès juif pan-ukrainien. En tant que ministre des Communications, il exercera un contrôle complet sur le développement de tous les médias ukrainiens. C'est en effet son ministère qui publiera toutes les licences et les fréquences opérationnelles des radios, des chaînes de télévision, des communications internet et satellitaires. Après la vague de privatisations, Chervonenko s'est assuré le contrôle d'une grande variété d'entreprises, notamment deux grandes usines de mise en bouteille de boissons, des chaînes de supermarchés et une firme pharmaceutique. En 2004, dans une interview accordée à l'Agence Télégraphique Juive, il se plaignait de la présence d' « antisémites » au sein de la coalition des partis d'opposition, notant qu'il avait accosté l' un d'entre eux dans les toilettes du Parlement ukrainien, Vassily Chervonenko : « Je lui ai mis la tête dans le lavabo, et je lui ai dit : « Encore un mot de travers à propos d'Israël, et je te butte ! » » [.] Le magnat des médias Pyotr Poroshenko, juif lui aussi, a été nommé secrétaire d 'Etat à la Sécurité et à la Défense Nationales, bien qu'il ait été dépourvu de toute expérience en la matière. Même le parti communiste ukrainien, pourtant très largement juif, n'en croit pas ses yeux ! Après avoir été informé de la nomination de Poroshenko, il a publié la déclaration suivante : « Quand les activités relevant de la sécurité nationale et l'imposition de la loi sont confiées à un homme d'affaires dont les actes ont très souvent contrevenu à la loi, et qui a été pris sur le vif en train de falsifier le budget de l'Etat, on peut difficilement accorder foi aux déclarations préélectorales, selon lesquelles tous les criminels seront arrêtés et mis en prison. » L'oligarque Poroshenko possède Channel 5, la chaîne de télévision qui, durant la « Révolution Orange », de source objective d'informations, est devenue une fontaine à propagande de l'opposition. La milliardaire juive Julia Timoshenko, 44 ans, a été nommé Premier ministre, deuxième poste, en puissance, dans l'appareil d'Etat, en dépit d'un mandat d'arrêt international à son encontre. Timoshenko est mise en examen, en Russie, pour fraude et corruption de responsables gouvernementaux. En 1996 - 1997, Mme Timoshenko a détourné des milliards de dollars de l'économie ukrainienne via la revente de gaz, sous la protection de son patron, un baron des voleurs, l 'ancien Premier ministre ukrainien Pavel Lazarenko. (Pavel Lazarenko purge actuellement une peine de prison, en Californie, après avoir été convaincu d 'extorsion de fonds, de blanchiment d'argent illégal, de conspiration, de fraude et de recel de biens volés. Lazarenko a également été convaincu de blanchiment d'argent en suisse, et il est recherché en Ukraine, pour meurtre. Son avocat américain est un commentateur juridique, très connu, d' une chaîne de télévision, Daniel Horowitz. Au cours de son procès à San Francisco, Horowitz a versé au dossier des enregistrements pris secrètement de l'ancien président ukrainien Leonid Kuchma, à l'insu de celui-ci, comportant des insultes antisémites et des ragots au sujet de Lazarenko. L' idée était de convaincre le tribunal que Lazarenko était la victime d'une vendetta antisémite de Kuchma. Mais ça n'a pas marché.) Le nouveau Premier ministre ukrainien est russophone, l'ukrainien n'est pas sa langue maternelle. Mme Timoshenko reconnaît elle-même n'avoir étudié l'ukrainien qu 'en 1999. Elle a catégoriquement refusé de nous fournir une biographie, et même son nom de jeune fille est un mystère. Toutefois, les juifs locaux ont affirmé à plusieurs reprises la fierté qu'ils ressentaient en raison de ses origines juives. [08] »

Don Sarko au pays de Vladimir

Sarkozy ne visitera pas la Russie de sitôt. Les oligarques de l'internationale sioniste y sont en effet en trop mauvaise posture :

