Nicolas Sarkozy veut imposer l'accueil obligatoire à l'école

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà la réponse de Sarkozy à la grève, IL IMPOSE. Tout ce qu'il a à proposer, c'est IMPOSER en bon autocrate qu'il est. Voilà pourquoi il tenait à prendre la parole ! En osant dire de surcroît : "la grève pose des difficultés insurmontables à beaucoup de familles, en particulier aux familles les plus modestes. Elle pose des problèmes d'égalité"... on voit-là le populiste qui veut faire croire que les plus pauvres sont son problème. C'est en pensant à eux qu'il s'est royalement augmenté de 10 000 euros et que les membres du gouvernement ont eu une augmentation de 70 %. Et après il vient nous bassiner avec les problèmes d'égalité ! Malheureusement personne n'est plus dupe des manoeuvres de Sarkozy. PATROUILLE... TRACAS... FAMINE, voilà le nouveau logo qui remplace LIBERTE EGALITE FRATERNITE !



Nicolas Sarkozy veut imposer l'accueil obligatoire à l'école


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy annonce son intention d'imposer un service minimum d'accueil obligatoire en cas de grève dans l'Education nationale, au soir d'une journée d'arrêts de travail dans la fonction publique.

"J'ai demandé au gouvernement de déposer avant l'été un projet de loi qui instituera un droit à l'accueil des enfants qui sont inscrits dans nos écoles", a déclaré le président de la République lors d'une brève allocution à l'Elysée.

Ce texte prévoira que, en cas de grève, les professeurs grévistes auront l'obligation de se faire connaître 48 heures à l'avance pour que l'accueil des enfants puisse être organisé, a-t-il précisé.

Les communes auront pour leur part l'obligation de proposer des solutions d'accueil des enfants en cas de grève, solutions dont la charge financière sera assumée par l'Etat.

"C'est l'Etat, en charge du service public de l'Education nationale, qui assurera le remboursement des frais engagés par les communes, qui devront organiser un service d'accueil les jours de grève", a déclaré Nicolas Sarkozy.

Les maires ne pourront pas s'y soustraire, a-t-il insisté un peu plus tard, lors d'un bref aparté avec des journalistes.

Pour contrebalancer l'annonce de ces mesures, Nicolas Sarkozy a pris soin de rappeler qu'il s'était aussi engagé à revaloriser la condition enseignante.

Il a reconnu que la réforme de l'Education suscitait des inquiétudes, "voire des mécontentements", et assuré qu'elle ne se ferait pas sans la "coopération active des professeurs", dont il a salué le professionnalisme et le dévouement.

DROIT DE GREVE

Des dizaines de milliers de fonctionnaires, en particulier des enseignants, auxquels se sont joints des lycéens et des étudiants, ont fait grève et manifesté jeudi dans toute la France pour protester contre la suppression de 22.900 postes dans la fonction publique.

La plupart des villes ont refusé que leurs agents participent au service minimum d'accueil des enfants voulu par le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.

"Je respecte le droit de grève. C'est une liberté fondamentale qui est garantie par la Constitution. J'ai bien l'intention de la respecter", a dit Nicolas Sarkozy dans sa déclaration solennelle.

Mais "la grève pose des difficultés insurmontables à beaucoup de familles, en particulier aux familles les plus modestes. Elle pose des problèmes d'égalité", a-t-il souligné. "Mon devoir, c'est de les entendre aussi."

L'Unsa-Education estime dans un communiqué que Nicolas Sarkozy manifeste par cette décision "un cinglant mépris aux revendications exprimées le 15 mai".

"C'est un triple mauvais coup : contre le droit de grève, contre les enseignants, contre le dialogue", estime le syndicat.

Emmanuel Jarry

 

Sources Reuters

Posté par Adriana Evangelizt
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