Trafic d’organes au Kosovo : Le premier ministre impliqué
Trafic d'organes au Kosovo : Le premier ministre impliqué
Selon l'ex-procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, environ 300 prisonniers, dont des femmes, des Serbes et d'autres ressortissants slaves, ont été transportés au courant de l'été 1999 depuis le Kosovo jusqu'en Albanie où ils étaient enfermés dans une sorte de prison.
Là, « des chirurgiens prélevaient leurs organes. Ces organes étaient ensuite envoyés depuis l'aéroport de Tirana vers des cliniques à l'étranger pour être implantés sur des patients qui payaient », écrit Carla del Ponte. « leurs bourreaux n'hésitaient pas à aller plus loin. Les victimes privées d'un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu'au moment où elles étaient tuées pour d'autres organes ».
Ni la Commission qui a tant oeuvré pour l'indépendance du Kosovo, ni Mr. Solana qui s'est entretenu le 19 février dernier avec Hashim Thaçi, impliqué par Mme Del Ponte, n'ont réagi face à ce scandale. Pas un mot. Aujourd'hui, la Commission « se félicite de l'adoption définitive de la directive Qualité de l'air ». Sinistre téléscopage.
Comme pour les vols secrets de la CIA, autorisés par M. BARROSO quand il était 1er ministre portugais, comme pour le camp U.S. Bondsteel, véritable Guantanamo européen et raison majeure pour reconnaître l'indépendance de la province, la Commission est muette, tout juste se borne t-elle à quelques déclarations de pure forme, jamais suivies d'effet (M. Franco Frantini qui a promis de faire toute la lumière sur les vol de la CIA ne va tout de même pas mettre en difficulté son "propre" Président...)
Comme dans le roman de George Orwell, les médias attisent les haines sur la dictature d'en face (actuellement la Chine, avec laquelle on se garde bien de remettre en cause nos relations commerciales) mais oublient de donner à ces informations l'importance qu'elles méritent.
Il nous faut donc intégrer que les envolées lyriques sur les fondements démocratiques et humanistes de la "construction européenne" qui s'accommodent si bien de fréquenter ces trafiquants de chair humaine ne sont que de la poudre aux yeux. Quand on a commencé à dénoncer la dictature européenne, certains nous jugeait "excessifs". Depuis, on a tenu cyniquement les peuples à l'écart de la ratification du nouveau traité et on découvre maintenant les horreurs qui accompagnent ordinairement les dictatures. Nous étions donc loin d'être excessifs.
Maintenant, les faits prouvent que nous sommes très raisonnables quand nous n'envisageons que de quitter cette dictature, pas de jouer les gogos qui prétendent la réformer, pour mieux s'y soumettre.
Post-scriptum :
Voici la description du fameux camp Bondsteel, telle qu'elle apparait sur le site Wikipédia, qui se présente comme une "encyclopédie en ligne" :
Le Camp de Bondsteel a de nombreuses installations disponibles pour les soldats et les employés civils qui y vivent et y travaillent. La coopérative est le plus grand magasin militaire dans le sud-est de l'Europe et contient tous les produits nécessaires pour le bien-être du soldat américain au Kosovo, notamment :
des téléviseurs,
des téléphones,
des livres,
des DVD,
des CD,
de petits meubles,
des jeux vidéo,
des ordinateurs,
des vêtements,
des chaussures,
des produits alimentaires,
et plus encore, le tout dans ses deux étages. La base a aussi, sans doute :
le meilleur hôpital au Kosovo,
un cinéma,
le plus grand du Kosovo,
trois salles de gymnastique,
deux bâtiments de loisirs qui ont des téléphones,
des ordinateurs avec connexion Internet,
des tables de billard,
des jeux vidéo ;
deux chapelles avec divers services religieux (les kosovars sont musulmans) et d'autres activités,
deux grandes salles à manger,
une caserne de pompiers,
une station de police militaire ;
le centre d'enseignement Laura Bush où les cours sont offerts par l'Université du Maryland University College et du centre du Texas College,
deux bars à capuccino,
un Burger King, Taco Bell,
un Anthony's Pizza,
deux boutiques de barbier,
deux laveries employant des ressortissants locaux albanais qui font la lessive pour les personnes qui vivent sur la base,
deux magasins de presse,
un atelier de couture,
deux magasins qui emploient principalement des femmes pour des massages thaï et divers autres massages,(sic)
un shopping qui vend des collations et des boissons,
des DVD et CD,
des produits de bureau,
des revues et des articles d'hygiène personnelle essentiels ;(resic)
divers fournisseurs locaux qui vendent des souvenirs du Kosovo et d'autres produits, ( ?)
Les installations sportive sont importantes aussi, il y a un terrain de football américain, et plus encore.
Bien sûr, sous la rubrique "controverses", le site présentent autre chose que la publicité du Pentagone, pour mieux jeter la suspicion sur ces faits :
Conseil de l'Europe
L'armée des États-Unis a été critiquée pour l'utilisation de la base comme centre de détention, et pour les conditions de détention. En Novembre 2005, Alvaro Gil-Robles, l'envoyé spécial des droits de l'homme du Conseil de l'Europe, a décrit le camp comme une "version réduite de Guantanamo" à la suite d'une visite surprise.
En réponse, l'armée américaine a déclaré qu'il n'y avait pas de centre de détention secret dans le camp aujoud'hui. Bien qu'il y ait un centre de détention sur le Camp de Bondsteel, qui a été utilisée par le passé pour recevoir les détenus de la guerre en Irak et pour la Guerre d'Afghanistan (2001).
Serbie
Le gouvernement de Serbie a souligné l'importance de ce camp pour le soutien des troupes américaines dans leurs guerres d'Afghanistan et d'Irak et affirme que les USA ont reconnu l'indépendance du Kosovo dans le but de le préserver dans l'avenir.
Sources Decap'actu
Posté par Adriana Evangelizt