Sarkozy réaffirme devant les chefs religieuxson attachement à la laïcité

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Comme nous l'avons déjà dit ICI, les propos de Nicolas Sarkozy sur la laïcité et son insistance sur les religions cache quelque chose de beaucoup plus pernicieux. Le financement des cultes est, certes, une de ses priorités mais il y a aussi autre chose qui va certainement se mettre en place interdisant aux chercheurs et aux historiens de se pencher sur la vérité historique de l'Ancien Testament, par exemple. Il y a des personnes qui taraudent Sarkozy dans ce sens. Justement parce que l'on risque de découvrir -ou que l'on a découvert- des preuves qui remettent en question les mythes fabuleux contenues dans la tradition judaïque. Ainsi, il est presque sûr et certain, par exemple, que Moïse était Egyptien tout comme la circoncision et que ce qui est écrit dans la Genèse n'est qu'une compilation mythologique empruntée à des traditions antérieures. Ce qui met sérieusement en péril, on s'en doute, la fable que Dieu ait donné une terre à un Peuple qui pourtant, par l'intermédiaire du Sionisme, le réclame à cors et à cris. Donc, le tour de passe-passe de Nicolas Sarkozy est certainement fortement téléguidé pour instituer une loi empêchant de chercher la Vérité. La Vérité est pourtant fort simple. Encore faut-il savoir décoder les symboles qui se trouvent dans l'Ancien Testament. On prendra le cas d'Henok qui a vécu 365 ans. Henok n'est pas un personnage et 365 représente le nombre de jours dans une année. Qu'est-ce donc qu'Henok ? Et tout est à l'avenant...

 

 

Sarkozy réaffirme devant les chefs religieuxson attachement à la laïcité




PARIS (AFP) — Nicolas Sarkozy a réaffirmé jeudi soir devant les responsables religieux son attachement à la laïcité en tant que "respect de toutes les croyances et non un combat contre les religions", après un discours très critiqué à Ryad sur l'héritage "civilisateur" des religions.

Recevant les autorités religieuses pour la cérémonie des voeux, le président "a réaffirmé son attachement au principe de la laïcité", un "principe de respect de toutes les croyances et non un combat contre les religions", a rapporté le porte-parole de l'Elysée à l'issue de l'entretien accordé par le chef de l'Etat aux responsables des six principales religions pratiquées en France: catholiques, musulmans, protestants, bouddhistes, juifs, orthodoxes.

"La reconnaissance du sentiment religieux comme une expression de la liberté de conscience et la reconnaissance du fait religieux comme un fait de civilisation font partie, au même titre que la reconnaissance de l'héritage des Lumières, de notre pacte républicain et de notre identité", a déclaré David Martinon dans un communiqué lu à la presse.

"Dans la République apaisée et fraternelle que souhaitent les Français, tous ceux qui ont des convictions philosophiques, morales et religieuses devraient avoir à coeur de faire preuve de respect pour les convictions qu'ils ne partagent pas", a insisté David Martinon.

Ce rappel de l'attachement de Nicolas Sarkozy à la laïcité intervient après ses propos polémiques, lundi à Ryad, sur l'héritage "civilisateur" des religions, et le discours prononcé en décembre à Rome, dans lequel il soulignait les "racines chrétiennes de la France".

Recevant le titre de chanoine honoraire de Saint-Jean de Latran, il avait pris ses distances avec la "laïcité à la française", incarnée par la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, en lui préférant une laïcité qualifiée de "positive", c'est-à-dire qui
"ne considère pas les religions comme un danger, mais un atout".

Il avait critiqué une laïcité "épuisée" et menacée par "le fanatisme", allant jusqu'à
juger de l'intérêt de la République d'avoir "beaucoup d'hommes et de femmes" qui "croient".

M. Sarkozy a récidivé lundi, devant devant le Conseil consultatif du très rigoriste royaume saoudien.

A côté de propos convenus dénonçant l'intégrisme, "négation de l'Islam", il a une nouvelle fois franchi les limites observées par ses prédécesseurs sur le sujet en
exaltant les "racines religieuses" du monde.

Son discours avait même pris des accents de sermon lorsqu'il avait évoqué "Dieu qui n'asservit pas l'homme mais qui le libère",
"Dieu qui est le rempart contre l'orgueil démesuré et la folie des hommes".

Ce qui avait suscité le courroux à gauche.

Au député PS Jean Glavany déplorant "un discours où Dieu n'est plus cité à chaque page mais à chaque ligne", la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie avait répondu que
la "laïcité positive" du président s'opposait à la sienne, "négative", "sectaire".

Même si Mme Alliot-Marie a précisé que le gouvernement n'envisageait pas de "réformer" la loi de 1905, le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, est lui aussi intervenu dans le débat en voyant dans ce texte "un des piliers de la République".

"Le débat actuel sur la laïcité, c'est surtout une question de vocabulaire", a commenté le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, "c'est beaucoup de bruit pour rien".

Sources APF

Posté par Adriana Evangelizt

 

 

 

Publié dans LOI 1905

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