« Comme souvent dans la couverture par Associated Press d'informations relatives à Israël, on constate une omission sérieuse dans sa dépêche consacrée à la Russie-Israël connection, quand bien même elle concerne et le pétrole et les Etats-Unis. Au lendemain du discours (de Bush) sur l'état de l'Union, deux fuyards tentant d'échapper aux foudres d'Interpol assistaient au « Déjeuner national de prière » tenu à Washington DC. La veille, ces malfrats en cavale étaient les hôtes d'honneur d'une réunion d'une heure de durée du Comité des Relations internationales à Capitole Hill, à l' invitation du démocrate éminent Tom Lantos (Californie). On aurait pu penser que cela aurait fait les gros titres, que des hommes recherchés par la police européenne fassent leur apparition inopinée aux Etats-Unis, et en particulier sur la colline du Capitole, à des raouts auxquels assistait le président des Etats-Unis en personne. Et pourtant, il n'y eut nulle information de ce type, dans les dépêches d'Associated Press. Pas une seule chaîne de télévision, pas une seule radio n'ont mentionné ces faits. De fait, les moteurs de recherche Google et LexisNexis, quatre jours après ces faits, ne répertoriaient que trois articles de presse à leur sujet, dans l' ensemble des Etats-Unis. Qui sont ces fuyards, recherchés par Interpol, pour se permettre d'assister à des réunions au plus haut niveau du gouvernement américain ? Et pourquoi n'ont-ils pas livré la vérité, eux-mêmes ? Voici l' histoire. Il s'avère que ces deux hommes ne sont que la partie émergée d'un colossal iceberg. Et ce iceberg n'a pas simplement 90 % de sa masse immergée et cachée sous l'eau ; cet iceberg est, quant à lui, presque totalement immergé. Il s'agit de Mikhail Brudno et de Vladimir Dubov, deux partenaires israélo-russes de la compagnie pétrolière géante russe Yukos. Avec plusieurs de leurs potes, ils sont recherchés par Interpol au motif qu'ils auraient extorqué des milliards de dollars de leurs concitoyens russes.

