Des civils se mobilisent contre la réforme de l’armée
Des civils se mobilisent contre la réforme de l'armée
Après la présentation du Livre blanc de la Défense mardi par Nicolas Sarkozy, qui prévoit la suppression de 54.000 emplois civils et militaires d'ici 6 ou 7 ans, plusieurs personnels de l'armée ont fait entendre leur colère mercredi. A Lyon, environ 800 manifestants sont descendues dans la rue. Pour répondre aux inquiétudes de plusieurs communes qui craignent la disparition de leurs régiments, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, invité sur Europe 1, a annoncé des "compensations".
Ils travaillent pour la "grande muette" mais sont descendus dans la rue pour faire entendre leur voix. Après la présentation du Livre blanc de la Défense mardi par Nicolas Sarkozy, qui prévoit la suppression de 54.000 emplois civils et militaires d’ici 6 ou 7 ans, plusieurs manifestations de personnels civils de l’armée ont été organisées en France mercredi.
A Paris, devant le ministère de la Défense, quelque 750 personne ont participé au rassemblement. A Lyon, environ 800 personnes se sont rassemblées dans l'enceinte du Quartier Général Frère, le siège de l'état-major de la région terre sud-est, à l'appel de l'intersyndicale Unsa-Défense, FO-Défense, CFDT, CGT, CFE-CGC. Des personnels civils de la Défense ont également manifesté par centaines mercredi matin à Brest, à Nantes et à Cherbourg. A Metz, ils étaient 700. A Rennes, ils ont organisé une opération escargot. "Dans son discours, le président Nicolas Sarkozy n'a pas évoqué une seule fois les personnels civils, et une seule demi page leur est consacrée sur les 350 pages du livre blanc", a déploré Hubert Polard, délégué CFDT à Brest.
Pour tenter de calmer les inquiétudes, particulièrement fortes dans certaines communes où sont installées des bases de l’armée, le secrétaire général de l'Elysée a annoncé mercredi des "compensations". Il y aura des "restructurations qui seront annoncées, parce qu'on ne peut pas se cacher, avant le 14-Juillet", a expliqué Claude Guéant, invité sur Europe 1. Dans certains cas, "il y a des gagnants", et dans d'autres le départ de certains effectifs "peut être mis en balance avec des avantages".
Sources Europe 1
Posté par Adriana Evangelizt