Ariel Sharon homme de paix selon Sarko

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Et voilà deux articles intéressants, l'un pour les pensées pro-israéliennes de Sarkozy qui pense que Sharon fut un homme de paix -sans commentaires- et le second article où Sarkozy sera content d'apprendre que Netanyahou est une sorte de Sarkozy israélien... doit-on penser alors que Sarko est le Netanyahou français ? Quoique...

Ariel Sharon "aura essayé de construire la paix", salue Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy a rendu hommage dimanche soir à l'action politique d'Ariel Sharon, toujours plongé dans un profond coma à l'hôpital Hadassah de Jérusalem, notant que le Premier ministre israélien "restera celui qui, ces derniers mois et ces dernières années, aura essayé de construire la paix".


Saluant la "remarquable démocratie isralienne, qui fait preuve dans cette situation dramatique d'un très grand sang froid", le ministre de l'Intérieur a affirmé au cours du Grand Rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien qu'il avait "toujours été persuadé qu'(Ariel Sharon) avait la légitimité de conduire, lui qui passait pour un faucon, une politique de colombe".


A ses yeux, l'actuel chef du gouvernement israélien, "homme de toutes les guerres et de tous les combats d'Israël depuis 40 ans", était plus à même de mener cette politique que le travailliste Shimon Peres, "homme remarquable par ailleurs, mais qui n'a pas la même légitimité". De fait, a-t-il ajouté, "ce qu'a fait M. Sharon sur Gaza, c'est un premier pas, mais un premier pas de géant".


Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il s'était rendu en Israël à l'invitation d'Ariel Sharon en décembre 2004. "C'était mon premier voyage à l'étranger en tant que président de l'UMP", a-t-il dit. "Dieu sait que j'ai été critiqué à l'époque parce que M. Sharon était moins bien vu qu'il n'est vu maintenant."


"L'existence d'Israël, c'est une responsabilité historique pour chacun d'entre nous", a poursuivi M. Sarkozy. "Le droit à la paix en Israël et le droit à une patrie pour le peuple palestinien, ce n'est pas rien, mais quoi qu'il arrive, quoi qu'il lui arrive, M. Sharon restera celui qui, ces derniers mois et ces dernières années, aura essayé de construitre la paix."
Interrogé sur l'Irak, autre grand dossier de politique étrangère, Nicolas Sarkozy a estimé que le président Jacques Chirac avait "parfaitement bien fait de refuser l'engagement des soldats français". C'était selon lui "une bonne décision". En revanche, il "ne pense pas qu'il puisse durablement y avoir un malentendu entre la France et cet allié historique que sont les Etats-Unis".


Le ministre de l'Intérieur s'est par ailleurs prononcé pour que la France ait non pas une mais des politiques arabes, "parce qu'à l'intérieur du monde arabe, il y a plusieurs réalités, plusieurs préoccupations". En conséquence, "on ne peut pas avoir un seul discours", a-t-il souligné.


S'agissant enfin de la politique européenne, Nicolas Sarkozy a répété son opposition à l'intégration de la Turquie, "non pas parce que c'est les Turcs, grande civilisation, non pas parce qu'ils sont musulmans, bien évidemment, mais parce que je pense que l'Europe ce n'est pas seulement une idée, c'est un territoire, et que l'Europe doit avoir des frontières".

Sources : NOUVEL OBSERVATEUR

 

 

Un homme de la droite radicale

Sharon aura été constant toute sa vie : il a toujours refusé de voir dans les dirigeants palestiniens des interlocuteurs valables, privilégiant toujours les intérêts d'Israël, souvent au détriment de la paix. Ainsi, si la construction de la «barrière de sécurité» ou «mur de la honte» (selon les points de vue) est une idée de gauche, sa mise en oeuvre (construit et positionné à l'intérieur du territoire palestinien sans négociations préalables) est bien l'idée d'un homme de la droite nationaliste.

Vous l'aurez compris, je considère toujours Sharon comme un homme de la droite radicale, bien que je lui reconnaisse un certain pragmatisme qui le différencie des durs du Likoud. Il n'en reste pas moins que son comportement avait relativement peu évolué depuis la disparition d'Arafat, ce qui me fait dire que, si celui-ci, du point de vue de nombreux pro-Israéliens, était un obstacle au dialogue , il n'était visiblement pas le seul.

Kadima, construit autour de sa personnalité, est aujourd'hui orphelin. Et je redoute l'élection d'un Netanyahou, sorte de Sarkozy israélien prêt à toutes les surenchères populistes pour arriver au pouvoir.

Koni

Sources : LIBERATION

 


 

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans SARKOZY NEO CONS

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Puisque la politique vous intéresse, pour une vision décapante de l'actualité, rendez vous sur LibreCourssur Sharon, lire "Le dernier des apatrides" billet en date du  5 janvier
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