Afin d'échapper aux poursuites de la justice russe, ces hommes sont allés s' installer en Israël. Comme l'explique le quotidien israélien Ha'aretz : « Ces dernières années, les autorités russes ont commencé à enquêter sur la firme Yukos, ses dirigeants et ses principaux actionnaires, dont beaucoup sont d'origine juive. Les investigations ont amené plusieurs des dirigeants de la firme à s'esquiver en Israël, et elles ont abouti à l'arrestation du PDG de Yukos, Khodorkovski, ainsi qu'une attaque en règle du Kremlin, à l' encontre de Yukos. [.] Pour comprendre cette lutte pour le pouvoir en Russie, et d'en comprendre aussi les implications pour nous, il est nécessaire de comprendre le contexte israélien sous-jacent. [.] Boris Berezovsky est l'un des sept « oligarques », selon l'appellation sous laquelle ces hommes sont connus, tant à l'intérieur de la Russie qu'à l' étranger : ce sont des manipulateurs, immensément riches et puissants, qui, au moyen de la violence, du vol et de la corruption, ont acquis une part léonine des ressources de la Russie (selon les sources, de 70 % à 85 %), depuis son pétrole jusqu'à son industrie automobile, en passant par les médias de masse. En même temps, ce groupe acquérait lentement mais sûrement le contrôle sur l'appareil politique du pays. Utilisant leurs ressources financières extraordinaires et leur travail de sape à l'intérieur, les oligarques désignèrent des Premiers ministres et des responsables gouvernementaux, en prenant rarement la peine de faire ceci en se dissimulant dans les coulisses. En 1997, le fondateur de Yukos, Mikhail Khodorkovsky, un des hommes les plus riches du groupe, et par moment, de Russie (plusieurs des oligarques, en compétition, prennent, puis perdent, puis reprennent la première place.) a déclaré à un journaliste qui l' interviewait, avant son arrestation et son emprisonnement par Poutine, l' année dernière : « Si nous classifiions tous les domaines d'activité humaine en fonction de la profitabilité, la politique serait l'activité la plus lucrative. Quand nous voyons qu'il y a une situation critique, dans le gouvernement, nous tirons au hasard afin de désigner quelqu'un, parmi nous, qui se chargera du pouvoir. » Il se trouve que presque tous ces oligarques ont des liens significatifs avec Israël. De fait, Berezovsky a lui-même la citoyenneté israélienne, ce qui a causé un scandale aux proportions d'un Watergate russe, en 1996, quand il fut dénoncé par un quotidien russe. Les loyautés duplices de Berezovsky ont-elles une quelconque importance ? Oui. Dans le domaine de la domination mondiale, les intérêts d'Israël et ceux de la Russie divergent considérablement entre eux. Il est dans l'intérêt d' Israël d'amener au pouvoir, en Russie, un régime favorable à Israël, plutôt que le régime actuel, sous Poutine, que les dirigeants israéliens considèrent favorable à leurs ennemis. Ainsi, par exemple, il n'y a pas très longtemps, Poutine a rencontré des dirigeants syriens, et ce simple fait a été hautement dérangeant pour Israël. Avoir un citoyen israélien au plus haut niveau du gouvernement russe, c'est l'idéal, du point de vue israélien. En la personne de Berezovsky, ils avaient l'homme qu'il leur fallait. L' article du Jerusalem Post mentionné plus haut est révélateur. Il décrit Berezovsky en tant que « Parrain des Oligarques et Faiseur de Rois de la politique russe » et fait état de la citation de Berezovsky disant que « la Russie poutinienne est dangereuse pour Israël. » [.] Même si les Israéliens ont sans doute été absolument enchantés de la position occupée par Berezovsky en Russie, il n'est nullement étonnant qu'enchantés, les citoyens russes l'aient beaucoup moins été... Découvrir qu'un dirigeant puissant, membre du Conseil russe de la Sécurité, était un citoyen israélien fut pour eux, à dire le moins, déconcertant. Conséquence de la levée de boucliers médiatique au sujet de la citoyenneté israélienne de Berezovsky et d'autres événements, les connections israéliennes des Oligarques sont largement connues, tant en Russie qu'ailleurs dans le monde. En Israël, on en parle souvent dans les médias, très souvent avec adulation. C'est notamment le cas d'une série télévisée diffusée par la télévision israélienne, sous le titre Les Oligarques. Certains épisodes, indique l'écrivain israélien Uri Avnery, « sont tout simplement incroyables. Ou plutôt, seraient incroyables, s'ils ne provenaient pas directement de la bouche même des protagonistes : les héros de cette histoire, qui se vantent allègrement de leurs exploits pendables. Cette série a été produite par des immigrants russes en Israël ». Avnery précise que les oligarques ont eu recours au « vol, à la prévarication et aux assassinats » pour « exploiter la désintégration du système soviétique, afin de piller les trésors de l'Etat et d'amasser un butin de plusieurs centaines de milliards de dollars. Pour assurer la perpétuation de leurs affaires véreuses, ils ont pris le contrôle de l'Etat. Six de ces sept oligarques sont juifs. ». D'après un article du Washington Post, sous la plume de David Hoffman, le sept ont acheté et pris le contrôle des responsables du gouvernement soviétique, au plus haut niveau. Après avoir financé l'élection de Eltsine, en 1996, écrit Hoffman : « Les nababs se sont rencontrés et ont décidé d'insérer l'un d'entre eux dans le gouvernement. Ils débattirent entre eux du choix à opérer, et décidèrent de choisir Vladimir Potanin, qui devint vice-premier ministre. La raison pour laquelle ils choisirent Potanin, c'est qu'il n'était pas juif, et que la plupart des autres l'étaient, et qu'ils craignaient un retour de manivelle contre les banquiers juifs. » En Russie, les oligarques sont profondément honnis. Ils sont considérés comme des malfaiteurs qui ont saigné le pays à blanc ; durant leur règne, beaucoup de citoyens russes ont vu leurs économies de toute une vie disparaître du jour au lendemain. Un nouveau terme a été forgé, pour qualifier leur domination : « semibankirschchina », ce qui signifie : « le règne des sept banquiers », et tout le monde savait qu'ils avaient mis sur pied de petites armées privées, meurtrières. [.] Avant le coup de torchon de Poutine (d'après le Washington Post), les oligarques venaient de réussir à s'emparer des « rênes des médias imprimés et radiodiffusés de Russie, vitaux pour l'évolution de la démocratie chancelante du pays et la croissance de sa société civile naissante. » Le comparse de Berezovksy, Gusinsky, qui est un ami intime de Rupert Murdoch, et qui s'apprêtait à lancer un satellite de télévision, s'est enfui en Israël après qu'il fut devenu évident qu'il allait être arrêté. » [09]


Don Sarko au pays de Madelin et de Finkielkraut

En France, Sarkozy peut aussi compter sur l'appui de la famille pro-israélienne.

