Les travailleurs de l'Est imposés par l'Union
Alors cet article qui fait le pendant à l'immigration choisie et à la baisse du chômage... car l'Union Européenne n'est pas loin d'exiger que nous recevions bien sûr des travailleurs de l'Est notamment... cette Union Européenne que nous voyons d'un très mauvais oeil finalement car nous sommes obligés de nous plier à tout un tas de règles, de diktats, de quotas qui enlèvent toute liberté individuelle à la France. Ainsi, il faut pratiquement demander la permission pour faire telle ou telle chose...
La France hésite à recevoir à bras ouverts les travailleurs de l'Est
par Carine Fouteau
Quels sont les enjeux en France ? A Matignon, on est à peu près certain que l'arrivée des travailleurs de l'Est n'aura pas d'effets négatifs sur le marché du travail « car les salariés ne viendront que s'il y a du travail. Ils devraient d'ailleurs se diriger d'abord vers l'Espagne et continuer d'aller en Grande-Bretagne ».
La baisse continue du nombre de chômeurs depuis neuf mois (- 5,2 % en 2005) devrait inciter le gouvernement à l'ouverture. De même que les besoins non pourvus sur le marché du travail (environ 200.000 emplois selon l'ANPE) notamment dans des secteurs comme l'hôtellerie et la restauration, le bâtiment ou encore la santé. Mais le taux de chômage reste élevé (9,5 % de la population active fin décembre) et les possibilités de formation ou de reconversion des chômeurs pas suffisamment exploitées, ce qui donne un argument au gouvernement pour reporter la libre circulation. Surtout, l'exécutif redoute de contrarier une opinion publique ultra-sensible sur les sujets d'immigration, comme l'a montré la polémique provoquée par Laurent Fabius à propos des plombiers polonais lors de la campagne pour le référendum sur le Traité constitutionnel européen.
Reste qu'en choisissant de continuer à traiter les travailleurs de l'Est comme des citoyens de seconde zone, Paris risque de se mettre à dos des pays qui seront moins disposés à coopérer sur des dossiers comme celui des travailleurs « détachés ».