Ce soutien lui est garanti par certains membres de l'UMP comme Jean-Claude Gaudin {f}, le vice-président de cette formation politique, Patrick Gaubert {g} ou Alain Madelin {h} :

Mardi 10 août, Alain Madelin, chef de file des cercles libéraux, s'est entretenu avec M. Sarkozy à Arcachon (Gironde). "Pour les libéraux qui se reconnaissent très mal dans la politique de Jacques Chirac et qui ne se sentent pas très bien dans l'UMP, Sarkozy incarne un espoir de réforme forte dont la France a besoin", a déclaré au Monde M. Madelin, à l'issue de cette rencontre. "J'ai évoqué mon souci de voir l'UMP se transformer en une machine à préparer l'avenir", a-t-il ajouté. Dès le mois de juin, le député d'Ille-et-Vilaine avait manifesté son soutien au ministre d'Etat. [10]

Quant à Eric Raoult, vice-président de l'Assemblée nationale, membre de l'UMP et sioniste notoire {i}, il nous chante les vertus du Don sur un air yankee :

Philippe Ridet : Pour quelles raisons soutenez-vous la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP ?

Eric Raoult : Il est, comme disent les Américains, "the right man in the right place at the right moment". [11]

Il serait intéressant de vérifier si les politiciens suivants sont eux aussi au diapason et s'ils soutiennent ce petit Etat raciste, brutal et théocratique qui s'appelle Israël :

Personne ne prononce publiquement le mot, mais en privé plusieurs élus parisiens évoquent la "déchiraquisation" en cours dans la capitale. Alors que le secrétaire départemental de l'UMP à Paris, Patrick Stefanini, jadis principal collaborateur d'Alain Juppé, vient d'annoncer sa démission en raison des poursuites judiciaires dont il est l'objet [...] - l'influence de Nicolas Sarkozy semble se renforcer dans ce qui fut longtemps le fief des chiraquiens. Ainsi, pour assurer sa réélection à la présidence du groupe UMP du Conseil de Paris, Claude Goasguen (UMP) {j} s'est-il rapproché du futur président de l'UMP. [...] La veille, Pierre Charron, ancien collaborateur de Jacques Chirac à l'Hôtel de Ville et aujourd'hui conseiller de M. Sarkozy, était devenu vice-président du conseil général à la faveur d'une primaire dont l'issue atteste l'évolution du rapport de forces. [...] Se définissant comme "le plus fervent sarkozyste de la droite parisienne", M. Charron prenait là une revanche. [...] Autre proche du ministre de l'économie, le sénateur Philippe Goujon, président de l'UMP dans la capitale, indique que "l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP peut modifier le climat à l'intérieur de la droite parisienne". [12] {k}

Sarkozy est également proche de Roger Cukierman {l}, dont il n'hésite pas à défendre les propos incendiaires :

Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a estimé jeudi sur LCI {m} que Roger Cukierman, président du CRIF qui avait critiqué samedi dernier la politique de la France vis-à-vis d'Israël, était "dans son rôle". "Roger Cukierman est dans son rôle", a affirmé M. Sarkozy. [...] Lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, samedi dernier, dont l'invité d'honneur est toujours le Premier ministre, M. Cukierman avait dénoncé une "incompatibilité entre la politique étrangère de la France et la politique intérieure de lutte contre l'antisémitisme". Ses propos ont été dénoncés par deux ministres. François Fillon (Education nationale) avait jugé "pas normal que le président du Crif se livre chaque année à une attaque globale de la politique étrangère" de la France. Michel Barnier (Affaires étrangères) a qualifié de "presque décourageants" les "propos injustes" tenus par M. Cukierman. [13]

Par ailleurs, Sarkozy s'entoure de certains intellectuels connus comme propagandistes sionistes ou comme défenseurs de la politique belliqueuse des Etats-Unis tels Alexandre Adler {n}, Pascal Bruckner, André Glucksmann {o} et Alain Finkielkraut {p} :

Ce fut un déjeuner parmi tant d'autres. Le 5 avril, le ministre de l'économie et des finances recevait à Bercy "ceux qu'on appelle les intellectuels", selon les termes de son épouse et conseillère Cécilia Sarkozy. Laquelle avait vu grand : étaient conviés, en effet, les écrivains Denis Tilinac, Jorge Semprun, Philippe Sollers, Marc Lambron, François Sureau et Pascal Bruckner, les philosophes André Comte-Sponville, Alain Finkielkraut et André Glucksmann, la psychanalyste Julia Kristeva, les éditorialistes Alexandre Adler {q} et Alain-Gérard Slama, ou encore l'ancien directeur de la revue Esprit, Paul Thibaud. [14]

Et quand vient l'heure de fêter Israël, le Don enfile son costume à paillettes et danse jusqu'à l'aube en compagnie d'Alain, de Bibi et de DSK :

« Vingt-deux ans qu'une telle manifestation n'avait pas eu lieu en France. La dernière en date remontait à 1981. Depuis, la communauté juive de France avait bien connu les Yom Hatorah (journées de la Torah) organisées par le grand rabbin de France, Joseph Sitruk. Mais elle n'avait pas revécu ces "douze heures pour l'amitié France-Israël". Si c'était un pari, il a réussi : 40 000 personnes, selon les organisateurs, ont participé, dimanche 22 juin [2003], à cette manifestation au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Les initiateurs étaient le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le Fonds social juif unifié (FSJU), le Consistoire central et le Consistoire de Paris. Une grande partie de la communauté juive éprouvait le besoin de manifester son attachement à Israël, et de se réconforter après une succession sans précédent d'actes antisémites. [...] Le hall de conférence était envahi par un public passionné, qui applaudissait Enrico Macias et chantait La Marseillaise. Le président du comité d'organisation, Meyer Habib, a exprimé à la tribune son "incompréhension face à la politique de la France, qui ne reconnaît pas le Hamas et le Hezbollah comme des organisations terroristes, qui ne reconnaît pas Jérusalem comme la capitale d'Israël, éternelle et indivisible". Plusieurs hommes politiques sont intervenus, au cours d'une soirée animée par le journaliste Ivan Levaï, en présence de l'ancien premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Celui qui a été le plus applaudi, juste derrière Alain Madelin, est sans nul doute Nicolas Sarkozy. "Israël est une grande démocratie, et c'est suffisant pour être salué et respecté", a souligné le ministre de l'intérieur. "C'est la raison pour laquelle je n'ai pas accepté que le drapeau israélien soit bafoué par une croix gammée au cours des manifestations qui ont eu lieu contre la guerre en Irak. Parce que c'est de l'incitation à la haine raciale. Israël a le droit à la sécurité, comme toute démocratie dans le monde, ni plus, ni moins." [...] C'est l'ancien ministre des finances Dominique Strauss-Kahn qui s'est employé le plus vigoureusement à recoller les morceaux avec une communauté juive visiblement fâchée avec la gauche : " Comme juif, j'ai une sympathie naturelle pour Israël. Comme socialiste, j'ai une sympathie politique. La gauche vous a déçu. Il y a eu des notes non autorisées - allusion à un texte rédigé par l'universitaire Pascal Boniface, préconisant un changement de politique du PS à l'égard d'Israël -. Elles étaient misérables..." Et M. Strauss-Kahn de conclure : "Je vous annonce que la gauche est de retour !" [15] {r} »

Souhaitons que le prochain bal masqué de la famille sioniste de France ne se tienne pas à l'Elysée.

Par égard pour les Palestiniens et pour le monde arabe, il faudrait sans doute retirer au Don sa carte de séjour...

Sources :

[01] Marc Perelman "Israeli Envoy Vexed by Role Of U.S. Jews In France" Forward (USA), 27 août 2004

[02] Patrick Jarreau "Nicolas Sarkozy à Washington en ministre d'Etat" Le Monde (France), 24 avril 2004

[03] "Nicolas Sarkozy, un agent sharonien plus irresponsable encore que le CRIF" CAPJPO (France), 28 avril 2004

[04] Corine Lesnes "En visite à New York, M. Sarkozy se dépeint comme 'étranger en son propre pays'" Le Monde (France), 05 octobre 2004

[05] "Ariel Sharon refuse de rencontrer Dominique de Villepin à Jérusalem" Le Monde (France), 24 mai 2003

[06] Yves Bordenave "Reçu en Israël en homme d'Etat, M. Sarkozy s'est posé en héraut de la lutte contre l'antisémitisme" Le Monde (France), 16 décembre 2004

[07] Philippe Ridet "A Kiev, Nicolas Sarkozy invite les Ukrainiens à la patience" Le Monde (France), 10 février 2005

[08] BBC News [source non confirmée] "Yushchenko Reveals Why Israel Backed Him" 05 février 2005 http://www.rense.com

[09] Alison Weir "Do Americans Even Care?" "Russia, Israel and Media Omissions" CounterPunch (USA), 17 février 2005

[10] Yves Bordenave et Pascal Ceaux "UMP : la campagne sans répit de Nicolas Sarkozy"Le Monde (France), 12 août 2004

[11] Philippe Ridet "Entretien avec Eric Raoult, député (UMP) de Seine-Saint-Denis" Le Monde (France), 11 août 2004

[12] Yves Bordenave "L'influence des sarkozystes sur l'UMP à Paris progresse aux dépens des chiraquiens" Le Monde (France), 23 octobre 2004

[13] Dépêche AFP, 17 février 2005

[14] Jean Birnbaum "Comment les idées viennent à Sarkozy" Le Monde (France), 02 septembre 2004

[15] Xavier Ternisien "A Paris, 40.000 personnes ont fêté l'amitié entre la France et Israel" Le Monde (France), 23 juin 2003

Notes :

{a} En juin 2001, Arnold Schwarzenegger signait dans le New York Times, un des grands journaux pro-israéliens américains, le Jerusalem Pledge du Simon Wiesenthal Center. Parmi les noms des cosignataires, on relève, sans surprise, ceux de Hillary Clinton, Rudolph Giuliani, George Pataki, Charles Schumer et James McGreevey.

{b} On note, parmi les noms des membres ou des conférenciers du Hudson Institute, ceux de fameux néocons comme Elliott Abrams, Richard Perle, Robert Kagan, Bill Kristol ou James Woolsey...

{c} L'université de Columbia, qui se situe dans Manhattan et qui fait partie de la prestigieuse Ivy League, est un bastion sioniste. Depuis plusieurs mois, les activistes pro-israéliens y ont lancé une campagne de dénigrement visant des professeurs comme George Saliba, Joseph Massad, Hamid Dabashi ou Rashid Khalidi (cf. Statement to the Ad Hoc Committee, Joseph Massad, 14 mars 2005, www.censoringthought.org <http://www.censoringthought.org> ).

{d} Pour en savoir plus sur les ingérences américaines dans ces processus "révolutionnaires" et sur les agents oranges (Open Society Institute (George Soros), USAID, Freedom House, CIA, colonel Robert Helvy, US State Department, National Democratic Institute, International Republican Institute, Radio Liberty, etc.) ainsi que sur les mouvements d'opposition (Otpor, Kmara, Pora) soutenus par ces agents, on pourra lire :

"Otpor (Serbie), Kmara (Géorgie)...même patron : la CIA" "Besoin d'une révolution ? Appelez Otpor !"Aleksandar Apostolovski Politika (Belgrade), 17 octobre 2004

"US campaign behind the turmoil in Kiev" Ian Traynor The Guardian (UK), 26 novembre 2004

"JINSA Neocon Ledeen Admits Ukraine Election Meddling" Transcription de 'Hardball with Chris Matthews' (MSNBC) 09 février 2005 via > www.itszone.co.uk <http://www.itszone.co.uk>

{e} Sarkozy était accompagné de Jean-Claude Gaudin (UMP).

{f} En janvier 2004, Jean-Claude Gaudin visitait Israël en affichant clairement son appartenance au clan ultra-sioniste :

Jean Claude Gaudin, maire de Marseille, vient d'effectuer un voyage officiel en Israël où il s'est rendu à Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa et surtout dans la colonie de Maalé Adoumim, la plus importante de Cisjordanie, au coeur des territoires palestiniens occupés. Là il s'est livré devant la presse israélienne à un certain nombre de déclarations [comme] "La terre d'Israel ne peut se donner aux autres.", "Ne parlons pas de colonies, mais de constructions." [...] La presse israélienne rapporte que, pour Jean-Claude Gaudin, Jérusalem est bien la capitale d'Israël et qu'il est favorable au transfert de l'ambassade de France de Tel Aviv à Jérusalem.

Collectif de Marseille pour le respect des droits du peuple palestinien "Déclarations scandaleuses de Jean-Claude Gaudin en Israël" 29 janvier 2004

{g} Patrick Gaubert, qui dirigeait encore récemment la LICRA, une ligue sioniste française qui s'affiche de façon trompeuse comme une association de lutte contre le racisme, a été élu au Parlement européen comme tête de liste UMP, le parti politique pris en main par Nicolas Sarkozy.

{h} Alain Madelin vient de l'extrême droite (groupuscule Occident, 1964). Il se veut néolibéral (thatchérisme). Prosioniste, il soutient George Bush et ses guerres dans le monde arabe. Dans ses propos, il reprend le vocabulaire de néoconservateurs américains (ex. : "fascisme islamiste") qui sont souvent juifs tels Daniel Pipes ou William Kristol (cf. Entretien avec Alain Madelin, député (UMP) d'Ille-et-Vilaine : "Mettre un terme à l'anti-américanisme", Le Monde (France), 04 novembre 2004).

{i} Eric Raoult est sharoniste :

Interrogé par Judaïques FM, le 5 mars, Eric Raoult, vice-président de l' Assemblée nationale, a déclaré à propos de la barrière antiterroriste : "Et si ça pétait en France ? Comment on réagirait ? On réagirait comme les Israéliens. Alors, [la barrière antiterroriste], c'est pas une barrière, c' est pas un mur, c'est pas une clôture. Vous savez, on a fait récemment passer une directive pour les piscines. En France, pour éviter que les gens se noient dans une piscine, on met une clôture entre les piscines. Et bien, pour éviter que les Israéliens soient victimes des attentats, c'est clair, je suis en total accord avec le Président Katsav et avec Ariel Sharon."

"Eric Raoult : Je suis d'accord avec Sharon" 08 mars 2004 www.crif.org <http://www.crif.org>

Et le vice-président de l'Assemblée nationale participe aux galas de soutien à l'armée israélienne :

L'association Migdal organise une soirée de Gala au profit des Mishmar Agvoul MAGAV le mercedi 12 Janvier 2005 à 19h30, au Bataclan (50 Boulevard Voltaire, 75011 Paris, M° Filles du Calvaire ou Oberkampf), en présence de : Nissim Zvili (Ambassadeur d'Israël en France), Eric Raoult (Vice-président de l'Assemblée Nationale), le Général Itshak Eytan (Président mondial de l'Agouda Lemaan Ahayal), Hanita Attias Keidar (Responsable Europe de l'Agouda Lemaan Ahayal), le Rabbin David Messas (Grand Rabbin de Paris), la venue d'Arno Klarsfeld, soldat volontaire du Magav. Avec le soutien de l'ABSI Keren Or, l'Office National Israélien du tourisme (ONIT).

{j} Comme Alain Madelin, Claude Goasquen a appartenu au groupuscule d'extrême droite Occident. C'est également le cas du sarkozyste Patrick Devedjian, qui, en mars 2005, s'est rendu en Israël pour y signer un accord de coopération (cf. communiqué du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie: "Patrick Devedjian, ministre délégué à l'industrie, signe un accord de coopération entre la France et Israël", mars 2005).

{k} A l'inverse, on peut aussi se demander si des politiciens comme Roger Karoutchi, qui siège au Conseil régional Ile-de-France sous la bannière UMP et qui poussait au jumelage avec "Jérusalem et sa région" dans le but de concrétiser l'amitié franco-israélienne", appartiennent au clan sarkozyste (cf. communiqué CAPJPO, "L'Ile-de-France jumelée avec la colonie de Maale Adounim ?", 31 mars 2005).

{l} On se souvient de l'éclatante déclaration de notre pyrotechnicien likoudite lors d'un autre dîner du CRIF :

« Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France Roger Cukierman a créé la polémique samedi lors du traditionnel dîner annuel du CRIF, en présence du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, en assimilant antisionisme et antisémitisme et en dénonçant une "alliance brun vert rouge". »

"Le président du CRIF dénonce une alliance antisémite 'brun vert rouge'" Le Monde (France), 25 janvier 2003

{m} Selon Nathan Scemama, la rédactrice en chef de LCI, Ruth El Krief, est "juive, attachée aux valeurs du judaïsme, et proche d'Israël". Elle "considère que forte de 6 à 700.000 membres, la communauté juive est bien davantage représentée dans la presse que la communauté musulmane, pourtant numériquement très supérieure. Elle défend aussi son action en argumentant que "l'image de l'immigré ramassant les poubelles est révolue", et que désormais, "les musulmans votent". Dans ces conditions, la communauté juive doit prendre conscience qu'elle est, au contraire, médiatiquement très forte."

Posté sur le site de Nathan Scemama hébergé par www.shocksite.com <http://www.shocksite.com> le 31 décembre 2001

{n} Cf. Newsletter de l'Ambassade d'Israel (N° 25) datée du 10 avril 2003 :

« Le 21 mars dernier, a été publié le nouveau livre de l'UEJF, "Le Sionisme expliqué à nos potes". Ce livre a pour objectif d'expliquer les origines et les valeurs du sionisme. Cet ouvrage collectif a pour auteurs : Alexandre Adler, Elie Barnavi, Paul Bernard, Denis Charbit, Adil Jalouzi, Patrick Klugman, Bernard- Henri-Lévy et Jacques Tarnero. »

A propos de BHL, on lira avec grand intérêt les articles de Nicolas Beau ("Dans les cuisines du Bernard-Henri Lévisme", Nouvel Economiste, janvier 1994), Serge Halimi ("Cela dure depuis 25 ans", Le Monde diplomatique, décembre 2003) et William Dalrymple ("Le douteux bricolage de Bernard-Henry Lévy", Le Monde diplomatique, décembre 2003)

{o} Lire : "En France, ces intellectuels qui disent 'oui' à la guerre", Nicolas Weill, Le Monde (France), 20 mars 2003. Cet article a été publié la veille du déclenchement de l'offensive américaine contre l'Irak.

{p} Lire : "Les nouveaux réactionnaires", Maurice T. Maschino, Le Monde diplomatique (France), octobre 2002.

{q} Lire : "Portrait d'un omniscient", Mathias Reymond, Le Monde diplomatique (France), juin 2005.

Ajoutons qu'Alexandre Adler s'acoquine avec les censeurs de la famille sioniste de France :

« Journaliste à France Inter, [Daniel Mermet] est poursuivi pour incitation à la haine raciale pour avoir diffusé dans son émission "Là-bas si j'y suis", en juin 2001, des réactions d'auditeurs à ses reportages en Israël et dans la bande de Gaza. Lors de l'audience devant le tribunal correctionnel de Paris, le 31 mai, les plaignants - la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et Avocats sans frontières - ont reçu le soutien de plusieurs témoins de poids, tels le philosophe Alain Finkielkraut, le journaliste Alexandre Adler et le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman.» Le Monde (France), 20 juin 2002

{r} François Bayrou était aussi de la fête.

Le président de l'UDF est crifiste et atteint de sharonisme primaire : « François Bayrou, a inauguré le 20 octobre [2005] une série de rencontres entre le Comité Directeur du CRIF et les dirigeants des principaux partis politiques du pays. À propos du désengagement israélien de Gaza, le président de l'UDF qui dit "avoir toujours résisté à l'anti-sharonisme primaire car Ariel Sharon, qu'il a rencontré, lui a paru un homme dense, charpenté et structuré", a considéré que la détente que l'on constate en France par rapport à Israël est due, pour une bonne part à l'action du Premier ministre israélien. "Quelque chose est apparu qui donne de l'espoir" a estimé l'ancien ministre de l'Education, reconnaissant que, Mahmoud Abbas, qui ne pratique pas le double langage de son prédécesseur, a fort à faire avec le Hamas. Il a également annoncé son intention de se rendre très prochainement en Israël. A propos de l'antisémitisme, François Bayrou a rappelé qu'il a toujours considéré la situation de la communauté juive et de son identité, comme un marqueur de la société française. "Les Juifs portent leur propre destin et un peu plus. C'est une forme d'élection dont les Juifs se seraient bien passés, mais c'est ainsi".

Faisant une référence aux indicateurs colorés de la chimie, François Bayrou a ajouté : "Certes, tous les racismes sont intolérables, mais l'indicateur antisémite est le plus grave". [...] A propos du dernier dîner du CRIF, François Bayrou a indiqué qu'il a été choqué par le procès d'intention qui a été fait à Roger Cukierman, à ce propos. "Je suis pour la confrontation des idées et je suis favorable à des explications vigoureuses entre les citoyens juifs français représentés par le CRIF et les gouvernants". [...] Les prochains invités du Comité Directeur devraient être François Hollande, Nicolas Sarkozy, Yann Wehrling et Marie-George Buffet. » www.crif.org <http://www.crif.org, 21 octobre 2005

Posté par Adriana Evangelizt

 

Publié dans Sarkozy-Israel

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